Comment rompre ?

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baliser (toute) sa vie...

#98 Posté le par DCF__9146
Il ne faut pas que tu te ressaisisses, tu n’es coupable de rien ma bichette ! Il faut que tu adaptes tes réponses aux siennes (et vice versa mais lui, faudra qu’il trouve quelqu’un d’autre que moi pour lui dire ! Toi par exemple !) Voilà un homme qui balise, dans les deux sens du terme ! Il balise de te perdre, il balise de ses propres réactions (c’est quoi ce trip «c’est mal, c’est pas bien ! » On est chez Dark Vador, il a peur de basculer dans le coté obscur ? ) et il balise au point de vue matériel au sens où il pose des règles «tu poses ta serviette là ! » (Avec moi il craquerait le pauvre, y’a pas plus bordélique ! ! !), ce qui le rassure…On ne peut pas tout rapporter à soi, c’est pas le but de l’échange mais ça me fait réfléchir sur ma propre relation avec le père de mes gosses, qui hurlait de mon coté foutoir ! Du coup j’étais stressée et j’en rajoutais un max. dans le rangement, je passais ma vie à ranger tout en vivant dans un bordel permanent ! Ce qui l’angoissait encore plus…Avec le recul, il eut été plus facile pour nous deux que l’un admette que son goût de l’ordre témoignait d’une angoisse extrême et que l’autre puisse lui répondre ! Mais je n’étais pas prête à lui faire dire, prise que j’étais dans ma propre névrose «tu seras wonder woman ou rien ! », « Tu seras parfaite pour lui ! C’est ça l’amour ! » Avec le kilométrage, je vois un peu mieux le piège dans lequel nous nous étions fourrés… D’ailleurs avec le chat c’était encore pire ! Car j’étais toujours dans le même schéma, bien qu’il n’exige rien…et comme il était très cossard sur les taches ménagères, ça le culpabilisait encore plus ! Pffff, qu’est-ce qu’on se prend la tête quand même !
Ça serait bien aussi que tu puisses bosser un peu sur toi, tu en avais parlé…juste pour que cet homme ne se sente pas écrasé d’une mission impossible, car il a l’air un peu fragilou quand même (mais je me trompe peut être) le fait que tu attrapes la Rouennite aiguë quand tu dors loin de lui n’a rien d’anodin…Un couple «béquille contre béquille » n’est pas équilibrant, c’est pas ça l’amour…je te redis ce que l’homéopathe m’expliquait quand je lui ai parlé de mes troubles de conscience concernant mon camarade d’ailleurs…Elle a raison et c’est sûrement pour ça que j’étais d’une telle humeur hier !
Enfin, ça aussi ça va mieux…le réparateur a enfin réparé le lave vaisselle, non sans devoir éponger une magnifique mare dans la cuisine, ce qui a fait dire à mon cadet décidément plein d’humour «césar a vraiment franchi le Rubicond ! » (l’homme se prénomme césar…)
Mon collègue n’a pas pu venir très tôt me voir et nous n’avons que très peu travaillé mais je n’étais pas trop angoissée de le voir et lui pas trop gêné ! Je crois que nous sommes arrivés aux mêmes conclusions et que ça nous soulage bien tous les deux !
Je suis très fatiguée aujourd’hui (je ne dors pas assez), et à un moment j’ai un peu envoyé paître un élève devant lui, il en a eu l’air surpris et légèrement désapprobateur…Je me suis dit que cet homme là aussi, m’idéalisait un peu trop, et que même pour une relation amicale, c’était bien de remettre les pendules à l’heure : oui je peux être impatiente, fatiguée, un peu flemmarde (profitant du beau temps je les ai envoyés faire un tour dans la cour)…c’est humain !
N’oublie pas toi aussi de monter dès le début à ton nounours que tu n’es pas wonder woman, si tu lis le fameux bouquin dont je te parlais «n’y a-t-il pas d’amour heureux ? » de Guy Corneau édition j’ai lu, tu comprendras ce que je veux dire par là….
Ma fatigue nous renvoie à notre arme/défense/point faible commun : la somatisation. Moi, tout à l’heure, après avoir vu mon pote, j’étais épuisée comme après un marathon ! Pendant la période de mon divorce c’était pareil et ne parlons pas de l’état dans lequel j’étais au printemps dernier ! Sachant ça, j’ai décidé de dorloter un peu mon petit corps…je ne sais pas si tu y es prête, moi avant d’arriver à ça, j’ai eu deux enfants en deux ans, deux divorces, une hospitalisation, une dépression et j’en passe…mais je veux croire qu’il y a moins tête de bois que moi ! Il y a pire aussi : Ce matin je regardais une de mes collègues avec compassion : cette femme vient travailler avec 38°5 de fièvre, refusait de boire un café alors que je lui offrais de la remplacer et s’obstinait à traîner les engins de gymnastique au gymnase alors qu’elle était manifestement épuisée…dans ces cas là, je me demande de quoi la personne veut se punir…avant de me rappeler que j’ai été aussi presque comme ça !
Dans cette idée là, ce n’est pas mal de changer de job, avec ton chéri pour boss, tu t’enfonces complètement dans le trip de la femme et collaboratrice parfaite !
Allez, gros dodo avec Nounours ! Moi j’ai fini ma journée aux urgences : il semblerait que mon fils aîné souffre d’une hernie…manque de pot m’a-t-il fait remarquer avec humour (lui aussi il est très drôle !) ce n’est pas Georges Clooney qui est venu l’examiner ! « Tu vois maman, pourtant je mets toutes les chances de ton coté ! »
Gros bisous ma belle Onyx !
belette

