quête de l'identité

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je trouve que tu te débrouille bien

#9 Posté le par DCF__7186

Ma Belle ! tu as tellement souffert, je ne peux m’empêcher de te tendre la main. Je te citais seulement des stades, ils ne peuvent être résolue à n’importe quel âge . Avec ta thérapie tu sauras détenir ton identité , le mot est juste puisque tu as été en détention pendant 20 ans.

Rémanence, les actes honteux qu’exerçait ton père sur vous, pour vous humilier te reviennent même après la disparition du stimulus et persiste dans ta mémoire, tu les ressens encore et toujours.

C’est avec beaucoup de patience et en te répétant sans cesse des mots positifs au lieu de ses mots négatifs que tu es habitué à entendre que tu pourras démolir ce vieux château hanté et poussiéreux.
Oui changer tes croyances, et la petite voix qui te dis maintenant, je suis belle et désirable.
Je suis intelligente, douce, charmante, tout le monde m’aime, puisque je suis tellement gentil...

Vraiment pour étouffer les paroles de ton Père qui n’avaient pas de sens, auf pour te détruire, c’était une pure cruauté envers toi. Quand tu auras réussis à consolider ton identité...
Quand tu seras très forte et que rien ne pourra t’ébranler ...Tu le sauras car tu ne diras plus je suis la fille de mon Père mais je suis Rema dans toute ma splendeur! Alors ne manque pas d’aller dire à ton père le mal qu’il t’a fait, sans violence , sans haine peut-être avec un grain de pitié au coeur, tout en protégeant tes soeurs qui en ont besoins. Tu pourrais le dénoncer pour l’instant sans y aller...

Il y a quelques choses qui m’intéronge, votre famille, faite-elles partie d’une secte ? Ma chère Rema participe à ta Renaissance, toi seule a le pouvoir de deleter tous ces mauvais souvenirs.

Chaque nuit de cauchemars tu les vie seule....Tu n’as plus d’ami il t’a trahi... Je te souhaites de trouver un ami pour te confier. Même si pour toi faire confiance, aux autres, t’ai très difficile, Tu as réussis à aider les jeunes au travail. Tu es capable d’amour, tu les considérent avec tendresse ...Je trouve que c’est un bon point pour toi!

Ton travail semble intéressant...voilà un statut c’est déjà beaucoup! Un jour tu occuperas plusieurs statut qui comporteront plusieurs rôles( faire des enfants , les nourrir, voir à leur éduction ect.)
Tu semble être très belle, ton poids est parfait., Ton père était jaloux, puisque ton père, t’interdisait de sortir

Tu as très bien navigué dans cette tempête ma grande soit que tu as trouvé une bouée gigantesque ou tu es une très bonne nageuse olympique...
Tu T’es évadée de ta geôle et tu te débrouiller assez bien tout seule, Tu es déjà quelqu’un Mademoiselle....Ton identité tu l’as déjà commencé sa construction.

Quels sont les questions qui t’angoissent , Ramanence ?

