Tu me dis que si tu avais eu un autre homme dans ta vie quand tu as quitté ton ami, si tu avais aimé à ce moment-là, ça aurait été plus facile. Je n'en sais rien. Bien sûr c'est plus facile de partir quand on sait qu'on aura encore des bras pour nous entourer, et des bras d'un homme qu'on aime. Mais dans mon cas aujourd’hui je me pose encore de terrifiantes questions à propos de mon amant, que je ne comprends pas très bien, je ne sais pas où il veut aller, je ne sais pas s’il m’aime, un peu, beaucoup ou s’il ne compe surtout pas que je sois autre chose qu’une amante.
L’aantage, c’est que je ne peux pas partir pour mon amant, et pourtant, je suis maintenant certaine que je veux partir et ce pour une raison interne à mon couple. Bien sûr, mon amant a probablement joué le rôle de révélateur de mon besoin de partir, mais il n’en aura pas été la raison, la fin...
J'ai un peu de mal à savoir précisément depuis combien de temps je remets mon couple en question. De façon très certaine, avouée, je le remets en question depuis que je suis avec mon amant (2 mois). C'est évidemment trop court, mais il y avait bien des prémices avant, depuis tellement longtemps, mais que j'avais refoulés, parce que c'était tellement confortable d'être en couple, plutôt que d'être seule.
Pour résumer, j'ai vécu 4 ans de très grand amour avec un homme. C'était véritablement l'homme de ma vie, ça ne faisait aucun doute. Puis, il est parti très brutalement, du jour au lendemain, sans explication. Ca a été très très très dur !! Je me disais que je devais l'oublier, en même temps, non, je ne voulais pas. Pourquoi oublier un grand amour, puisque c'est un grand amour ? Mais je savais bien qu'il fallait que je m'y résolve, sinon je gâcherais toute ma vie... Le déclic a été donné un an après la rupture, où lors d'une soirée où mon ex était également là, toute ma tristesse que je refoulais est remontée : j'ai pleuré pendant 2 heures !! Le lendemain, je me suis dit qu'il fallait que j'arrête les conneries, qu'il fallait que je m'en sorte, là ça faisait un an et je n'avais pas avancé d'un pouce !
Quinze jour après, je rencontrais mon ami, lors d'une soirée. Il m'a plu, mais ça n'a pas été un coup de foudre absolu. Il s'est montré attentionné, affectueux, et il a su me gagner. Se sentir aimée, c'est formidable quand tout va mal. Notre relation était pour moi comme une bouffée d'oxygène je pense, comme un baume au coeur, si meurtri. Et elle était "exotique" et pas impliquante (il vit à 800km de chez moi, dans le Sud de la France) : on ne se voyait forcément que les week-ends. S'il avait habité dans la même ville que moi, l'aurais-je aimé ? Aurais-je continué ? Le fait qu'il soit loin a peut-être été un critère pour moi, ça me garantissait une relation non impliquante...
