C'est bien de se penchre sur son passé, beaucoup de solutions y sont, qui ne cherchent qu'à t'atteindre.
J'attends avec une certaine impatience le
"stock émotif". Laisse toi aller, j'espère que ça te fera du bien comme ça m'en a fait quand j'ai rejoint mes émotions.
Je t'embrasse très fort,
Marie.
J'ai parlé à ma mère de ma soeur et de moi. J'ai compris plusieurs choses. Premièrement, ma soeur (plus vieille de 6 ans) n'a jamais voulu me laisser ma place. Déjà, toute petite, son objectif quand je suis né, était d'assayer de prendre toute la place aux yeux de mes parents. Il y a quelques années, quand j'amenais un amis à la maison, elle l'amenait dans sa chambre et moi je n'avais pas le droit d'entrer parce que c'était sa chambre. Elle a besoin d'avoir toute l'attention. Je suis comme un menace pour elle. Elle est très agressive quand elle veux. En fin de semaine, j'expliquais de quoi à ma mère et elle est venu s'installer pour prendre toute la place pour expliquer sa petite affaire en étant agressive avec moi. Tout le monde était surpris de la voir ainsi alors qu'il n'y avait aucune raison d'être agressive.
C'est sûrement la cause de certains problèmes, même si ça c'est déjà pas mal amélioré.
Aussi, mon père était anti-féministe ce qui peut m'avoir nuit aussi.
Bon, ces pas mal de rationnalisation. Je vais probablement écrire du stock émotif bientôt, mais je sens que j'avance.
Je t'embrasse fort, à plus tard.
Ano
Je crois que finalement nous sommes assez d'accord. Les désirs nous guident, et la volonté aide à les réaliser.
En ce moment, quels sont tes désirs ?
Amitié,
Audrey.
Rassure toi, je ne me sens pas du tout visée par ce que tu dis sur les femmes qui ont de l'autorité dur toi.
Ce que j'en pense, c'est qu'une femme a du beaucoup te faire du mal pour que tu aies si peur de toi même. Je ne crois pas qu'il y ait de honte à avoir à ne pas être à la hauteur. Après tout, qui te demandes d'être toujours le meilleur ? Si desfois tu es aggressif, je pense que c'est une réaction de défense par rapport à ce qui te fait du mal. Je ne cois pas que ce soit malsain, au contraire, c'est plutôt signe que tu veux aller bien.
J'ai l'impression que tu vois beacoup de complications en toi même. Dis toi que les choses peuvent être plus simples si tu le veux vraiment.
Ce que je pense, c'est que tu n'es pas coupable.
Je t'embrasse bien fort, et t'envoie mon profond respect,
Marie.
Ben finallement, il y a des idées qui ne me lâchent pas. Il s'agit d'idée sur les femmes qui pourraient me dominer.
Quand j'en vois une qui s'essaye (dans ma tête), je sents de la frustration et de la peur. Je sents de l'humiliation comme si je n'étais pas à la hauteur. Après je me vois en train de lui dire des choses comme "Ça sert à rien, j'ai déjà sortie de ma vie toutes les personnes qui ont eu de l'autorité sur moi. Fais que c'est ça qui risque d'arrivé". Après je sens une sensassion amer. Pas très forte, mais qui reste longtemps en dedans de moi. C'est comme un forme de honte envers moi-même. Antant une honte de ne pas être à la hauteur, qu'une honte d'avoir été agressif et malsain.
Le fait de l'exprimer me fait déjà du bien. Ne te sents pas visé ou discriminé. C'est hors de mon contrôle. Je sais aussi qu'il existe bien des femmes qui sont saines, mais ça ne change rien à ces pultions. Le problème n'est pas cognitif.
Mon père déteste les féménistes aussi. Ça vient peut-être de lui. Donc, ça se pourrait que à la base, ça ne vienne pas de moi. Mais ça été renforcit par certaines expériences, c'est certain.
Entk dis-moi ce que tu en penses.
Bisou
Ano
Ça m'a fait plaisir de lire ton message. C'est certain que j'aime bien être présent. C'est ce qui me permet d'être moi même et de me réaliser. Depuis quelques 2 jours, le travaille que j'ai à faire à mon stage est plus interressant et ça m'aide beaucoup à être plus présent à mon travail. Je me sens beaucoup mieux dans ces moments-là.
Je dois faire des efforts pour ne pas rationnaliser. Mais ça s'en vient bien. Je le sens. De puis un moi, il y a beaucoup de situations qui me sont revenus à l'esprit. Et ça c'est encourageant.
