Les hommes sont étranges ou c'est moi ?

Choisi la volonté ?

Oui, il est possible que j'aie choisi la volonté comme tu dis. Je t'avoue pourtant que ça me fait drôle de le lire alors que je cherche encore tellement à la dompter!

D'autre part je n'ai pas l'impression d'avoir effacé pour autant les désirs de ma vie. Disons, cependant, qu'ils ne me suffisent plus parce que j'ai l'impression de ne pas assez avancer en n'écoutant qu'eux.

Malgré ça, je crois tout à fait possible que ton cheminement soit bon. Parce que c'est vrai, tes vrais désirs devraient te conduire sur ton chemin.

Pourquoi n'est-ce pas si simple pour moi ?
Probablement parce que je me suis rendu compte que même pour aller jusqu'au bout de ses désirs il fallait de l'énergie, voire du courage.

Alors je fais travailler ma volonté pour aller toucher mes désirs.

Je t'embrasse,

Kat

Effectivement, le bonheur est un mot qui prends de plus en plus n'importe quel sens. Pour moi donc, c'est l'existence. Pour moi exister c'est ressentir, ce qui n'exclue pas la soufrance. Je t'accorde qu'il est paradoxal d'arriver à la conclusion que la souffrance puisse être ressenti comme un bonheur, mais c'est pourtant ce que je ressens. La dessus, je crois que nous partageons un point de vue similaire.
Mais je n'aime pas l'encadrer dans des buts, qui lui volent sa consistance et son intensité.
J'ai peut être aussi un peu peur que des buts puissent remplacer mes désirs, de confondre désirs et volonté, ou même qu'ils s'affrontent. Je crois que d'une certaine façon et de manière caricaturale, tu as choisi la volonté et moi les désirs pour guider ma vie.

Qu'en penses tu ?

Bisou, et mon respect le plus sincère,

Audrey.

Qu'en penses tu ?

Selon moi, ta conscience te rasure, t'aides à avoir confiance en toi, à te guider.
Mais je crois que ce besoin de rationnalité masque aussi un manque de contact avec tes sentiments et tes désirs profonds.
Quand tu dis mieux être formé à être seul, je lis qu'être seul te fais moins peur qu'être avec les autres. Tu te connais bien, tu te contentes de toi. Je pense que cette richesse intérieure est un don que tu as, mais je pense que tu devrais le partager, arrêter de te caher derrière, et ne pas oublier que les autres sont eux aussi emplis de richesses, mais aussi de désir de repli parfois, de calme, etc. Tu n'as pas à en avoir peur. Ils ne sont pas là que pour enrichir ton monde, mais pour découvrir le tien, et partager le leur avec toi. Qu'en penses tu ?

Ja fais le parrallèle avec moi. Nous sommes tous je crois effrayés par la nouveauté, par la différence. Le tout est de dépasser cette peur.

Je t'envoie un gros bisou, et toute mon amitié,

bisou,

Marie.

Audrey,

J'adhère en gros à ton idée telle que tu l'exposes.

Le mot est galvaudé, a pris une connotation d'utopie, mais c'est bien ça; ou la sérénité.

J'y aspire aussi comme but ultime. Tous mes autres buts aujourd'hui sont destinés à me mener vers ce bien-être.

Ça c'est parce que je me connais un peu plus aujourd'hui qu'au début de ma vie d'adulte. Tout ce vers quoi je tente d'aller, tout ce que je tente de conquérir, je le fais en naviguant vers ce but final : être bien, le plus totalement possible.

C'est dire que les autres buts sont susceptibles de se modifier en cours de route; éventuellement. L'important est de garder le cap. C'est dire aussi qu'un échec est un peu moins difficile à accepter puisqu'il n'est qu'une bataille perdue et le plus souvent pour me permettre de voir où je dois diriger mes efforts, de comprendre autre chose.

Ça n'empêche pas la souffrance; parfois. C'est vrai !

Mais un chemin de vie sans souffrance n'est pas un chemin vécu à fond. Et en bout de ligne, quand on se retourne, les beaux souvenirs et les motifs de fierté ont leur part de souffrance. Celle-ci fait partie de la vie. Elle est belle à sa façon.