Deux mois après, mon ex est revenu et m'a demandée en mariage !! Là où c'est terrible, c'est que je suis revenue avec lui, parce que je l'adorais. Mais je n'ai pas quitté mon ami. Je me trouvais affreuse, j'ai surtout été très égoïste : je ne voulais pas quitter mon ami, avec qui je commençais quelque chose de joli, pour mon ex qui pouvait se rebarrer du jour au lendemain. Je n'avais pas une confiance absolue dans son retour. Drôle de calcul maintenant que j'y pense. J'aurais dû accepter de prendre le risque de faire un choix clair et net, en accord avec ce que je voulais à ce moment-là, quitte à tout perdre... Mais c'était difficile : l'homme de ma vie qui m'en a fait baver contre un homme adorable mais encore si nouveau... Je ne voulais renoncer à aucun des deux. Pourtant, j'aurais dû comprendre que dans ces cas-là, on renonce forcément au plus profond de soi à l'un des deux, et c'est là que j'aurais dû quitter mon ami, car si tout s'était très bien passé avec mon ex, je serais déjà mariée avec lui... Mais tout s'est mal passé : nos retrouvailles ont été exceptionnelles, mais au bout d'un mois, il a recommencé à paniquer. Il m'en faisait part, me disait que ça allait passer, mais moi, j'ai encore plus paniqué, tellement peur de m'en reprendre plein la figure !! Alors je suis partie, énervée, dans l'espoir que ça le ferait réagir. Il n'a pas réagi. Il m'a ensuite tenu des propos comme "Tu es mon Grand Amour, mais là j'ai peur, mais plus tard peut-être, on verra...". Mais je n'allais pas passer ma vie à "voir". Donc à "attendre". A bout, je l'ai invité (4 mois après mon départ) dans un restau et je l'ai demandé en mariage à mon tour, en lui demandant de trancher net et de manière définitive : c'est oui ou non ! Il m'a répondu non. L'enfer. J'ai mis beaucoup de temps à m'en remettre, parce que pour moi, là, c'était définitif, quoiqu'il puisse vraiment penser, s'il avait accepté de prendre la responsabilité de dire rapidement non, il fallait que je m'en tienne là. Alors j'ai encore une fois décidé qu'il fallait que je l'oublie. En mars dernier, soit 2 ans après notre rupture et 6 mois après ma demande en mariage ratée, j'ai été en contact avec lui car nous devions préparer une soirée pour un ami. Je lui ai envoyé un mail pour lui donner la date d'un dîner, il m'a répondu qu'il ne serait pas là, car il partait le lendemain au Brésil. J'ai fait un bond de 3 mètres, je me suis surprise à penser "Il ne reviendra pas, c'est fini", et je suis tombée en dépression. Mon psy m'a dit que mon pb était 100% lié à mon ex, que je n'avais pas oublié, ce qui n'est pas normal, et à m'entendre, il était évident que c'est lui que j'aimais, mais qu'en réalité, je n'aimais pas mon ami actuel. J'aimais mon ami actuel pour le confort qu'il m'offrait, pour "m'occuper" l'esprit, pour faire diversion, pour pouvoir me dire que je n'avais pas tout perdu mais dans l'absolu, je ne l'aimais pas. Au fond de moi, je savais qu'il avait raison, mais je ne voulais pas l'accepter, je ne voulais pas accepter que je m'étais leurrée sur toute la ligne sans m’en rendre compte. Alors j'ai continué avec mon ami. J'ai continué à jouer le jeu de la fille qui a trouvé un mec objectivement bien, avec qui elle peut se marier, etc... j'ai juste oublié que s'il n'y a pas d'amour, ça ne sert à rien... on ne peut pas s'obliger à aimer parce qu'on se dit que ça serait tellement pratique !!
En juin dernier, on a parlé de mon installation dans le Sud. Et là, ça a enclenché la machine infernale. Petit à petit, je me suis rendue compte que, maintenant qu'il n'y avait plus d'obstacles, qu'il fallait foncer, je ne voulais pas foncer. Mon amant est une alarme. Que je sois tombée amoureuse de lui n'est pas le problème. J'ai trop envie de réussir une vie de famille et de couple pour tout envoyer voler parce que je croise un mec qui me plait. Ca fait 2 mois que je suis avec mon amant (mais je le connais depuis bientôt 3 ans), 2 mois que mes réflexions m'ont amenée, de plus en plus sûrement, à devoir me rendre à l'évidence : je n'aime pas mon ami de la façon qu'il faut pour envisager ma vie avec lui. Notre histoire s'est construite sur mon malheur, sur un besoin vital de trouver quelque chose qui marche, qui m'extirpe des griffes de mon ex, qui me permette de me dire que je ne suis pas complètement ratée. Mais objectivement, je pense que mon ami n'est pas l'homme que j'aurais "choisi" si je n'avais eu aucun problème à régler... n'est pas l'homme que j'aurais aimé... Et puis me dire que j'étais prête à le quitter pour mon ex sans hésister me fait sérieusement douter de l'amour que je peux bien lui porter. Pourquoi suis-je restée si ce n'est pas lui que j'aimais ? Parce que c'était sécurisant ? Mais ce n'est pas là-dessus qu'on construit un couple ! Si je n'avais pas eu d'amant, je n'aurais peut-être jamais eu le courage de me poser toutes ces questions, de remettre tout en question, je me serais voilée la face, me disant que c'est mieux que rien, que c'est quand même confortable. Aujourd'hui, je me dis que je ne peux pas continuer à me voiler la face, je ne me leurre plus...
