Je vois en effet que ta vie est pas beaucoup plus reposante que la mienne. 'est marrant c'est "propension" que tu as à vouloir tout régenter, à vouloir avoir un contrôle (actif ou passif) sur tout. J'ai tendance à être un peu pareil (je me mêle de tout comme si j'étais le sauveur ou comme si j'avais une expertise dont personne ne peut se passer !!) et j'ai un peu appris à calmer ça grâce à mon boulot dans lequel je suis bien obligée de déléguer à mes juniors. Au début, c'était pas fastoche, car ils faisaient des choses, à leur manière, et je voulais tout savoir, dans les détails, donner mon avis sur tout, ce qu'il faisait, comment il le faisait, comprendre où ils avaient trouvé les datas, toutes les étapes qu'ils avaient suivies... et je me suis rendue compte que c'était tout simplement impossible (par manque de temps) et débile (dans ce cas, autant faire le boulot toute seule). Qu'il étaient capables de faire aussi bien que moi, même mieux, peut-être moins bien ? Et qu'il fallait accepter cela : avoir confiance en l'autre, lui accorder cette confiance, se réjouir de réaliser que les autres peuvent faire mieux sur notre terrain ou bien accepter que les autres font des erreurs qu'on trouve nous inconcevables... Chacun suit son chemin...
Je suis assez heureuse que tu partages avec moi cette idée que mon Chéri (écrire Chéri aujourd’hui, me paraît incongru voire déplacé… c’est dire comme l’heure est grave…) me maltraite. Car parfois, je me demande en effet si objectivement il me maltraite ou si c’est moi qui ne comprends rien à rien. Ce qui me plonge dans un désarroi immense : je me dis, bon, ça ne me plaît pas, il n’est pas gentil mais avait-il le choix ? Le fautif, en conclusion, c’est lui (il EST méchant) ou c’est moi (JE le RENDS méchant) ? Dans le fond finalement, je me demande si ce n’est pas les deux, et on rejoint là ton concept du « miroir » finalement.
Oui, indubitablement, il me maltraite, c’est un fait :
- mes signes d’affection sont accueillis souvent de façon neutre, on pourrait même penser glaciale (pas de réponse en face) voire carrément refusés (« Bah les pattes ! » « C’est interdit ça », « Tu empiètes sur mon espace vital ! ! » « Ok pour un petit massage mais tu ne seras pas collante, hein ? » etc…), et pourtant, je suis loin d’être le genre de fille à étouffer mon partenaire sous l’intimité, donc comment veux-tu que j’y comprenne quelque chose moi ! !
- je me prends même régulièrement des scuds caractérisés dans la tronche (« Je vais dîner avec une de tes rivales… », « De toute façon, qu’est-ce que je raconte, elle ne peut pas te prendre ta place, tu n’as pas de place», « Notre relation n’est que pure camaraderie, non ? »),
- il prend, il prend, il demande même, mais par contre, ça ne lui viendrait pas (ou alors, si rarement) à l’idée de donner à son tour, que ce soit spontanément ou bien sur ma demande (puisque j’ai cru comprendre que pour avoir, avec lui, il n’y a qu’un seul moyen, c’est demander… sauf que ça marche pour lui mais pas pour moi). Je vais chercher les ptits dej, lui ça lui est totalement inconcevable d’aller les chercher pour moi. Je lui offre un bouquet de fleurs, des cravates… il n’a jamais ressenti l’envie irrépressible de me faire un petit cadeau à son tour (et quand je lui ai offert les cravates, il m’a quand même dit « Merci mon chat, mais je ne suis pas sûr de les mériter… », ce qui ôte toute envie d’y revenir…). Il reconnaît qu’il me mène la vie dure, qu’il pourrait être plus attentionné, plus chevaleresque… j’attends toujours… Comme si je devais « payer » pour être avec lui. Il ne me fait peut-être pas de cadeau car à l’inverse il aurait l’impression de « payer » pour être avec moi, l’impression de « m’acheter » et en même temps de prendre comme un engagement avec moi (acheter et payer c’est accepter implicitement le contrat de vente…). Ce qui est assez désorientant, c’est qu’en même temps, il a déjà parfois l’impression de donner beaucoup…
