Les hommes sont étranges ou c'est moi ?

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Mythiques chimères...

#21 Posté le par DCF__2674

Alexandre,

Certaines personnes s'enfuient en se mettant en orbite autour d'elle-même, d'autres, comme toi, s'enfuient en implosant et en se réfugiant dans le néant de leur inconscient.

Prends conscience de ta peur, fais-en même ton alliée. Fais de ta peur ton refuge. Et là seulement, Alexandre, tu vas commencer à vivre.

La voie du ressentiment que tu nous offres ne conduit qu'au néant et à la mort.

Le couple est une connerie seulement si les deux partenaires sont cons.

Amitiés

Lion

Radical

#20 Posté le par DCF__2674
Chère Perpétua,

Je suis intervenu suite à ton message parce que j'avais le sentiment (... et là, je me trompe peut-être mais je te fais confiance pour faire la part des choses ) que tu t'étais engagée dans une logique de la dépendance et que cela influencait influencait profondément plusieurs aspects de ta vie relationnelle.

Quand tu te dis "objectivement , je me trouve belle, sympa et intelligente", il est important que tu te trouves belle sympa et intelligente. Par contre, ce qui me met mal à l'aise, c'est le "objectivement": cela signifie que tu te considères comme un objet, que tu considères la beauté,l'intelligence, etc. également comme des objets. Que toi tu te trouves belle et sympa, mais c'est tout simplement parfait!

Mais c'est là que le bât blesse : si tu trouves un objet beau "objectivement", tu dois forcément te baser sur des normes extérieures à toi, donc te baser sur une opinion externe. Il s'ensuit que si tu te trouves belle, c'est que d'autres personnes que toi ont trouvé que tu étais belle, que tu utilises des critères de beauté qui ne sont pas les tiens. Donc, et tu le vois j'en suis certain, dans cette dépendance à l'opinion des autres, il y a là un certain danger. Ça me rappelle, à l'époque, j'avais une copine qui devait peser au moins 95 Kilos et elle me disait souvent : "Moi, je me trouve belle!... même si on ne voit jamais des femmes de mon type dans les magazines!"....et elle avait bien raison! Et elle avait aussi du fun dans la vie, elle!

Quant tu demandes également aux hommes de ta vie (pas à tous les hommes évidemment, je sais bien que tu n'es pas nympho! ) de t'aimer, de te chérir, tu mets, d'une part, beaucoup de pression sur ces hommes mais, surtout tu fais dépendre ton amour de la volonté de ces hommes. Dès qu'il y a dépendance de quelque sorte que ce soit, il y a amertume à l'horison. Le vrai amour doit être un choix libre et mutuel.

Personnellement, je vois l'amour entre un homme et une femme de façon très simple et très concrète. En fait, la meilleure façon de faire vivre un amour "terrestre" c'est à travers un projet de vie commun, à travers des projets de couple, petits ou grands, mais très concrets : engagement social, écologique, engagement en couple auprès de personnes malades. Ça peut être un projet de famille et de foyer. Chose certaine , ça prend une vision commune. Il faut que l'amour se vive dans le quotidien, dans les petits gestes de tous les jours, pas seulement dans l'extase dans le lit. Le bonheur est dans les toutes petites choses. Reprends-toi en main, chère Perpétua, il n'est pas sain que mon message est provoquée une réaction si forte chez toi (mais je t'accorde que j'aurais pu être moins blessant, je m'en excuse).

Amitiés

Lion

Chimères

#19 Posté le par DCF__3347
Et si tout ça c'était des chimères, le couple, l'amour, et toutes ces conneries... ?
Moi je suis pareil (j'ETAIS pareil) mais en sens inverse. Un jour j'en ai eu assez; Les femmes me rejetaient ? Je les ai rejetées à mon tour ! allez vous faire foutre bande de connes ! Qu'est-ce que ça fait du bien ! Fini les problèmes, finis les emmerdements, finies leS déceptions, finie la souffrance ! Je ne l'ai jamais regretté, au contraire, quand je vois tout ce qui se passe autour de moi je m'en félicite tous les jours... C'est bien simple, ce forum n'existerait même pas si les gens savaient se contenter d'eux mêmes au lieu de chercher je ne sais quoi dans le mythique "Autre" ! Mais il faut savoir que c'est possible, il faut admettre que votre sacré "Amour" c'est du bidon et il faut pas avoir peur de soi-même. Aimez-vous vous mêmes ! N'aimez que vous, surtout ! Et vos problèmes disparaitront comme par enchantement !

La réalité est dure

#18 Posté le par DCF__6538

Lion a raison sur plusieurs point. Il est vrai toutefois qu'il aurait pu être moins blessant. Toutefois, la réalité est dur dans ton cas.