Toutefois je continue de lire sur la psychologie. C'est là que se trouve les solutions et les trucs pour mieux ressentir.
Je commence aussi à essayer de m'arrêter quand je rationnalise et de voir contre quoi je me protège.
Je suis moins émotif aujourd'hui, c'est que c'est pas toujours facile, alors j'y vais quand même graduellement.
Entk, je suis beaucoup plus sensible aux moments ou je me dissocie.
En fin de semaine, je vais retourner chez mes parents pour l'anniversaire de mon père. Je vais aller voir dans les souvenirs. Ça peut sûrement m'aider à retrouver certains souvenirs d'événement que j'ai oublié.
Juste une petite question: Je me demandais comment tu as fait pour surmonter tes peurs qui t'empêchaient d'aller vers les autres individus???
Ça va peut-être me tenter plus de raconter mes affaires plutard, sinon ça ira à la semaine prochaine.
Bye et je t'embrasse fort.
Ano
Mes désirs sont-ils contradictoires ou effrayants ?
Je ne le pense pas. De même que je ne cherche pas à tout prix à les dompter. Ils sont bel et bien indicateurs de ce que je suis.
Quand j'écrivais qu'ils ne me suffisent plus pour avancer, je voulais dire que je souhaitais aller chercher plus que le plaisir immédiat qu'ils me procurent.
Avvec ma volonté je cherche à toucher des désirs qui sont plus vastes, à une plus grande échelle.
Quand tu écris que les désirs sont la source de l'énergie tu as raison. Mais ce que je veux dire, c'est qu'ils ne suffisent pas toujours; à mon avis.
Quant à savoir si la volonté fait toucher les désirs, je crois, oui, qu'elle le peut. Parce qu'il y a des désirs qui sont moins éphémères que ceux qui nous viennent très vite et presque par surprise, des désirs qui demandent qu'on panifie un peu la façon de les atteindre; et qu'on n'atteint pas toujours en suivant un chemin magnifique et doux.
Amicalement,
Kat
Je ne t'ai pas trouvé ennuyeux, bien au contraire. Ca me fait plaisir pour toi que tu t'exprimes comme tu l'as fait.
Retenir ses larmes ne fait pas le bonheur. Ce n'est pas parce que je veux être heureuse que je ne ressens pas de tristesse. C'est normal, ça fait partie de la vie.
J'aime bien quand tu te laisses plus aller. Je te trouve plus touchant. Faire jaillir les larmes entraîne aussi le jaillissement de tes émotions, je trouve ça agréable. Et toi ? Aimes tu être là ?
Je t'envoie tous mes encouragements. Je suis là pour te suivre dans ta découverte de tes sentiments,
ton amie, qui te comprends,
Marie.
Ça me touche que tu me laisse ton oreille pour écouter Marie. Je vais faire se que tu me dis. Essayer de ressentir. Je vais essayer de raconter de vieille situation et de ressentir les événement. C'est se vers quoi ma psy m'orientait à la dernière rencontre.
Je me souvient que je venais de recevoir un bultin et que j'avais de mauvaises notes. Mon père m'a engueler comme du poisson pouurri. On était dans la voiture. On revenais de mon école. J'avais environ 10-11 ans. Je me tenais tout raide sur le siège. Je ne respirais presque plus, mais je ne pleurais pas.
J'ai de la difficulté à resté présent. Je sens de la chaleur au niveau des yeux et comme une petite brûlure d'estomac.
Je me vois attendant que ça finisse.
Je sens une tention auniveau du ventre et des épaules.
Je l'entends criés. J'ai de petits frissons et des sueurs Marie. J'ai un peu mal à la tête. Je ne sens rien comme tel au niveau émotif.
Je l'entends encore crier. Je vois un peu brouille. Je sue, mais j'ai froid. Jai mal dans le coup.
J'ai mal au ventre Marie. Mon estomac est en feu et pourtant je viens de manger et rien d'épicé.
Je viens de fermer les yeux et regarder en dedans de moi. J'ai comme vue un peu la tristesse. C'est comme si je voulais pleurer, mais il n'y a aucune larme. J'ai senti un soufle avec un faible tremblement de la mâchoire, avec un petit chatouillement au nie=veau des yeux. J'ai envie de pleurer, mais ça veut comme pas.
J'ai la face tout pogné et l'estomac qui me brûle encore. Le souvenir de mon père se jour là est un peu vague et court. Je ne suis pas capable de m'exprimer face à autant d'agressivité. Je me vois encore tout raide je me tiens fort et retiens ma respiration. Je me vois souffrir, mais je ne sens pas la souffrance, Marie.