Qui disait "Il faut y croire ?"

#97 Posté le par DCF__0015

Bonjour ma Belette

Bon, manifestement, je n'ai pas attrapé de virus à Rouen, vu qu'aujourd'hui ça va bien, mais c'était bizarre ce truc, à mon avis je devais vraiment somatiser un truc.

Hier j'ai vu mon chéri, j'ai dormi avec lui cette nuit, et j'adore dormir avec lui, il me calme. Le sentir à côté de moi en train de dormir me calme.
Mais, bon, même si je ne suis plus angoissée comme avant à me demander où on va, même si je n'ai plus cette forte impression de marcher sur un un fil de funambule avec lui, il y a quand même des choses qui m'étonnent chez lui, ou dans ce comportement, et c'est là que je me dis que dans ce cas, moi, je dois être une terrifiante énigme pour lui.
Hier après-midi, je lui ai demandé s'il était à Paris le soir. Il m'a répondu oui, devant le match de foot. Du coup, je n'ai rien répondu, je n'avais pas envie de regarder le match de foot, il ne me proposait pas de venir chez lui, alors je suis rentrée chez moi faire ce que j'avais à faire, et je me suis dit que je l'appellerais à la fin du match. Une bonne demie heure avant la fin, il m'a envoyé un message pour savoir où j'étais. C'est vrai que moi je savais qu'il regardait le match mais lui n'avait aucune idée de l'endroit où j'étais. Je ne lui avais rien dit. Je l'ai appelé et je pense que quelque part, et ça paraîtra fou, je pense que je lui fais un peu peur, ou que je l'intimide. Du coup, il devient un peu agressif, un peu "ignorant", par défense. Là, par exemple, je l'ai appelé, lui ai demandé comment ça va, puis je lui ai demandé s'il était chez lui, s'il était seul... Je lui demandais ça avec un air léger et enjoué, et lui à la limite, s'il se monte les mêmes films que moi, peut penser :"Elle me demande ça, mais si elle n'a pas répondu à mes messages et est chez elle alors qu'elle aurait pu venir ici, c'est qu'elle s'en fout et elle me nargue, elle n'a aucunement l’intention de venir, je vais être humilié ». Il m’a répondu un peu « distant » que oui, il était chez lui tout seul, enfin seul ! ! Alors je lui dis : « Ah, ENFIN seul… dommage, je voulais venir… », et là, il m’a répondu : « Ah ben ouais d’accord, si tu viens en tout bien tout honneur… ». Il commence à m’énerver avec ses allusions à la con… Qu’est-ce qu’il faut que j’en pense moi ? ? Bref, je dis, ok je viens, et après je réfléchis et je me dis, mais non, je n’ai pas du tout envie de venir en tout bien tout honneur, c’est quoi cette histoire à la noix ? ? Alors je rectifie, lui expliquant qu’en fait non, je ne vais peut-être pas venir, parce que je n’arriverai pas à rester en tout bien tout honneur. Il me dit «Ohhh… si tu as envie d’être fatigante, sois fatigante… Comme tu veux, c’est à toi de voir, tu viens ou tu viens pas… ». On est vachement aidé avec ça ! ! Bref, j’ai décidé d’y aller. Je me suis demandée si je n’étais pas un peu idiote. Arrivée chez lui, il m’a ouvert la porte, et m’a fait une remarque gentille, comme quoi je n’avais pas ENCORE les clefs de l’appartement, et du coup je rentre comme une petite souris… ouiiii… alors, oui, effectivement… en 5 secondes, on a fait un bond phénoménal… mais justement, je me demande toujours s’il dit cela comme autant d’invitations et de messages (« On va se marier », « Dans le futur appart il nous faut… », « Tu n’as pas encore les clefs… ») ou si au contraire, dans ce cas précis, il souhaitait mettre l’accent sur le fait que, ben ouais, entre nous et un vrai couple, il y a une différence : les clefs… Tu dois penser que je suis bizarre…