Il est vrai que l'homme avec qui tu vis a tout à fait le droit de ne pas t'aimer. Si tu n'aimes pas ça, il n'y a pas quatre chemin, tu vas voir ailleur.

Il y a des couples qui réussissent. Moi, j'ai eu des problèmes et je suis en processus de résolution en se moment. J'ai lu beaucoup sur la psycho et vu plusieurs psy et il y a une constante: Si tu a des problèmes, tu vas te retrouver presque à coup sûr avec quelqu'un qui a des problèmes (rares exceptions possibles, mais ça ne dûre jamais longtemps).

Solution: Régler ses bibitttes. Dans ton cas, pour trouver les bibittes, regarde là ou il y a des blessures et tu vas trouver. Il est évidant que tu as de la difficulté à faire face à la réalité. En venant écrire ici, il ne fallait pas que tu pensent que les solutions n'allaient pas être blessantes. Tu te vois avec un positivisme qui te voilent tes problèmes. Il va falloir que tu fasse face à la réalité. Dans mon cas, ça a été jusqu'aux idées suicidaires.

Toutefois, il y a certain point positif aussi. Quand tu te mets à progresser, tu devients fier de toi et tu trouvent même un certain plaisir à affronter les problèmes. Mais la prise de conscience initiale est toute une épreuves que bien du monde ne seront jamais capable de faire face.

Il y a des femees qui réussissent avec les gars, donc se n'est pas la faute des gars. De toute façon, les gars, tu ne peux pas les changer donc, ce n'est pas là qu'il faut regarder pour trouver une solution.

Ça fait que d'après moi, si tu ne vas pas voir un psy ou autre chose pour cheminer, tu n'iras pas loin. C'est dûr, mais c'est la réalité, c'est ça. Tu as des problèmes à régler sur toi même.

Très interressant

#17 Posté le par DCF__6538

C'est très interressant se que tu dis.

Si tu le veux bien, peux-tu juste parler plus en détail de comment le changement c'est produit et quelles sont les causes exactes et du problèmes.

Je te remercie beaucoup.

kat

#16 Posté le par DCF__2406


en fait, j'ai beaucoup eu peur dans ma vie. tellemnt que mes peus n'étaient plus adaptées aux situations que je vivais. J'vais peur d'à peu prés tout.
Ce que je fais en triant mes peurs, c'est garder celles qui sont essentielles. Exemples: si on m'agresse, la peur, qui entraîne une décharge d'adrénaline est plutôt saine, dans certains cas, elle indique ce qu'il faut faire, elles est signe d'un réel danger. Lors d'un examen, un peu de stress motive...
Quant aux peurs qui me font du mal, genre la peur des autres, de situations qui me rappellent d'autres douloureuses, c'est de celles ci que je me détache. Je me demande desfois si je ne m'en détache pas trop facilement. Soit j'ai peur de les affronter, soit j'ai peur d'être simplement heureuse et de ne plus avoir de buts.
Je ne sais pas.

Amitié, et gros bisou,

Audrey.

Mon avis ?

#15 Posté le par DCF__1132

C'est que si ta méthode te convient elle est très certainement parfaite pour toi.

Mais tu as tout de même reconnu que tu ne te défaisais pas totalement de tes peurs; que tu les triais (c'est bien ça ?).

Alors en conclusion, peut-être que ce que tu exprimes n'est pas si loin de ce que j'exprime.

Tout de même quelque chose me laisse perplexe : tu sembles dire que tu regardes d'abord tes peurs avant de les accepter ou de les refuser. Ayant cerné une de tes peurs, Audrey, comment peux-tu décider qu'elle ne te concerne pas? En ne prenant pas le chemin qui se profile derrière ?

Amitiés,

Kat

kat

#14 Posté le par DCF__2406


Ce que je ressens en lisant ton message, c'est que tu n'as pas tort non plus.
Ignorer mes peurs ne les fait pas disparaître. Les buts, à mon avis, servent justement à les dépasser. Le chemin vers toi même, calme et serein, me semble être justement ce monde sans peur que l'on vise. Tu cherches à les dépasser, mais en les affrontants progressivement. Moi j'essaye d'ôter toutes les peurs, pour voir lesquelles sont réellement utiles. Quand mon absence de peur me fait du tort ou souffrir, alors j'ai peur de nouveau. Plus je sais quand je dois avoir peur, moins j'ai peur.
Je me rends compte que ma méthode est assez spéciale. Je ne sais qu'en penser. Si tu as un avis là dessus, je t'en serais reconnaissante.

Bisou, à bientôt,

Audrey.

Plus loin sur la peur

#13 Posté le par DCF__1132

Je ne peux pas te donner tort sur tout; ta vérité n'est pas la mienne à 100 % disons...