Maintenant, pour ce qui est de mon amant, les choses ne sont pas simples ! En fait, il est un copain (relativement proche) de mon ami... Pourquoi alors on est sortis ensemble ? Je ne sais pas, l'attirance irrésistible, on n'a pas réfléchi beaucoup plus ! Ca fait deux mois qu'on est ensemble. Au début, ça a été dûr, parce qu'on se disait qu'on ne pouvait pas continuer comme ça, ça ne nous mènerait nulle part, notre histoire est impossible et il ne fallait surtout pas qu'on tombe amoureux.
Mon amant, au bout d'un mois, a décidé de mettre fin à notre "suicide". J'étas folle ! J'étais bien avec lui, on prenait toutes les précautions possibles pour que personne ne le sache, pourquoi arrêter (je n'étais pas à proprement parler encore amoureuse)? On a discuté, j'ai exposé mon point de vue (si on veut on peut...), lui m'a dit que s'il n'y avait pas de contraintes, il continuerait c’est clair mais là... puis dans la discussion, il m'a avoué qu'il ne pouvait pas supporter que je me satisfasse de ma double-vie, sans envisager de rien changer, au contraire, j'avais l'air de m'y enfoncer tranquillement. Je lui ai répondu que non, ça ne me convenait pas. Il m'a alors dit "Bon, alors quitte ton ami, et alors dans ce cas, on en reparle dans 6 mois" (pourquoi 6 mois, je ne sais pas, le temps de laisser retomber le soufflé, éviter de se pointer le lendemain de ma rupture avec lui...). Et il m'a invitée à passer des vacances avec lui, avec deux autres amis. On s'est quittés la mort dans l'âme. Il m'a rappelée le lendemain pour m'inviter au ciné, a insisté pour que je vienne en voyage avec lui. Il est parti 10 jours en vacances. Il m'envoyait des messages tous les jours, on n'a pas arrêté. Des messages tendres, ou torrides... Vers la fin de ses vacances, il m'a écrit que je lui manquais, qu'il voulait me revoir, que ce n'était pas prévu... Quand il est rentré, on s'est sauté dessus. Je lui ai dit que j'envisageais sérieusement de quitter mon ami. Il m'a demandé pourquoi, comment, m'a dit qu'il ne fallait pas que je le quitte pour lui, car au début d'une relation, on est toujours émoustillé, mais ce ne sont que des paillettes (il est de plus traumatisé car il a été avec une fille qui avait quitté son mari pour lui, leur histoire s'est mal terminée, dans la rancoeur etc...et ça a fait beaucoup de dégâts...)... je lui ai dit que si je le quittais, c'est que je l'avais mûrement réfléchis, et qu'il ne pourrait pas m'en empêcher... Les jours suivants, il était adorable, très amoureux, très attentif... On est partis ensemble en vacances 1 semaine. Parfait. Un soir, j'ai pleuré dans ses bras, parce que j'étais en train de m'attacher sévère, je ne sais plus ce qu'il m'a dit, un truc toujours dans le style "Il ne faut pas s'attacher à moi, je suis plein de paillettes mais c'est tout...", mais il ne s'est pas enfui en courant.
