Je suis désolée de tant de temps d’absence : cette histoire avec mon chéri aait pompé une telle énergie que j’avais quand même fini par accumuler un retard monstre dans mon boulot qu’il a bien fallu que je rattrape à un moment donné ! ! Ce n’est pourtant pas l’envie qui m’a manqué de t’écrire des petits mots, mais j’avais carrément mis le haro total sur internet… aujourd’hui que je suis enfin moins à a bourre, je reviens vers toi, car discuter avec toi est un bonheur qui illuminait mes journées et qui m’a manqué.
Comment vas-tu depuis la dernière fois ?
Pour moi, ça va ça vient, mais ce n’est pas encore le nirvana (et d’ailleurs, je crois décidément que la route sera vraiment longue pour y arriver).
L’automne me met raplapla, je crois que tu as raison, je dois faire de la dépression saisonnière, car tous les ans, c’est excatement la même chose, quoi qu’il arrive dans ma vie à côté, donc ça doit être le mois d’octobre (et les 6 qui vont suivre ! ! ) qui me file des boutons. Tu as raison, il faut se chouchouter pendant cette période, s’acheter des trucs pour nous faire plaisir, pour entrer dans l’hiver dans la joie et la bonne humeur !
A part ça, côté cœur, c’est les montagnes russes, comme d’hab, sauf que là, ça commence vraiment à m’épuiser, non pas que je n’aime pas les sensations, mais mon chéri ne se donne pas beaucoup de «mal » pour me faire du bien… dans ces conditions, j’en viens à me demander pourquoi je reste finalement, qu’est-ce que j’espère ? Depuis mon dernier message, ça allait plutôt bien, on entrait dans une phase de « stabilisation » : peu à peu les questionnements se faisaient plus rares, l’histoire prenait une tournure un peu plus officielle, tout au moins dans nos têtes. Alors qu’avant on était toujous à penser que le lendemain, rien n’était sûr qu’on se voit, là, c’était devenu une évidence, le tout étant de savoir plutôt à quelle heure (sauf cas où l’un des deux a un dîner ou quelque chose). Le week-end du 28, je ne l’avais pas beaucoup vu, j’avais un mariage le samedi, ma sœur était à Paris ce week-end là donc j’ai déjeuné chez mes parents le dimanche (mon chat devait bosser, donc ça tombait bien) et on s’estretrouvé le dimanche soir. Très tendre. Le lundi, on est partis bosser tous guillerets, il avait une semaine infernale de déplacements partout en Europe, il m’a dit « Je ne suis pas là pendant 4 jours, on s’appelle, ou on s’envoie des mails ? ». On s’est appelé, envoyé des messages, il est revenu le mercredi soir, et on a passé la soirée ensemble, top, on s’est revu ensuite vendredi soir, top aussi. Samedi matin, il a encore sorti son discours selon lequel notre relation est pure camaraderie, m’a dit « Tiens, la semaine prochaine je dîne avec une de tes rivales… Et je crois bien qu’elle veut te prendre ta place… ». J’en ai marre de ces phrases assassines… Tu me diras : Alors dis-le lui. Le problème, c’est quand je lui fais remarquer, il s’offusque (« Oh la la… si on ne peut plus rigoler… ») ou bien il minimise. Je lui ai répondu, sur le ton complice, que je ne doutais pas qu’elle puisse vouloir « prendre ma place », la question étant plutôt de savoir s’il va la lui donner… Qu’est-ce que je n’ai pas dit là manifestement… Il a répondu tout de go : « Oui… enfin, quelle place d’abord ? Tu n’as pas de place en fait ! ! Puisque notre relation n’estque camaraderie ! ». Ca m’a énervée ou plutôt blessée, il s’est marré disant qu’il adorait me faire chier le matin ! ! Le mec est sadique et moi je suis maso, je ne vois que ça… Et ensuite il a ecnhaîné, me proposant d’aller chercher le petit dej. C’est toujours moi qui y suis allée depuis qu’on est ensemble. Souvent spontanément. Je lui ai proposé que pour une fois, ce soit lui qui y aille. Impossible. Manifestement, c’était totalement inconcevable. Il a tranché : « Bon alors il y deux solutions. Soit tu vas nous chercher un petit dej… soit, tant pis, je prendrai juste un café avec X. (son concessionnaire, très bon ami, qu’il devait passer voir le matin pour amener sa caisse) ». On croit rêver ! ! ! J’ai rectifié : « Non, il y en a une troisième : TU vas chercher le ptit dej ». Eh ben non, pas possible. Du coup, j’ai dû négocier qu’on tire à pile ou face ! ! ! Pendant le fameux petit dej, il m’a expliqué sue le soir il allait voir le match de rugby au Stade de France le soir avec son père et son frère, et que Y. (un pote de sa « grande bande de potes », très bon ami de mon ex…) était à Paris ce week-end et lui avait demandé s’il pouvait dormir chez lui… J’ai fait la moue, je me réjouissais