Pom

quête de l'identité

#8 Posté le par DCF__2291

Caméléonne vient de te parler à merveille et bien mieux que tous les psy : avec désintéressement et franchise, sans aucune perversion et sans chercher à obtenir de l'admiration...
Grâce à ses conseils, tu vas certainement voir d'autres horizons s'offrir à toi.
La petite fille sage - "la petite fille-modèle", mets-là dans la penderie pour quelques mois et défoule-toi. Mange-tout le monde, s'il le faut, au lieu de montrer toujours un bon visage - qui n'est pas toujours le vrai. Le besoin, la nécessité ressentis de vouloir plaire à tout le monde est révélateur d'une carence affective et aussi, bien sûr, d'une identité floue.
Tout ce que j'ai appris sur toi, je ne le savais pas encore, et je l'ai découvert en revenant sur ce forum.
Cela m'a fait un coup, d'autant plus que je ne m'y attendais pas.
Ce matin, j'ai envie de te dire "arrête de faire risette" pour te prouver que tu existes. Nous existons, ne serait-ce que par le fait même d'être vivant, non ? Quant à l'identité, tu en as une, et elle est bien supérieure à la majorité des individus. Mais cette identité, qui a été niée par ta famille dès ta naissance - car ta famille n'en avait probablement pas - (brimer les enfants est une preuve d'irresponsabilité et un manque de prise de conscience de soi : pour se sentir exister, ton père n'avait pas d'autre moyen que de t'utiliser, vis-à-vis de lui et des autres, et toi, alors que tu existais bel et bien et bien plus que lui, il t'a brisé les ailes, incapable de voler qu'il était),cette identité il faut qu'elle s'exprime d'une façon positive et non en négatif. Tu es exactement l'envers de toi-même, en te faisant "avoir" par des parasites, qui ne cherchent, comme ton père, qu'à exploiter le meilleur de toi-même.
Le meilleur de toi-même - et sois persuadée que tu es une fille très bien et très forte - il faut que tu le donnes à des personnes qui le méritent; la vie cache encore quelques spécimens de haute morale et dont le coeur est très grand, et le cerveau bien ordonné. Les parasites ont souvent un grand cerveau, mais leur coeur est bien petit et leur morale totalement absente: fuis-les comme la peste, bon sang ! Ce matin, je suis furax de savoir que tu te fais prendre comme un poisson : et le pire, c'est que l'appât, c'est toi qui le jettes, c'est toi qui montes ta propre canne à pêche, qui choisis tes hameçons les plus perfectionnés, et qui ne lésines pas sur la qualité des vers ou des "trémolines" !! Arrête ! Ne t'imagine pas que c'est par la gentillesse et la générosité que l'on retient les meilleurs d'entre nous ! Et pourtant, qui pourrait aimer les méchants et les ladres ? Tu vois que par ce paradoxe que je te donne, il y a quelque chose qu'il faut approfondir : la vie doit être un partage et notre coeur sait bien et très vite où sont les parasites et ceux qui ont quelque chose à offrir.
Il faut que tu quittes ce complexe de culpabilité, tu n'es coupable de rien, c'est la société qui l'est, tout un ensemble de paramètres qui n'ont pas été favorables pour toi. Mais tu sais bien que la vie est extrêmement dure et tranchante comme une lame de couteau, et que nul n'est à l'abri. Coupable de quoi ? Parce que tu es animée de rage ? ou de haine ? parce que tu as envie à la fois d'aimer et d'envoyer promener tout le monde ? Mais Rémanence, c'est 1OO % normal, c'est le contraire qui ne le serait pas !
TU es comme une bombe, et tu fais semblant d'être comme une petite poupée bien embalée sous vide.... Enfin, tu n'es pas vide, tu as une identité, et cette identité fait qu'en ce moment, je t'écris, donc c'est bien la preuve que tu existes. Et si plusieurs d'entre nous avons pris la peine de te répondre, c'est que tu as suscité notre intérêt, notre sympathie, et qu'il nous semble, à tous et à toutes, que tu mérites de vivre, d'être respectée, aimée et réconnue; RECONNUE, c'est peut-être l'une des clés qui ouvriront la serrure de cette porte gigantesque, au pied de laquelle tu te trouves, et qui t'empêche de voir la REALITE et la VIE dans toutes ses grandeurs et ses beautés.
Ote ton masque de gentille petite fille, et cesse de te sentir responsable de tout ce qui a pu se passer.
Quand les parasites verront que la commensalité est devenue impossible, ils te verront sans doute d'un autre oeil et soit ils quitteront, pour aller parasiter quelque autre, soit ils changeront (pourquoi pas, après tout, ne deviendrais-tu pas, toi aussi, un modèle, quelqu'un de fort et de respecté, d'envié ?)et ils te CRAINDRONT : ils diront, "à celle-ci, on ne peut pas la lui faire, c'est QUELQU'UN" - Mais si tu n'es RIEN, rien qu'un corps qui héberge et attend une gratification à ses propres frais, sans qu'on paie le loyer, jamais tu ne seras fière de toi, jamais tu ne pourras être ce que tu voudrais être (et que tu es, mais tu ne le sais pas bien encore) : une fille forte, sans ambiguité, aimée, aimante et respectée.

