quête de l'identité

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À la recherche de soi...

#5 Posté le par DCF__2464
Message modifié le 30-nov-00 à 11h41  (EST)

Message modifié le 30-nov-00 à 11h24  (EST)

Salut,

J'ai lu ton récit. Ouffff que de souffrances tu as vécues. C'est pas évident d'effacer les traces de tout ça car ce genre de choses prend énormément de temps à guérir. Ton père a saboté beaucoup de choses en toi qu'il te faudra reconstruire. Les ravages qu'il a fait sur ta capacité de t'identifier sont grands mais tu peux réussir si tu le désires. Tu devras devenir ce parent manquant pour la petite fille qui subsiste en toi. Une chose est certaine, plus tu vas laisser la petite fille qui souffre en toi s'exprimer (au risque de répéter plusieurs fois la même chose) et surtout, plus cette petite fille sera entendue par des gens qui t'écouteront, auront de l'affection, de l'empathie pour toi et ne te jugeront pas, plus tu vas guérir.

Si ta psy ne peut t'offrir ce genre de service, il serait peut-être approprié de regarder ailleurs vers quelqu'un qui ne sera pas seulement là à écouter mais qui pourra t'indiquer des pistes pour te retrouver toi-même. Souvent les psys ne sont pas très généreux de leur personne. C'est peut-être à cause d'un de ces règlements à la con de leur ordre professionel, mais bon... Bien souvent, ils nous laissent parler parler et parler mais si tu leur pose une question sur leur vie personnelle, ya pas moyen de savoir quoi que ce soit. On dirait que parfois y se protègent (mais de quoi?? de leur propre ego??).

Contrairement à avec un psy, j'ai pu faire une démarche chaleureuse avec ma thérap durant 6 ans. Elle ne me soufflait pas mes réponses, mais elle reformulait ce que je disais et me faisait remarquer des choses que je ne remarquais pas dans mon propre discours. Ceci me permettait d'avoir mes pistes d'exploration. Elle me conseillait certains livres et me parlait de sa propre démarche à elle (seulement lorsque je lui demandais bien sûr). Au moins, j'étais pas pognée avec une psy qui est figée et incapable de parler d'elle et qui ne fait que receuillir mon témoignage et me regarder tourner en rond. J'avais devant moi un être humain, capable d'échanger chaleureusement avec empathie.

En ce moment, tu sembles surtout centrée sur la construction de ton identité. Selon ce que j'en sais, je te dirai qu'à mon avis, l'identité se construit de diverses façon. En observant ton entourage, parfois tu tombes sur quelqu'un qui a des qualités que tu admires beaucoup. Ceci est souvent un signe que tu possèdes déjà ces qualités là à l'état latent et ça demande à être développé et conscientisé.

Tu peux construire ton identité en ayant une personne du genre de ma thérap. qui te guide dans cette démarche. Parfois, ça n'a pas à être une personne professionnelle nécessairement. En autant que c'est quelqu'un en qui tu as confiance et que tu partages facilement et qui te permet de trouver tes propres solutions sans te les dire textuellement. Parfois ces gens nous aide à, soit trouver qui nous sommes en nous mettant sur des pistes mais aussi, ces gens deviennent parfois ce qu'on appelle des "mentors". Ils deviennent eux mêmes un modèle qu'on découvre qu'on a envie de suivre. Surtout lorsque ce sont des gens qui se sont sortis de situations très souffrantes eux-mêmes.

Cependant, faut être "proactif" dans cette recherche de soi car personne ne peut nous révéler en des mots clairs qui nous sommes vraiment. Faut faire l'effort de le découvrir à sa façon à soi et c'est à tâtons que ça se fait.

Au fond, rendu à l'âge adulte, notre identité est déjà construite mais le problème c'est que nous n'avons pas pleinement conscience de nos possibilités. Nous devons partir à la recherche d'éléments manquants qui ne sont pas encore venus à notre conscience mais que souvent nous identifions chez les autres sous forme de projection. Ce que nous adorons chez les êtres qui nous entourent et ce qui nous horripile chez les autres peuvent être des pistes parfois...

Souvent (mais pas toujours), ce qui est refusé ou nié par nous mêmes parmi nos défauts finit par être ce qui nous met en rogne lorsqu'on le voit chez des gens qui sont exactement comme ça. L'inverse est aussi vrai. Nos qualités qu'on a tendance à souvent ne pas connaître, se retrouvent sous forme d'admiration qu'on voue à des gens qu'on côtoie (mais pas toujours là non plus).