Alors après, on pourrait, en marge de l’établissement de ces faits, essayer de comprendre POURQUOI il est comme ça :
- Soit il ne m’aime pas du tout, et dans ce cas, ok, il joue, il cherche un peu d’intimité pour combler son besoin, mais il érige des barrières claires partout pour que la limite ne soit jamais franchie, qu’on en reste surtout toujours à l’étape 1… et il peut démentir ou minimiser au besoin ces barrières, faux-cul de première (« Ah mais non… j’ai envie qu’on continue… d’accord hein… » ou « Ooooohhhh… tu n’as pas d’humour »…) pour garder le beurre… mais histoire que je reste quand même à ma place et que je ne m’emballe pas, il fait des piqûres paralysantes régulières sur le mode « Tu n’es rien pour moi ». Watzlawick appelle ça le discours paradoxal, dévastateur chez les enfants, mais manifestement aussi encore chez les adultes, quand on voit l’effet que ça a sur moi (les parents qui disent « Viens ici ! » et une fois que l’enfant est là, disent « Mais qu’est-ce que tu fais la ? ! »)
- soit il est FONCIEREMENT méchant, sadique et tordu, ou bien traumatisé par je-ne-sais-quoi (ses histoires anciennes, ou bien je lui fais peur ? ?), et quoi que je fasse, quoi que je dise, il sera toujours comme ça, je n’y peux rien. Ou peut-être que si, mais le boulot est énorme, et c’est peut-être aussi un boulot de psy plus que de petite amie… Il me repousse parce que le contact ou l’intimité lui fait peur, il m’envoie des petites phrases assassines juste pour se marrer – très très drôle en effet, ah ah ah – ou pour me faire peur et m’avoir sous sa coupe, en me maintenant constamment dans l’ombre de la peur et la peur de l’ombre (de la rivale, de la mienne dans le miroir instillant toujours le doute…) ou parce qu’il ne sait pas dire autre chose, parce qu’il ne sait tout simplement pas se comporter autrement (alors qu’un être normal dirait à sa chérie « Viens-là ma douce », lui envoie «Bah les pattes ! ! »… il sait qu’il est un être potentiellement comblé, mais il ne veut pas vivre la vie du mec comblé). Là peut-être que son discours paradoxal est involontaire voire même inconscient (il ne se rend peut-être pas compte qu’il me dit d’un côté « Sois là avec moi, j’ai envie de te voir » et qu’une fois que je suis là, il m’envoie un message qui ressort comme « Dégage ! Tu ne devrais pas être là ! »).
- Ou bien son comportement est VOLONTAIREMENT « méchant » et provocant à mon endroit, parce qu’il souhaite me faire réagir, il aimerait savoir ce que je pense, ce que j’ai dans les tripes, puisque je ne parle pas, je garde tout pour moi ou parce que c’est sa façon de fonctionner. Plutôt que de me demander tout simplement ce que je pense, entre humains cérébrés soucieux d’établir une bonne communication, il a choisi la méthode « Opération Coup de poing » : j’envoie un scud nucléaire, ça devrait la faire réagir. Il a raison, mais pas dans le bon sens… A cela, s’ajoute peut-être une croyance selon laquelle me mettre en confiance et me témoigner de l’affection pourrait biaiser ma réponse (elle m’aime parce que je l’aime… ce qui ne me paraît pourtant pas complètement crétin…) : il préfère la jouer assassin, comme ça, il est certain que si, en réponse à une perle du style « Tu n’as aucune place dans ma vie ! », j’ose quand même lui dire : « Mais je t’aime mon Amour », ça ne sera pas de son amour pour moi dont je serai amoureuse (puisque nulle trace…) mais bien de lui ! ! Ce genre de test peut être très efficace et je serais tout à fait capable d’y avoir recours, mais une fois de temps en temps seulement. Là, oui, je peux être suffisamment en confiance pour lui dire « Meuh si, bien sûr que si j’ai une place dans ta vie ! ! », mais quand ces phrases assassines commencent à jalonner douteusement toute la relation, tout le temps, comme un mode de communication à part entière, quand elles deviennent des piliers sur lesquels la relation se construit (il faut bien construire la relation sur ce qui s’y passe et ce qui s’y dit…) ça la pourrit, tout simplement…
Et c’est alors là qu’on en vient au fameux miroir.