Oufff, entk ce sera assez pour aujourd'hui Marie. Je te remercie tu peux pas savoir. Entk, j'espère que je n'aipas été trop ennuyeux ou trop triste pour quelqu'un qui vise le positivisme comme toi.
Mais bon, dis-moi si se genre de discourt te dérange, c'est que ça me semble la voie de la sortie...
Marie, je t'adore.
À la prochaine.
Ano
J'ai plutôt l'impression que ce sont tes désirs que tu cheches à dompter plutôt que ta volonté.
Ils sont contradictoires ou effrayants ?
Tu dis que tes désirs ne te suffisent plus pour avancer, tu ne sembles pas certaine que les désirs puissent nous guider, et pourtant c'est eux que tu cherches à toucher avec ta volonté. Pour moi, les désirs sont la source de l'energie. C'est aller contre qui épuise.
Crois tu que la volonté fasse toucher les
désirs ?
Je ne sais pas. Mais ton avis m'intéresse beaucoup,
Je t'embrasse, à bientôt,
Audrey.
Encore une fois tu rationnalises. Et c'est pour ça que tu ne te sens pas présent. Tu te caches.
Tu dis te contenter de répondre aux besoins essentiels. Je crois que tu te trompes sur l'essentiel.
Comme je voudrais que tu ressentes ce que je dis, je vais essayer de me laisser moi même à ce que j'ai ressenti en lisant le tien.
J'ai effectivement senti que tu n'étais pas là. Je t'imagines coincé à l'intérieur de toi, incapable de t'exprimer. En prison. Tu marches en pilotage automatique depuis si longtemps que tu n'arrives plus à savoir ce que tu désires, qui tu es affectivement.
Tu dis être bien quand tu ne ressens rien. Mais comment être bien quand on est pas là. C'est comme si tu cherchais à te tuer, à t'oublier. Et pourtant que de sensibilité derrière la carapace, que d'espoir de retrouver ses sentiments. Je trouve ça bien que tu fasses une thérapie. Ca montre toute ton envie d'être heureux.
J'ai envie de t'aider à retrouver qui tu es. Et si tu commençais par ne pas rationnaliser quand tu ecris. Commence tes phrases par je me sens sans chercher à expliquer.
Je t'écoute en tout cas, et t'envoie mon soutient et mon amitié,
qu'en penses tu ?
Bisou,
Marie.
Tu es brillante Marie...
Voici comment je perçois la chose. La rationnalisation est un mécanisme de défense. L'éxécutoire en résultant est un besoin de comprendre. Comme tu dis, c'est une fois que j'ai pris conscience de tout que je me sens rassuré.
Effectivement, je suis une personne qui se contente de peu. Seulement combléles besoin et principaux désir, rien de plus. Besoin minimale= autonomie maximale. Même chose pour les relations humaines. J'ai peur de m'engager. Et je manque de motivation dans le peu de relations que j'ai. Ce qui en fait des relations superficielles.
C'est un fait que je suis dissocié de mes émotions. D'ailleur, c'est le principale sujet de ma thérapie dans le moment. Le mécanisme de dissociation est un mécanisme permet de garder refoulé les événements refoulés. C'est un mécanisme puissant, je ne ressents même plus la faim. Dans ces cas là et j'éprouve un sentiment de bien être, mais dans ces conditions, je suis totalement inactif, donc je ne peux pas fonctionner comme ça. Il m'est arrivé d'oublier de manger.
Le gros HIC dans se que tu l'affaires, c'est qu'il faut que je deviennent plus près de mes émotions. C'est essenciel de les respecter pour réussir ma thérapie actuelle. Donc, je crois qu'il serait bien de trouver un autre moyen que de faire comme si ma peur n'existait pas. Il faudrait trouvé autre chose. J'ai pensée que se serait peut-être bon de faire plus d'activité organisé avec du monde. Notement, rencontrer plus de femmes parce que j'ai toujours été dans des milieux d'hommes. Et que la pulsion amoureuse du départ est assez forte pour que je puisse prendre des initiatives et ainsi avoir quelqu'un à qui partager mon intimité.
J'ai eu de la difficulté à resté présent en écrivant se message.
Dis moi ce que tu en penses, je ne sais pas si tu te reconnais un peu. Tu peux aussi raconter tes expériences. As-tu réussis à vaincre tes peurs de l'imprévue tout le reste???
Entk merci beaucoup Marie, je t'adore.
Ano
