Je crois que tu as vécu ce que j'ai vécu à la différence que c'est l'autre qui est parti et non moi. Est-ce une délivrance? L'avenir me le dira. J'ai la satisfaction d'avoir été au bout de moi-même, d'avoir tout essayé. Je n'ai pas cette impression de mon ex. J'ai l'impression d'avoir aimer pour deux.Je lui ai dit tout ce que je ressentais, il fait ce qu'il veut ou ce qu'il peut...
En ce qui concerne les enfants, effectivement il faut faire attention pour ne pas leur faire porter notre fardeau. Je suis entièrement d'accord avec toi là-dessus. Je dois porter ma peine seule et demeurer une mère près d'eux, disponible et bien vivante.
Je ne veux pas me mêler de leur relation avec leur père. Je n'ai pas à l'encourager ou à la décourager, à porter des jugements ou questionner. Je me mêle de mes affaires et j'en ai bien assez. Je ne veux pas être l'intermédiaire. Quand ils auront envie de lui parler, ils le feront, avec leur coeur, avec leurs propres pensées, leurs prores convictions.
Pour le moment, ils essaient de vivre du mieux qu'ils peuvent et moi aussi. Je ne suis pas d'accord avec ce qu'il fait, c'est une question de valeurs, j'ai bien le droit d'avoir une opinion sur ce que je vis. De toute manière, il n'a pas besoin de mon approbation pour faire ses choix. Je ne ressens aucune colère, seulement de la peine.
J'ai peut-être tout dit.
Je ne t'ai pas trouver dur. J'apprécie toujours de te lire. Sois heureux toi aussi.