Nous ne pouvons demander la lune à nos parents : ils sont ce qu'ils sont. Nous ne sommes pas responsables de l'éducation qu'ils nous ont donnée. S'ils n'ont pas su nous donner de l'amour, nous devons faire en sorte dee combler dans le présent et dans l'avenir cette carence affective. Bien sûr que c'est triste de ne pas avoir de passé heureux, de n'avoir personne à qui se confier, de n'avoir aucuns bras dans lesquels se jeter... Mais qui, à un moment donné de sa vie, n'a pas ressenti ou vécu cette souffrance atroce ? Il y a mille souffrances, et des années peuvent s'écouler durant lesquelles on se demande comment on va s'en sortir - et même les parents aimants et compréhensifs sont incapable de nous aider, tellement ce que nous éprouvons est dur, difficile à partager et à comprendre. Et même, par pudeur et par amour, par crainte de leur faire de la peine, nous ne pouvons ouvrir notre coeur et nous souffrons dans la solitude. La souffrance est très dure à raconter, très dure à faire partager et seuls les êtres qui ont été à la limite savent ce que souffrir veut dire. La souffrance nous fait grandir et les gens sans problèmes, indemnes, me semblent bien superficiels, immatures et froids.
Si l'on se confie à eux, c'est tout juste s'ils ne se moquent pas de nous, de nos faiblesses - (hum laissez-moi rire, afin de ne pas pleurer....)
Alors, Rémanence, tu vois bien que tu es au-dessus de millions d'individus abjectes, fantômatiques et falots;
Dis-toi que la vie que tu as eue, elle est intéressante et bien plus riche que les vies mornes d'enfants normaux, qui vivront peut-être une vie de larve, bien tranquille, à l'abri de toute émotion. MAis ils ne seront jamais que des momies bien conservées, sans cicatrice, de magnifiques tombeaux de marbre, froid, lisse et impénétrables.
Tandis que toi, Rémanence, tu seras toujours quelqu'un de vivant, qui palpites et qui luttes chaque jour pour devenir un être pas comme les autres : et être différent des autres, c'est ne pas être identique à eux, c'est bien avoir une identité propre et unique. Prends exemple sur les plus grands, au lieu de regarder les vers de terre. Ecoute de la musique classique, lis la vie des grands compositeurs, et tu verras que l'identité, la haine, la culpabilité, les masques, le parasitage, tout cela, ce ne sont que des mots et des maux, et qu'il faut impérativement s'élever au-dessus des concepts et des dogmes (tu me comprends) et vivre simplement : c'est-à dire "simplex" (racine grecque sem :"un seul"): être une seule personne dans sa tête et dans la vie. Ne pas chercher à plaire quand on n'en a pas envie. Savoir dire non, que ça plaise ou pas.
Arrête de vouloir à tout prix plaire, ne te force pas à paraître ce que tu n'es pas : sois, tout simplement.
Bien sûr, il est normal que tu veuilles plaire puisque tu as manqué d'amour et que tu te sens responsable de n'avoir pas "su te faire aimer de ta famille" - mais tout cela c'est ce que tu crois, et ce n'est pas la réalité.

J'aime beaucoup ce forum, parce que j'y découvre des personnes qui savent donner de leur temps comme on en donne aux fleurs et aux animaux : on n'attend d'eux ni argent, ni admiration. Dans ces messages, je ne trouve que de l'amour, beaucoup d'humanité, beaucoup de partage et de générosité. Et je n'y vois pas trace de narcissisme, ni une quelconque façon de vouloir briller ou se faire remarquer.
Tu vois, Rémanence, tu n'es pas seule, et la vie vaut la peine d'être vécue, et l'on arrive toujours à triompher du mal, quand on sait à quelle porte frapper, quand on sait que la personne qui va t'ouvrir va t'écouter, te comprendre, te réconforter, t'encourager à être ce que tu dois être : une fille comme nous, avec ses qualités et ses défauts, dans un monde fait lui aussi de mélanges. Mais regarde toujours ce qui est digne d'être regardé, aime ce qui est aimable. Ne sois pas complexée, ne te rabaisse pas sans cesse, n'admire pas ce qui est commun et facile, ne te laisse pas prendre aux apparences de l'apparat. Ne fais pas dépendre ton avis des autres, s'ils émettent des stupidités, sois ferme, et si possible, tâche de trouver dans ton entourage des personnes plus âgées que toi, qui seraient susceptibles de jouer le rôle de substitut parental.
Je suis sûre que nous allons tous arriver à te faire avancer, et j'encourage tous ceux qui liront ce forum à venir témoigner pour te venir en aide. Merci d'avance et à bientôt.

Et pour toi, toujours et encore "SURSUM CORDA !"