Qu'en penses-tu ?

L'ennéagramme ne m'a pas seulement aidé à mieux comprendre les autres. Il m'a aussi aidé à mieux me connaître moi-même. Au niveau de l'estime personel, j'ai déjà fait beaucoup de chemin. Je suis très fier d'être une personne qui évolue rapidement et je suis aussi fier de mon côté rationnel. Le problème selon moi, c'est que j'ai une peur des engagements pour se qui est relation sociale et plus particulièrement dans les relations intimes. Aussi, je me sens facilement envahi. Je ne pense pas que le problème soit un problème d'estime personnel. Je pense qu'il s'agit plus de tromatismes refoulés. Des situations non réglées.

En fait, je suis une personne qui est beaucoup mieux formée pour affronter la solitude que les relations sociales. Besoin de solitude, fonctionne avec peu, etc...

Comprends-tu se que je veux dire??? Es-tu capable de faire des parallèles avec se que tu es???

Je t'embrasse mon soleil.

Ano

Oui j'ai vécu des situations similaires à celles que j'avais déjà vécu. Mais c'était très différent, je ressens les situations de manière différentes, sans me demander ce qu'on pense de moi, sans cacher mes émotions, c'est beaucoup mieux.

Ta méthode de mieux comprendre les gens pour te sentir à l'aise n'est pas mauvaise, mais si tu te faisais confiance, tu te dirais que tu es quelqu'un de bien, même si tu es différent, et que les autres t'aimeront comme tu es. Tu n'as pas à te mouler dans les désirs des autres, tu risquerait de perdre les tiens. Enfin c'est mon avis, je ne sais pas s'il s'applique à tout le monde.

Cette discussion est intéressante je trouve. C'est agréable de parler avec toi.

Bisou, je t'envoie un grand rayon de soleil,

Marie.

Chère Perpetua,
Impossible quand on lit ton pseudonyme, de ne pas réentendre mentalement ce passage du Requiem de Mozart qui serine à plaisir ce "Lux perpetua" dont nous voudrions tellement qu'il soit réalité... Je conçois que ta démarche soit sympathique... Mais tu te plonges dans les ténèbres !
D'abord je ne vois pas pourquoi je te traiterais de "pauvre conne"... Je te le redis, ta démarche n'est pas sans noblesse ni grandeur, elle a juste celle des causes perdues. Tu peux même en être fière si tu vas jusqu'au bout, c'est à dire si tu l'accomplis avec panache, à toujours donner sans jamais recevoir, comme tu réaliseras sans doute un jour que c'est toujours la règle, et en acceptant cet état de choses comme fatal et intangible !
Je ne te cacherai pas que pour ma part j'en ai été incapable et j'ai donc du trouver d'autres raisons et d'autres moyens de vivre. Peu importe ce que j'ai vécu; ce qui compte c'est que maintenant je suis libre ! Je ne déverse ma bile sur personne, l'as-tu remarqué ? Je ne rejette pas l'Autre, il m'est indifférent ! Et comment veux-tu que je craigne qu'il se lie à moi par d'aussi piètres faux-semblants que le Mythique Couple et le Sacro-Saint Amour ?! Ah je conçois que ça vous fasse mal qu'on jette à bas les idoles que vous êtes conditionnés à adorer... Mais il le faudra bien, pourtant, si vous ne désirez pas devenir des pantins de la souffrance !
Je conteste une chose dans ton message: le fait que les hommes et les femmes soient plus intéressants que leurs créations. Dans le monde ordinaire, il ne faut pas grand chose hélas pour que les hommes se conduisent comme des salauds et les femmes comme des putes; admettons-le, c'ets juste une question d'opportunité (Et je rends grâce au Ciel que, n'étant certainement pas meilleur qu'autrui, je me sois retiré de ce monde pourri trop tard pour ne pas souffrir mais suffisamment tôt pour ne pas torturer !); Mais il en est de même chez les créateurs: Le grand Mathématicien Thalès utilisait son esprit scientifique pour spéculer sur la culture des olives et s'enrichir sur le dos de ses concitoyens... Et combien d'autres exemples...
Dans tous les cas, l'Oeuvre vaut mille fois plus que le Créateur! L'Homme n'est grand que par ses créations artistiques et intellectuelles. Découvrons le donc dans ce qu'il a de meilleur, dans ce qu'il nous fait entrevoir; oublions sa nature répugnante et ses agissements sordides !
Terminator
(pcc Alexandre !)