Si notre environnement familial nous a brimé, c'est pas évident. Tu as du travail à faire au niveau d'apprendre à t'aimer et à t'accepter telle que tu es dans tes qualités et dans tes côtés moins forts. Cependant, pour que la quête d'identité soit efficace, il ne s'agit pas de blâmer les parents. Ils ont fait ce qu'ils pouvaient avec ce qu'ils savaient et avec les moyens dont ils disposaient intérieurement. Tu peux durant un certain temps manifester ta colère ou ta peine envers ton père en thérapie et si tu as une bonne psy, elle t'aidera à sortir cette colère et à la canaliser mais ça ne te donnera rien de le faire face à ton père. Les parents ne peuvent pas vraiment t'aider pour le moment.

Pour ce que tu appelles "savoir comment te définir une identité", il n'y a pas de procédé identique pour chaque personne. Nous sommes tous uniques et tu devras trouver ta façon à toi de te définir. C'est un processus qui est très long habituellement. En ce qui me concerne, je sens que j'ai renoué avec moi-même seulement rendu dans la mi-trentaine. Donc, sois patiente <¦o)) ça va venir. On finit toujours par obtenir ce qu'on désire avec de la persévérance. Laisse toi vivre tes émotions quelles qu'elles soient, c'est là une partie de la clé qui te mènera à ta voute secrète.

Divers moyens sont à ta disposition pour t'aider à faire une réflexion sur toi-même mais il n'y a que toi qui peut trouver le chemin vers toi. Bien sûr, certaines lectures aident beaucoup. Laisse toi guider par ton intuition, sois à l'écoute de ton guide intérieur.

En ce qui me concerne, la thérapie corporelle fut un point tournant dans ma vie. Les lectures sur les sujets de l'enfant intérieur, sur les relations humaines et sur la psychologie du développement de l'enfant m'ont beaucoup aidé. J'ai tout simplement écouté ce qui criait en moi et je suis allée vers les sujets qui concernait la partie souffrante qui voulait s'exprimer.

Par la suite, lorsque la tempête s'est calmé, ce fut des lectures plus du genre spirituel qui m'ont aidé à trouver ma voie intérieure. L'écriture de mes réflexions suite à mes lectures et suite à mes séances de thérapie m'a aidé énormément.

C'est en explorant divers sujets avec les gens qui t'entourent ou par des groupes de thérapie ou de partage, par des lectures et diverses activités que tu finis par te définir toi-même par rapport à l'extérieur. C'est en essayant qu'on trouve. Faut faire diverses actions exploratrice et petit à petit, tu finis par te reconnaître au travers des autres, au travers des récits que tu lis, des émissions que tu regardes, des conférences que tu écoutes, etc... Bref, tout ça finit par permettre de te retrouver.

Je viens de te dire ce qui a convenu à ma personne mais il va te rester à trouver tes activités à toi car les miennes peuvent ne pas te convenir.

Tu es actuellement comme dans un petit cocon... d'ici quelques temps, tu verras que tu auras le pouvoir de renaître à toi-même et un beau papillon sortira de la chrysalide qui est actuellement autour de toi. Tout est possible et t'en es capable. Un jour tu auras des ailes. Donne toi du temps.

Bonne exploration et surtout, je te souhaite de trouver le chemin menant vers ton coeur et ta nature profonde. Bref, je te souhaite de découvrir l'amour de ton p'tit toi!!!

Camé...

Reponses !

#4 Posté le par DCF__3964

Bonjour Remanance,

Tu as une vision tres juste de ce qui t'est arrive dans le passe, et c'est extremement destructeur comme tu l'indiques. Mais comme tu le dis si bien il y a cette voix qui est toujours en toi...
Tu peux ne plus laisser toute la place a cette voix qui te bloque et laisser prendre plus d'espace par ta voix a toi et c'est en effet une construction dont la demarche semble parfois difficile. Il faut laisser le temps au temps et avancer a petits pas, remporter de petites victoires sur cette voix qui te freine, tu verras que tout a coup tu vas prendre gout a t'ecouter, a te respecter. C'est en effet en toi que la reponse se trouve et ce n'est donc pas a ton psy a te les souffler, il est un peu comme un ecran sur lequel tu projettes ton film interieur pour pouvoir te regarder.
Cette demarche est difficile et demande du courage car nous avons l'haibtude d'attendre des resultats immediats et visibles, et qui de surcroit nous semblent confortables. Malheureusement ce confort immediat n'est pas, et il ne faut pas l'attendre, c'est un parcours qui remue pas mal de poussieres mais tu constateras peut-etre avec le temps que c'est une belle route qui s'ouvre devant toi que de se rencontrer soi-meme. Je crois aussi que le debut est assez long et difficile, mais avec le temps et le travail sur soi, il y a une sorte de dynamique autonome qui se met en place, tu le sauras assurement, c'est tres beau a vivre.