C’est marrant que tu m’en parles car j’ai lu aussi l’autre jour un article psycho sur l’impact de notre propre estime de nous sur l’estime que les gens se font de nous… En gros, pas de mystère, et ça détruit un mythe qui laisserait croire qu’on peut trouver notre valeur chez les autres : les autres ne nous « révèlent » pas, ils ne nous façonnent pas, ils ne font que renvoyer l’image qu’on leur donne. Exactement ce que tu dis dans ton message. L’image qu’ils ont de nous est tout simplement celle qu’on leur demande d’avoir ou la seule qu’on leur permet d’avoir. En gros, on leur dit « Voilà qui je suis et ce que j’attends qu’on fasse de moi / ce que tu peux faire de moi » et l’autre en face applique à la lettre nos consignes. Ils suivent le mode d’emploi qu’on leur fournit, tout simplement. Donc, si quelqu’un est méchant avec nous, c’est fort possible que quelque part, on lui « demande » dans notre mode d’emploi d’être méchant.
C’est la spirale infernale ou vertueuse, selon le sens dans lequel elle est entamée et selon la capacité de chacun à reconnaître ses limites.
Dans le cas de mon chéri et moi, qui a commencé le premier, on s’en fout, mais les faits sont peut-être là : je suis fermée comme une huitre, donc lui me provoque pour me faire réagir, or moi, j’ai besoin de beaucoup de confiance pour m’ouvrir, conséquence je me ferme encore plus, donc lui provoque encore plus… on en arrive à un point où je suis complètement bloquée, lui encore plus cruel, moi haineuse de sa cruauté et lui lassé de mon autisme… On peu commencer un échelon au-dessus, on arrive au même résultat : il me provoque pour se marrer, moi ça ne me fait pas tant marrer parce que je suis hyper-sensible et en fait ça me tétanise et je me ferme comme une huître là où je commençais à m’ouvrir, etc…
Tout ça ne fait pas le point : nous sommes deux empotés l’un face à l’autre : moi je ne dis rien (donc lui se voit contraint de construire une relation sur RIEN) et lui m’envoie des saloperies régulièrement (je suis contrainte de construire sur un mélange de belles déclarations versus des phrases destructrices et peu de gestes gentils) et plus ça va, plus ça s’empire… Le problème, c’est que j’ai beau lui demander d’arrêter de dire des choses comme ça, il ne le fait pas (« Oooohhh mais tu n’as pas d’humour »…), donc moi je ne m’ouvre pas… Ou bien peut-être qu’il le fait, mais il n’est pas très endurant, donc au bout de quelques jours, bloum, alors que je commençais à me sentir à l’aise, il me renvoie un scud…
Je vis sur un truc bancal où je n’arrive pas à m’exprimer, et les jours s’enchaînent et même si physiquement on est plus proche (on se voit plus souvent, plus systématiquement, sans avoir à se poser quarante milliards de questions…), j’ai l’impression qu’on s’éloigne proportionnellement toujours plus en terme d’intimité.
