Il y a toujours des choses de vous à aller chercher quand j'ai le temps de revenir "dans le coin".
À vrai dire, hier, je vous avais commencé un long message assez désespéré et très philosophique. Et puis coup de fil surprise : "Peux-tu partir tout de suite ?" "Je vais m'arranger". Voilà !
J'ai tout plaqué au bureau et nous avons passé une partie de l'après-midi ensemble. Là je joue le jeu : aucun doute je suis toujours très très amoureuse. Mais désormais il y a deux femmes en moi : l'amante et l'autre, plus détachée, plus calculatrice et raisonneuse.
La première est prête à offrir toute son énergie, sa patience, mais aussi son dévouement à l'aboutissement de cette relation rare et magique (et le temps travaille pour nous). La seconde calcule son attitude et examine plus froidement tout en s'efforçant de rencontrer d'autres hommes qui effaceraient le premier.
Paradoxalement ces deux femmes en sont venues (depuis peu) à cohabiter "harmonieusement".
Survie ?
Il y a sûrement un peu de ça. Mais je veux m'en sortir. M.... ! Je ne suis pas née victime.
Pourtant même en raisonnant : je me demande comment j'aurai la chance de tomber un jour sur quelqu'un qui me soit aussi compatible. Pourtant en raisonnant je me dis que si la relation est si extraordinaire il devrait agir en conséquence ; ce qu'il ne fait pas.
Trop raisonner ne mène à rien.
Je cherche d'autres rencontres pour aller vérifier que je ne me trompe pas, que les autres ne sont effectivement pas à la hauteur de nous deux. Mais... ouf...
J'ai le livre de Coelho sur ma table de nuit (Manuel du guerrier de la lumière) et j'en lis une page chaque matin en me levant : oui, le guerrier de la lumière c'est moi ; avec ses faiblesses et son entêtement. J'admets que je me bats peut-être pour rien, j'admets que je me suis fait très mal et que ça va encore arriver. Mais j'ai choisi mon chemin et je l'assume.
Ouf !
Est-ce que c'est très enfantin ?
Je vous embrasse fort, Belette, Onyx,
Kat