Bearded Collie

à POM et Collie

#3 Posté le par DCF__7180

Bonjour ou bonsoir (j’écris de France, il est 12h30 –midi trente, chez moi)


A POM et Collie,

Merci d’abord pour le temps pris pour me répondre.

Je voudrais dire ceci à Pom, je crois qu’une identité peut se construire à tout âge, nous ne sommes pas des êtres figés, heureusement. En revanche les questions que tu me poses m’angoissent suffisamment pour que je comprenne qu’elles touchent des points sensibles, j’y répondrai plus tard (ou plutôt tenterai d’y répondre)
J’ai donc 27 ans , je suis une mademoiselle.
Je ne pense pas que la rupture soit réelle car les paroles de mon père me poursuivent toujours, plus que les coups ou les agissements destructeurs. Lorsque je me vois c’est avec ses yeux bien souvent et je n’ai aucune estime de moi même, ce qui n’inclut pas une mauvaise estime des autres, j’aurais plutôt tendance à les craindre.

Mais je vais dans le sens d’affronter ces peurs, tout en ME cherchant. Hélas ma vision est complètement faussée et je ne sais pas du tout qui je suis, ou plutôt c’est ce que je crois.


Effectivement je n’ai pu suivre aucune étude avec sérieux (mais la réalité est surtout celle-ci : à 18 ans , sans avoir jamais pris un train ou un bus ni avoir vécu en société sauf dans le cadre de ma scolarité –nous n’avions pas le droit de sortir, de voir des amis, ou d’en recevoir, une vie de 18 ans passée dans le clan familial, dans ma chambre, car la télé, la musique, tout cela nous était interdit. Nous n’avions ni argent de poche ni liberté de mouvement ni liberté de parole ou d’action, pas même celle de la pensée puisque mon père n’admettait ni la contradiction ni les discussions tant qu’on n’était pas de son avis), à 18 ans donc, le bac en poche, mon père me pose un ultimatum : ou je vais étudier le droit près de la maison afin de rentrer chaque soir et il me payait mes études, ou je faisais les études que je voulais et je devais me débrouiller. J’ai choisi la fuite, tout plutôt que rester une année de plus dans cet enfer –les coups avaient cessé sur nous trois, mais pour le reste, les tortures morales qui sont elles aussi terribles, et matérielles –destruction de mes affaires qu’il a brûlées ou jetées à plusieurs reprises, intrusions dans mes cahiers intimes- continuaient : je suis partie sans rien avoir vu d’autre que mon village mon école mon lycée, de temps en temps le reste de la famille mais dans un miieu toujours clos, en fait. J’ai travaillé à cet âge et au lieu de suivre mes études je me suis complètement investie dans mon travail –surveillante d’internat et d’externat, les adolescentes dont j’avais la charge étaient à peine moins âgées que moi et je prenais tous leurs problèmes à cœur, je passais mon temps à aider et écouter. Cela a duré plusieurs années et au travers de tous mes boulots je n’ai jamais su mettre de limites : j’ai fini par craquer il y a deux ans suite à une expérience professionnelle et affective terribles, je travaillais 7 jours sur 7 de 8 heures à 23 heures pour un ami, qui ne ‘a jamais payé ces horaires et qui a complètement abusé de la situation –je reconnais mes responsabilités aussi- quand j’ai commencé à me respecter un peu et à demander une rétribution juste ou des horaires normaux, il s’est vengé bassement en m’ôtant toutes mes responsabilités, en dénigrant mon travail. C’est là que j’ai compris que ma façon d’être n’était pas normale mais avant cette prise de conscience j’ai implosé et ai fait deux tentatives de suicide : je ne voyais pas le bout de cet enfer sur terre, je me sentais coupable de tout, je pensais ne rien valoir et j’en avais la preuve : on me traitait comme si je ne valais rien.