Après, il m’a prise dans ses bras, c’était agréable…
Et quand on est partis se coucher, il a fait sa tête de lard. Il veut que je lui fasse un massage mais s’offusque que je lui fasse un bisou… il veut que je lui fasse un massage et fait deux-trois remarques acerbes (pas importantes) ou quasi-méprisantes qui donnent surtout envie de lui foutre des claques, il veut que je lui fasse un massage et quand je lui demande aussi de ma gratouiller le dos, il fait la moue, pas emballé… moi, ça m’a énervée, j’ai arrêté mes petits massages et je lui ai dit qu’il était, disons, désagréable. Bon, ça s’est arrangé, il m’a fait un gratouillis. On a éteint la lumière, il m’a prise dans ses bras, m’a embrassée, c’était top. Mais j’ai quand même l’impression d’être sur des montagnes russes… On a fait un câlin, et après il m’a dit « Bon, ok, c’est très agréable mais normalement ça ne se fait pas. C’est pas bien ce qu’on fait ». Et voilà, ça recommence… Ca ne se fait pas, c’est-à-dire qu’un patron n’est normalement pas censé coucher avec son employée (cela dit, je ne peux pas lui reprocher de dire cela, il a complètement raison). Il s’est marré et a dit « je devrais peut-être penser à écrire un bouquin moi, sur comment motiver son personnel, une recette infaillible ». Je l’ai stoppé net en lui précisant qu’en l’occurrence, il faisait tout le contraire de le motiver en ce qui me concerne. Alors, je ne sais pas… dit-il cela pour toujours ériger cette satanée barrière, peu importe que ça m’énerve quand il dit ça, ou bien parce que effectivement, « ça ne se fait pas », et qu’on ne peut pas continuer indéfiniment ainsi, et donc il espère que je vais prendre le taureau par les cornes pour qu’on ne soit plus dans l’illégalité, c’est-à-dire penser à me barrer de mon job (seule solution en effet). J’y pense déjà, il ne le sait pas, parce que ce n’est pas évident de dire à son patron qu’on pense bientôt démissionner… d’autant que si l’histoire se termine demain, je ne suis pas certaine que je voudrai me barrer. Je devrais peut-être lui en parler en fait… Ne pas attendre que les choses deviennent + sérieuses, car c’est peut-être ça qui va les bloquer… Ne pas attendre qu’il m’en parle franchement, car ce n’est pas évident pour lui de me dire «Je sais bien que tu adores cette boite, mais il faut que tu démissionnes, sorry… »…
Ce matin, ferveur de mon chéri dans la salle de bain : « Bon, voilà ce qu’on va faire à partir d’aujourd’hui, moi je vais mettre ma serviette de bain là, et toi, tu mettras la tienne sur ce portant là. ». Si c’est pas une invitation ça… Mais je n’arrive toujours pas à l’intégrer ! ! Il faut me faire des électrochocs à ce niveau non ? ? Pourquoi je crois si peu en cet homme, pourquoi je n’arrive pas à croire qu’il peut être en train de me faire une vraie place ? Un rejet ? La peur ? Il faut que je me ressaisisse

Gros bisous