déjà de passer la soirée de samedi + grasse mat de dimanche avec lui… déjà qu’on ne se voit pas beaucoup ni très bien la semaine… Il est parti chez son concessionnaire, on s’est retrouvé pour déjeuner, l’après-midi, on est passé au bureau tous les deux (eh oui…), un ami est passé, ils sont partis tous les deux pour aller regarder le match de foot en fin d’après-midi, mon chat m’a demandé si ça me ferait plaisir qu’il m’appelle demain s’il y a brunch avec son « nouveau » colocataire, il était tout mimi, et voilà. Il ne m’a pas appelée dimanche matin. J’ai dû appeler et laisser un message (à 12h45) pour savoir ce qu’il en était finalement. Il a rappelé pour me dire que finalement, pas de brunch, car Y. voulait déjeuner jsute avec lui, pour discuter de ses problèmes, notamment avec sa copine. Mon chéri m’a envoyé un message dans l’après-midi pour me proposer d’aller au cinoche le soir. Avec Y. On a loupé la séance et on a terminé chez mon chat, cassette vidée et dîner. Y. je crois n’était pas dupe, je pense qu’il a assez bien deviné qu’il y avait quelque chose entre nous, au vu des remarques, très gentilles au demeurant, qu’il a pu me faire. Ce qui n’empêche qu’à minuit, c’est titine qui a appelé un taxi pour rentrer chez elle… Je ne pouvais pas annoncer comme ça « Bon, ben moi, je reste dormir ici ! ! »… Et mon chéri, une fois que j’avais passé la porte, a dû partir se coucher direct, car je lui envoyé des messages auxquels il n’a pas répondu. Quand je suis rentrée chez moi, j’étais triste et un peu secouée, triste de si peu d’attentions (mais sûrment en demande-je trop ? ?), triste de me retrouvée « mise à la porte » de chez mon amour sans aucune parole réconfortante de sa part, secouée à l’idée que voilà, a priori, Y. savait. Positivement secouée, car au moins ça fait avancer le schmilblick.
Mon chat m’a envoyé un message très mimi lundi matin.
Depuis, il fait lemort. Enfin, pas tout à fait. Il n’a pas répondu au dernier message que j’ai laissé lundi matin en réponse au sien. J’en ai renvoyé un en fin d’après-midi (je dormais le soir à l’hôtel) il m’a répondu qu’il dînait le soir avec Y. (comme il en a de la chance Y…). N’a plus renvoyé de message après sa réponse. Pas de message mardi non plus. Hier j’ai envoyé un message pour lui souhaiter bonne nuit « Bonne nuit mon X. », en mettant son surnom, l a répondu « Quelle familiarité ! ». J’en ai été assomée. Je l’ai appelé, il s’est montré plus que distant, a coupé très court à la conversation en m’expliquant qu’il se levait très tôt le lendemain (5 heures, ok), et a dit « Bon, sans vouloir te manquer de respect, je vais aller me coucher car demain je me lève tôt… Je t’embrasse et puis… à bientôt ». Avec un ton pour dire à bientôt qui laissait penser sans aucune ambiguité qu’il y avait justement ambiguité sur la date, genre on se reverra un jour mais quand ? Bref, voilou. J’en ai pleuré tellement je me suius sentie tellement rien pour lui. Alors, oui, bien sûr, il a le droit de souffler, il faut que je le laisse tranquille.
Mais il est fort possible aussi que Y. l’ai un peu cuisiné la veille et lui ai dit un truc dustyle « Est-ce que tu as réfléchi à ce que tu faisais… Tu te rends compte du mal que tu fais à Z (mon ex) ? ». Tout cecci n’étant que suppositions de ma part bien sûr…
Mais bon, peut-être qu’il est juste « descendu dans sa caverne », qu’il a besoin d’être seul et tranquille, « les hommes étant des élastiques », il est parti loin et va revenir ensuite… Mais honnêtement, tout ça finit par m’épuiser. Je ne vois pas bien ce que je tire de cette relation. Il ne donne pas grand chose, sait pertinnement qu’il devrait donner plus, mais pourtant rien ne se passe... Quand je regarde les faits, je vois une fille avec un mec qui « lui mène la vie dure », le sait, ne fait rien pour arranger les choses, continue à lui envoyer des petites phrases destructrices dans la figure, l’ignore superbement quand il ne le sent pas… Ok, je peux le comprendre, ok il faut laisser du temps au temps, ok, Rome ne s’est pas fait en un jour… mais dans le fond, est-ce que ce n’est pas complètement tiré par les cheveux tout ça ? Est-ce que je ne suis pas en train de « m’accrocher » à quelqu’un qui ne me mérite pas (sans vouloir par là dire que je suis une fille génialissime… ).
Enfin, j’espère que ta vie actuelle est plus reposante qiue la mienne. Cela dit, les choses vont peut-être se calmer, vu comme c’est parti…
Gros Bisous.
PS : pour les et les , il faut juste écrire : puis - puis ) (sans les puis évidemment) ou ; à la place de :.