Bref, c’est quand même terrible cette histoire… comment estimer dans quelle mesure il faut que je fasse des efforts, dans quelle mesure je n’ai pas à en faire (ma question peut paraître débile, mais pourtant, je me la pose tous les jours…) ? Comment savoir dans quelle mesure la situation dans laquelle je me trouve aujourd’hui est imputable à mon comportement ?… Mon chéri n’est pas au max, mais n’est-ce pas simplement l’expression (même inconsciente) des difficultés qu’il a avec moi ? C’est un peu là où j’en suis rendue aujourd’hui, et ce n’est pas facile…
Maintenant, c’est sur que si je veux que les gens me respectent et soient aimables avec moi ou ne soient pas, il faut que je commence par leur envoyer le mode d’emploi approprié.
Donc, voilà, je dois afficher un mode d’emploi sur mon front assez clair qui détaille ce que je veux qu’on fasse de moi et comment y arriver et ce que je ne veux pas qu’on fasse de moi… Et si ça ne marche pas, si les personnes en face sortent du mode d’emploi, zip zap… Il ne faut pas être trop indulgente finalement… on ne gagne absolument rien, par contre on renie ses valeurs et ce qui est important pour nous, on brouille complètement les pistes, on dit en quelque sorte « Bon, ok, y’avait un mode d’emploi mais bof en fait non, y’en a pas, allez-y, bafouez-moi, marchez-moi dessus, insultez-moi, je m’en fous, je ne suis qu’une merde… » (pas très motivant en plus pour le mec en face…) et on laisse aux autres la possibilité de faire de nous n’importe quoi ; Ce n’est pas pour autant qu’ils vont en profiter, seulement et si on ne leur donne pas de guidelines, ils sont paumés, et ils seront les premiers à le déplorer… COMMUNICATION que je dis (et depuis le temps que je le dis… je n’ai pas fini de me casser le nez toujours sur les mêmes problèmes…)
Hier en fin d’après-midi, il m’a envoyé un message pour savoir où j’étais le soir. J’ai répondu que j’étais à Paris. Plutôt que de me répondre : Bon, super, on se voit ? Il a répondu « Moi aussi… ». Je lui fais peut-être peur, oui. Au point qu’il n’ose pas dire qu’il veut me voir ? Alors j’ai répondu à mon tour (avec tous ses échanges de messages, il était 20 heures) : « Ca me donne une idée… ». Là, alors, il a lâché le morceau et je n’ai pas été déçue du voyage : « Amène-toi si tu veux… » . Non mais comment il me parle ? ? ? Il aurait pu écrire « Raboule tes grosses fesses », ça n’aurait pas été pire… J’ai répondu par une simple suite de ? ? ? ? et là, il m’a appelée direct. Je lui ai expliqué avec le sourire que présentée comme ça, son invitation me laissait quelque peu… dubitative… Bon il s’est marré, on a plaisanté… mais c’est toujours la même chose finalement… on rigole on rigole, mais ça me reste quand même là (en travers de la gorge) et ça finit par s’accumuler, au lieu d’être évacué, et plus le temps passe, plus je suis à cran… et m’énerve sur chaque nouveau « pas de travers ». Et là, accroche-toi au bastingage, il s’aperçoit, affolé, qu’il n’a pas rendu le DVD du film qu’on a vu dimanche soir et alors il me demande, ne doutant absolument de rien : « Tiens, et tu pourras ramener le film au vidéo-club ? » (qui est exactement à 2 pas de chez lui). Heureusement que j’étais déjà assise dans ma voiture et bien arrimée avec la ceinture de sécurité, parce que j’ai cru que j’allais tomber tellement je n’en croyais pas mes oreilles ! Non mais il me prend pour qui ? Sa mère ? Sa bonne ? J’ai sincèrement éclaté de rire en fait, tellement je n’en revenais pas, et je lui ai fait remarquer qu’il était vraiment tranquille lui ! Pourquoi j’irais ramener la cassette, moi. Il ne peut pas y aller, là ? Et il a commencé à « pleurnicher » sur le mode « Y’en a marre… pourquoi les gens sont si méchants ?