C'est extrêmement difficile de savoir ce qu'il pense. Si j'en parle sérieusement avec lui, son discours est :"Je ne veux pas être responsable de ta rupture avec ton ami, je ne veux rien avoir à voir dedans. Sinon, si jamais toi et moi ça foire, tu m'en voudras. Attention, tu quittes un homme que tu connais et qui est adorable, mais moi, je ne suis rien, tu sais". Mais il instille des propros contradictoires à tout moment. Il est très joueur, très provoc, une fois, il va me dire qu'il est amoureux, puis après, il va dire que je dois rester simplement son amante sinon c’est pas drôle (dit-il en se marrant sur le ton de la provoc), une fois il va me dire qu'il faut que je choisisse entre les deux, une autre fois que je ne dois pas quitter mon ami pour lui... Je suis incapable de savoir s’il est amoureux, prêt à faire le pas et attend que je quitte de moi-même mon mec tout en me provoquant ou s’il n’est pas attaché, veut juste une relation purement physique (d’amante) avec moi et verrait comme la dernière des catastrophes que je quite mon mec (et alors là, il me provoque de façon sadique). Lui poser la question ne sert à rien, il adore la provoc et il considère l’amour comme un jeu de stratégie où tu ne dois pas dévoiler tes cartes sur la table…
Lundi, je lui ai dit que j'allais quitter mon ami, là, ce soir-là, il m'a re-dit "Je n'y suis pour rien moi, je ne veux rien avoir à voir là-dedans", puis on a discuté, très calmement, il m'a conseillé d'attendre un peu, que ce n'était pas très "stratégique" de partir là, si prêt de notre retour de voyage, que je devrais attendre un peu, et partir un peu plus tard... Le lendemain, il s'est montré distant. Le surlendemain, il m'a écrit des messages mimi, disant qu'il avait déjeuné avec un ami et qu'il y avait une manquante à ce déjeuner... Il m'a invité à dîner "en tout bien tout honneur", j'ai décliné, j'avais déjà un dîner. Il avait l'air vexé, mais il a gardé la face. Hier, on s'est encore envoyé des messages, comme avant, et là, toujours ambigu. Il m'a écrit à un moment "Rappelle toi : je m'efface", ce qui m'a mise hors de moi, on ne peut pas s'effacer et continuer à écrire des messages, être l'instigateur. Alors j'ai répondu : "C'est gentil de me le repréciser... Alors Adieu..." . Il a répondu direct : "Tu viens dormir à la maison ?" Ca c'est quand même trop fort !!! J'ai refusé par une pirouette, il était fou.
Ca lui fait les pieds. Il ne peut pas avoir un discours "Je m'efface. Toi et moi, de toute façon c'est impossible" et me demander franchement de venir, sachant que je suis attachée, que pour moi, ça dépasse l'histoire de cul, l'histoire d'amant. Aujourd'hui, je mets volontairement les distances. Il faut qu'il comprenne. S'il ne m'aime pas et qu'il ne fait ça que pour s'amuser, parce qu'une amante c'est rigolo, il faut qu'il me foute la paix. Et je lui en donne l'occasion. S'il m'aime, il va devoir me le prouver et rattraper toute la défiance que j'ai. Aujourd'hui il continue à m'envoyer des messages, à me chercher...
En même temps, à sa place, je mettrai l'autre en porte-à-faux pour être sûre que s'il quitte son amie, c'est pas parce que je lui offre la garantie d'être là. Pour qu'il prenne un risque. Cet homme a un statut social élevé, bcp d'argent, il a intérêt à faire attention aux motivations des personnes qui l'entourent. Rencontrer une fille qui quittera son mec uniquement parce qu'il est là et qu'elle est sûre de ne rien perdre, c'est douteux. Je comprends qu'il ai besoin d'être sûr que je ne quitte pas mon mec (avec qui je pourrais être très bien) uniquement parce que j'entrevois qqchose de mieux... En tout cas, à sa place je ferais cela. Mais bon, ça se trouve il s'en fout de moi. Mais je le remercierais presque d'avoir ce comportement, car je veux effectivement quitter mon ami parce que ça ne va pas, en acceptant complètement de me retrouver seule, en l'imaginant très bien.