Ne plus avoir peur ça me paraît illusoire à long terme. Et ça ne me paraît pas non plus un idéal, parce que selon moi la peur est un moteur; qu'il ne faut pas laisser nous dominer.

Tu dis (écris), Audrey, "se faire confiance". Oui, bien sûr, se faire confiance. Si tu ne te fais pas confiance, alors c'est certain que tu ne tenteras pas d'affronter, de combattre tes peurs. Il faut même une bonne dose de confiance en soi pour oser aller au bout de ces peurs, les confronter, leur tenir tête.

Mais arrêter de se fixer des buts... ?

Le peux-tu toi ? Peux tu être heureuse comme ça, juste en te laissant exister comme une fleur dans un jardin ? Bien sûr, à certains moments, arrêter de se prendre la tête devient indispensable. Mais c'est pour mieux repartir.

Quand tu parles de lutte avec nos peurs tu parles de te débattre contre quelque chose qui te domine. Mais tout est affaire de perception. Tes peurs ne te dominent que si tu les laisses te dominer. Leur tenir tête ne les empêche pas d'exister, les ignorer non plus.

Pour en revenir aux buts fixés, tu devras te faire violence sur certaines choses, fort probablement, ce qui à long terme est très loin d'être négatif.
Mais attention ! Je ne parle pas de se faire violence pour en arriver à des buts qu'on se fixe mais qui sont les espoirs de nos proches (une bonne situation financière, un avenir assuré, des titres impressionnants...).
Je parle de ce qui te tient vraiment à coeur; de ce que tu as pressenti, au fond de toi, comme un idéal de vie qui n'est que le tien.

Plus personnellement, par exemple, et après m'être perdue (je le reconnais) dans des projets destinés à impressionner ma famille, mes amis ou juste la société, j'ai juste décidé de ne suivre que le chemin qui me mènerait vers ce que je suis. Je veux que les années qui passent me rapprochent de plus en plus du calme, de la sérénité, et vivre dans un univers qui soit le mien : musique et mots (artistique). Je ne veux plus faire l'impasse sur la création, l'épanouissement à travers elle.

À partir de cette reconnaissance de moi-même, mes buts sont évidents mais je ne veux rien bousculer. J'espère réussir un jour à vivre de mes mots et partager cette réussite (et le chemin jusqu'à elle) avec l'homme de ma vie qui se réalise, lui, dans une passion complémentaire (il compose).

On ne bâtit pas des demeures solides en un jour mais depuis que je suis consciente de tout ça j'ai bien avancé sur mon chemin.

Je tâche d'être tenace et de ne pas me laisser jeter par terre définitivement à chaque fois qu'une déception me donne envie de tout abandonner.

Amicalement,

Kat

à vous tous

#12 Posté le par DCF__8440


Bonsoir à tous. Je suis une fille fragile, qui a longtemps été considéré comme vous, comme une fille forte.
A l'époque ( pas si lointaine mais ça me paraît une eternité ), j'étais mal dans ma peau. Je ne m'aimais pas, et je vivais en orbite, je crois que le terme est très bien trouvé. J'étais deconnecté de mes émotions, parce que je n'acceptais pas mes désirs, mais je sauvais toujours les apparences. Je crois qu'on va vers les gens qui nous ressemlent, et j'allais avec des gens qui avaient l'air d'aller bien, mais qui vivaient de grandes difficultés à être soi même, des difficultés à aimer et donner.
Je voyais l'amour comme un moyen de guérir, je demandais beaucoup d'amour, en rendant ce que je pouvais, des apparences, de l'écoute... C'est vrai que c'est une forme d'esclavage, en échange d'une guérison.
Puis tout a changé, peut être le resultat de toutes mes peites évolutions. J'ai compris comment vivre. Je suis tombé amoureuse, je me suis ouverte aux autres, j'ai retrouvé mes sources, mon energie, mon enthousiasme et ma joie de vivre. La vie est une suite de surprises, et j'en suis de plus en plus curieuse. Je ris, je danse, je vis tous les petits plaisir avec intensité. Vivre vraiment, c'est peut être exprimer ses émotions, les vivre simplement. Ne plus avoir peur, ne plus chercher à prendre. Dieu le dit très bien je trouve, mais peut être un peu durement. En tout cas, je suis d'accord avec lui. Donner est un plaisir, qui suffit en lui même. On ne donne pas pour attendre quelque chose, d'ailleurs, on aime pas les gens qui nous donnent en attendant quelque chose. On est jamais déçu quand on donne vraiment. C'est un acte pur, c'est ça l'amour, une joie en soi. On aime pas parce qu'on nous aime ou pour qu'on nous aime.

Qu'en pensez vous ?

Bisous à tous, je trouve la discussion intéressante. Ah l'amour, quel sujet inépuisable.
Je vous envoie une onde de joie, à bientôt,

Marie.