Depuis j’ai fait du chemin mais je sens que je stagne, que je ne cherche peut-être pas au bon endroit, je cherche, c’est tout, et je me rends compte qu’écrire, poser des questions, m’aide en ce moment beaucoup : je ne me sens plus détentrice d’un affreux secret, je me sens enfin capable de poser des questions.

Je ne sais pas comment m’aimer, je ne parviens pas à croire les autres quand ils me font des compliments, (une autre spécialité de mon père : devant sa famille il nous traitait comme des petits rois, ne tarissait pas d’éloges, mais ensuite et avant il nous détruisait, se moquait de nous, la dévalorisation, c’était son fort, ou encore : te donner le choix entre deux solutions dans une situation : il me disait, soit tu es méchante, soit tu es bête, choisis. Il y en aurait des pages et des pages à dire, mon enfance ce sont des injures les plus vulgaires aux insultes les plus raffinées. Mon père : un maître de l’ironie, de la dérision, du détournement des mots, des sentiments, détournant nos propres pensées, nos actes pour nous démontrer notre perversité, notre égoïsme, notre méchanceté, notre laideur intérieure, selon lui, mais moi j’ai entendu et ingéré et bu et rebu à cette coupe pendant 20 ans), j’ai toujours peur de ce que je suis réellement au fond de moi, suis-je un monstre ? Suis-je honnête ? suis-je juste ? Je me remets sans cesse en question.

Physiquement ce n’est pas mieux. Mon père adorait aussi passer son temps au dénigrement de mon physique. Mettais-je une robe ? J’étais une allumeuse, une pute, une garce, une salope, j’étais grosse, moche, disgracieuse (je me suis toujours vue grosse mais jusqu’à mes 20 ans pour 1.65 m je pesais entre 48 et 52 kilos selon les mois), mettais-je un pantalon ? J’étais conventionnelle, vieille fille, je finirais bonne sœur. Rien de ce que je faisais n’échappait à sa critique, à ses sarcasmes. A l’adolescence, c’est meurtrier.


Sans parler de ce qu’il pensait de mon intelligence (et de celle de toutes les femmes en général). Bref, comment construire son identité, je vous le demande dans des circonstances pareilles ? Comment un enfant peut-il le faire ? Comment adulte puis-je le faire ? J’ai une psy mais elle ne répond pas à ces questions. J’ai 27 ans je ne veux pas continuer ainsi, avec ce regard négatif sur moi avec la sensation que je dois payer mon droit d’exister. Je n’ai pas connu de repos, de paix, de calme, de nuits sans cauchemars ou de nuits continues. Je ne supporte aucun médicament alors je fais avec, je dors quand je peux ! Et c’est au moment de la rupture avec mes parents que ces symptômes se sont accentués : j’ai eu de l’eczéma sur tout le corps, je ne dormais plus du tout –à en devenir folle- en ne réussissant rien, j’avais l’impression qu’une fois de plus mon père avait raison, que je ne valais rien, que je n’étais rien.


Attention, je ne me complais pas dans tout cela, je ne vous donne qu’un aperçu de ce qu’a été ma vie, afin que vous compreniez à quel point effectivement elle peut être menaçante, paraître parfois sans issue, mais cela ne m’empêche pas de lancer cette bouée sur la Toile afin que des gens puissent m’apporter leurs conseils, leur expérience, afin que j’en retire ce qui peut m’aider à continuer, à progresser. Je ne veux plus subir mais agir. Rien ne vaut l’expérience des autres, et l’interaction, la communication. Je l’apprends de jour en jour. Je vous laisse, j’attends de vous lire, je tente de répondre à vos questions, en toute amitié, @ bientôt.

Merci pour vos messages !