… Je dois toujours tout faire, moi… et personne n’est reconnaissant ». Je lui ai dit d’arrêter son char, parce qu’en terme de « celui qui fait toujours tout », comment dire… j’ai quelques petites idées, mais en l’occurrence, j’arrête là car je déteste entrer dans ce genre de débats du « J’ai fais ci, j’ai fais ça, au total plus que toi ». Bon, il s’est marré et m’a dit de venir vite. Il n’empêche : arrivée chez lui, il m’a montré le DVD sur le bord de la table, il avait probablement encore l’espoir que je fonce au vidéo-club ! J’ai posé ma main sur le DVD et je l’ai fait glisser, tomber par terre, et j’ai regardé mon chéri avec un grand sourire (pas le sourire carnassier vengeur, juste un grand sourire content). Il espérait bien que j’allais finir par céder ! ! Moi je m’en fous complètement d’aller au vidéo-club, mais justement, je ne comprends pas bien ce qu’il cherche en me demandant d’y aller ? Il aurait eu plus vite fait d’y aller, mais bon… Ca m’aurait bien sûr fait plaisir de lui faire plaisir, mais c’est bon, c’est toujours moi qui, alors stop, à la fin, il ne va même plus se rendre compte de tous ces gestes gentils que je fais, il va finir par trouver cela normal ! !
Bref, on a préparé un petit dîner. Il m’a dit qu’il était retenu à dîner jeudi et vendredi soir. Avec deux rivales. Je peux commencer à trembler.
Là, je suis face à une problématique que je ne sais comment résoudre.
D’un côté, je me dis que tout est peut-être à prendre au premier degré et dans ce cas, ce mec est fou.
De l’autre côté, je me dis qu’il ne peut pas être assez tordu pour me dire cela si je devais réellement commencer à trembler. S’il y avait un véritable risque. Il irait dîner avec les minettes (l’une est une amie de longue date, l’autre une fille qu’un de ses potes lui avait présenté lors d’un dîner, la fameuse pour laquelle il m’avait dit un jour « J’ai dîné avec une fille top, gnagnagna… » et je lui avais répondu « Ben alors, pourquoi c’est avec moi que tu dînes ce soir et pas avec elle ? ») sans trop s’étendre sur le sujet devant moi. Il le fait pour entretenir le mystère et la crainte, me montrer que je ne dois pas penser que c’est acquis, il y a de la concurrence… Je le pense d’autant plus que ce matin, je lui faisais des petites caresses pour le réveiller, et alors qu’il disait qu’il irait bien chez le coiffeur aujourd’hui, je lui ai dit « Tu as raison, il faut être au top pour tes rendez-vous galants… ». Je ne sais plus ce qu’il a répondu, toujours est-il que je l’ai regardé avec une moue joueuse et il m’a dit « Ben attends… les moches aussi ont droit à l’amour d’un bel homme ! ! ». Donc il les trouve moches. Bien. Là où ça se gâte, c’est que, blessée (en ce moment je suis sur les nerfs 24h/24) qu’il passe 70% de ses discussion à me parler de notre histoire qui n’est que simple amitié et de toutes les rivales qui sont à la porte (même si ce n’est que de l’humour… ça devient de l’humour lourd) j’ai répondu « Et il n’y a que les moches qui y ont droit… ». Il a fait une drôle de tête, je crois sincèrement qu’il a été un peu blessé, il a détourné le regard et dit « Va comprendre… ». Ca a jeté comme un froid…
Je suis désolée de ce que j’ai dit, ce n’est pas malin, mais voilà, voilà où j’en suis rendue… et ça me rend malade… j’ai l’impression d’une descente aux enfers, comme si on était sur une pente savonneuse en train de glisser sans réussir à se rattraper… et le pire c’est que c’est nous qui savonnons la pente…
Gros gros bisous.