Mais il y a plein de zones d’ombres.
Maintenant, ça n’empêche pas qu’il faut que je rompe, quand, je verrai... Je vois mon ami ce week-end, on verra bien. Si on ne peut pas se supporter et qu'on s'engueule à longueur de journée (comme le we dernier), ça risque aller très vite...
Mais mon ami sent le vent tourner. Je pense qu'on lui a mis la puce à l'oreille. Pour tout dire, je me demande même si ce n'est pas mon amant qui aurait soufflé au colocataire de mon ami qu'en ce moment, je ne suis pas au max avec mon mec... Encore un truc stratégique ou bien essai-t-il d'éviter absolument que je quitte mon ami... ? Conséquence : cette semaine, mon ami m'a appelée complètement surexcité, m'annonçant en claironnant qu'il m'invite en voyage cet hiver ! Qu'il adore les voyages (faux), qu'il adore les fiesta, aller en boite (faux). Je précise qu'il ne m'"invite" pas en voyage car c'est moi qui devrais payer ma part. Il prend l'initiative, c'est lui qui choisit la destination (surprise), bref, grand seigneur, mais quand il faut passer à la caisse, là, il disparaît... Il me prend pour une idiote ou bien ?? J'ai l'impression de me faire acheter. On a dû lui dire de se bouger un peu, de m'emmener en voyage s'il veut me garder... il saute sur l'occasion dès le lendemain, devant ma suspicion il prend l'air "je suis un mec formidable, j'ai toujours adoré les voyages, J'AI eu cette idée formidable tout seul"... Mais moi aussi je suis capable de dire "On part en voyage cet hiver", c'est ce que je me dis depuis toujours !! Et lui arrive, comme s'il venait d'avoir une idée sensationnelle et me faisait un beau cadeau. Il m'offre juste son accord pour partir en voyage comme je le souhaitait, rien de plus, mais en plus, il essaie de me berner en faisant passer ça comme sa super idée, son grand cadeau !! Ca m'a déçue. J'aurais préféré qu'il m'offre un tout petit we, pour lequel il aurait vraiment eu l'idée...
Donc, oui, il sent le vent tourner, mais plutôt que d'être attentif et de s'impliquer pour me reconquérir, il me balance tout en bloc à la figure, et démerde-toi. Mais si ça a une grande portée starlette (Chérie je t'emmène en voyage ! Mais tu paies... Chérie on sort ce soir ! Mais démerde-toi pour trouver le restau…), derrière, il n’y a toujours rien…
Je ne sais pas comment je vais lui dire, et ça me stresse à un niveau compet’. Il ne faut pas que je sois blessante, mais il faut que je sois honnête (enfin, je vais peut-être éviter de lui dire que j’aime son pote…)… et ce n’est pas toujours évident de mettre les mots sur les choses tout en veillant à ne pas blesser…
Voilà… on verra bien lundi.
J’espère que pour toi, les choses vont s’arranger. Je trouve toutes tes décisions extrêmement courageuses, et je crois que tu as raison. Tu as raison de refuser de t’enliser dans cette relation sans que rien ne change. Moi à un moment, j’avais pensé à continuer comme ça, mais non, je ne veux pas, et quelque part, même si c’était complètement malhonnête, quand mon amant m’a dit de choisir, je l’ai adoré ! !
Donne-moi de tes nouvelles, dis-moi si tu es allée le voir. A mon avis tu devrais, qu’il sache que tu penses à lui dans ce moment qui est peut-être très dificile pour lui…
A bientôt Kat.