Quête

#2 Posté le par DCF__4028
Remanence mademoiselle ou mon gars? Comment peut tu te construire une identité à l'âge adulte (j'ai 27 ans)." Tu dois mettre du baume sur tes blessures . Depuis 7 ans t'as fais ton deuil ou si des réminiscences te hantent encore? Même si on t’a brisé, mon gars... ton identité , se trouve à l’intérieur de toi...Tu n’aimes pas l’image, que tu nous renvoi aujourd’hui. Si tu cherche, c’est que tu veux t’améliorer. Avec tout travail on récolte son dû...D’abord il faut t’aimer pour tous ceux qui ne l’ont pas fait pour toi...Comment te perçois-tu? Quels sont tes rêves, tes motivations, à quoi aspires-tu?As-tu trouvé la carrière qui te conviens? Es-tu capable d’aimer malgrès tous ces traumatismes que tu as vécu? Aimes-tu une femme ou un homme? Quels sont tes valeurs?Quels sont tes opinions à propos de Dieu, des partis politiques, des langues ect? Es-tu doux, violent, peureux, courageux, sentimental? C’est en répondant à toutes sortes de questions, que tu te trouveras là au fond de tes trippes...
Comment se construit une identité dans un contexte normal? Ton environnement n’est pas normal et sécure à présent que tu as quitté l’enfer ? Tu as subi des sévices de la par de tes parents, 20 ans c’est terriblement long.! Sont-ils très loin de toi, tes parents, les as-tu quittés en permanence sans les revoir jamais? As-tu réussis à leurs pardonner ? Quand tu te regardes dans un miroir, qui es-tu ? Un être tout-à fait différent de tes parents ou une copie conforme, ou tu retrouve quelques points en commun? Tu as subi des abus et tu as réussis à t’éloigner et faire une rupture totale?. Mais tu ne parviens pas à savoir comment te définir, trouver ton identité, te reconstruire.On dit que l’enfant qui a vécu un style autocratique, toi c’est encore pire ...Sont inhibés, retirés,conformistes et peu confiants en eux,ils n’apprennent pas à décider de ce qu’il y a à faire par eux-même,ils ont peu d’autocontrôle.
Le 5 stade à l’adolescence de la théorie D’Érikson, L’identité ou diffusion (12 -20 ans)
Construction d’une identité psycho-sociale. Qui suis-je ? Fidélité ; habilité à rester loyal envers se en quoi on s’est engagé librement, en dépit des contradictions entre les systèmes de valeur. Si tu as une perception de toi plus claire, si tes habiletés se précisent, si tu te définit des rôles plus attirant que d’autre , alors tu développeras le sens de ton identité.
Si non tu seras confus,inhibé,incapable de t’investir dans quoi que se soit avec peu de continuité.
Concepts fragmentaires du moi; indécision, difficulté à prendre des décisions; recherche de moyens palliatifs.
La fragilité de l’identité `al’âge adulte se traduira par une plus grande résistance au changement et une propension à se laisser prendre en charge.
Les adolescents qui réalisent leur identité développent un sentment solide de ce qu’ils sont et de leurs valeurs.un des aspects consiste à apprendre à faire le lien entre,d’une part, les rôles et les compétences cultivés jusque-là et , les modèles de proffessions envisagés. Mais l’identité englobe également les croyances religieuses ,sexuels et politiques.
Le stade qui vient après L’intimité ou isolement ( 30 -55 )
L’intimité se traduit par la capacité d’être authentique, sincère et de s’engager à long terme avec un conjoint, s’ouvrir au autres sans utiliser des mécanisme de façon excessive.Amour: apprendre à donner à l’autre s’a liéner, en demeurant libre et distinct;déploiement de l’identité par l’ouverture aux autres. Sinon absence de transparence, masques, difficultés à communiquer, incongruence, communication superficielle.je suis fonction du rapport à l’autre et
Une identité bien définie favorise les relations d’interdépendance et non de dominé/dominant.
Les dominants domineraient pour ne pas se sentir menacés par autrui; ila évitent les remises en question parce qu’elles sont difficiles pour leur identité mal définie. C’était sûrement le problème de tes parents! Alors qu'es ce qui est là déjà à l'intérieur de toi mon gars!!! Pom

Question ?

#1 Posté le par DCF__3964

n'as-tu pas d'identite ? ou en as-tu une que tu n'arrives pas a voir ?

Es-tu sur que la rupture est reelle ? Tu sais l'eloignement geographique et relationnel ne suffit souvent pas a resoudre le probleme. La maltraitance laisse des traces qu'un simple eloignement ne peut faire disparaitre.

Essaie donc de savoir s'il n'y a pas une partie de toi-meme qui t'empeche de t'identifier, tu t'apercevras peut-etre que ce n'est pas vraiment toi qui te bloque dans ta reconstruction...

A+

Bearded_Collie