Bien tu vois, dans ma thérapie en semoment, il faut que je sois plus à l'écoute de moi-même. Il donne comme exemple d'aller au restaurant et de choisir un plat en ne se fiant seulement à se qu'on ressent à l'intérieur et que par la suite cette attitude va déteindre sur nos autres comportement. C'est une étape dans la thérapie(PCI).

C'est beau de voir cette progression que tu as fait et que je suis en train de faire. De voir une personne qui progresse dans la vie m'a toujours touché profondément.

Pour se qui est de la perception des autres, je l'ai changé en lisant une théorie sur les différents types de personnalité (ennéagramme). Comme ça, je peux comprendre comment les personnes que je rencontre fonctionne seulement en leur parlant quelque fois ce qui me permet d'avancer vers le monde avec plus d'assurance. Entk pour moi cette approche sur les personnalitées m'a été d'un grand secours et en plus, c'est une approche basée sur les personnes simple, donc ça parle des beaux côté du monde au lieu de seulement parler de problème.

Aussi, se n'est pas naïf du tout de dire que les gens ont plus ou moins les mêmes désirs car nous avons les mêmes besoins (ou presque).

Tiens, j'ai une question: as-tu déjà revécu des situations de ton passé que tu n'avais pas réglé???

Tout le bonheure que tu souhaite.

Je t'embrasse.

Ano

J'ai un peu le même problème et je le résoud avec l'approche de la PCI (Psychothérapie Corporel Intégré). Tu peux en avoir une bonne idée de se que c'est en lisant le livre "Le corps, le soi et l'âme" de Jack Lee Rosenberg (fondateur de la PCI). C'est vraiment bon comme thérapie pour régler se genre de problème. Tu peux aussi faire des recherches sur internet. ça vaut vraiment la peine.

Bonne chance!!!

Je me souviens de la journée où tout est devenu plus clair.
Je me suis réveillée avec une phrase en tête: je suis quelqu'un de bien. J'ai vraiment ressenti tout ce que ça voulait dire.
Mes désirs me faisaient peur. Comme je te l'ai dit, je me sentais malfaisante. Je trouvait donc les autres malfaisants aussi, et j'avais tendance à rechercher des gens malsains pour me conforter dans mon idée ( ce que j'ai pu faire pour ne pas changer... )
Une fois que je me suis sentie quelqu'un de bien, mes désirs n'étaient plus malfaisants, je pouvais donc les admettre, puis les exprimer. Ma vision des autres changeant en même temps que la mienne, je découvrais un nouveau monde, agréable et simple. Dans ce monde ( le notre ), j'ai découvert que nous avions tous plus ou moins les mêmes désirs. Je sais, c'est naïf, mais les gens veulent tous aimer et être aimés. Ainsi, les décisions se résument à savoir ce qui nous permettra de mieux faire le bien, aussi bien à soi qu'aux autres. C'est cela se laisser aller, car je pense que nous avons tous ces qualités en nous. Seulement, peu le font, je ne vois pas bien pourquoi d'ailleurs. La peur peut être, le manque d'estime aussi. J'ai du mal à comprendre comment la plupart des gens peuvent rêver d'ouverture, de sociabilité et de partage, et pourtant se fermer eux même des autres. Pourquoi les gens se font du mal, tout en sachant qu'ils s'en font. Je crois que c'est aussi une question d'écoute de soi. Nous essentons tous ce qui est mauvais ou bon pour nous, mais peu suivent leurs inspirations.
Je pense que quand on sent qu'il faut y aller, il faut y aller.

Qu'en penses tu ?

Je t'envoie une onde de bien être, et tout mon enthousiasme. Je t'embrasse,

Marie.