Bonjour

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Bonjour

#0 Posté le par DCF__7026

Bonjour,

j'aimerais discuter de la violence conjugale!

Mon opinion est qu'il faudrait investir davantage d'argent et de temps dans ce problème social!

J'attends vos commentaires!

Karl

Messages récents

Merci pour les renseignements

#50 Posté le par DCF__3866
Tu es gentille! J'habite en Mauricie. Je ne suis pas prête à consulter maintenant car mon fils, mon emploi et mes cours à l'université prennent tout mon temps. Mais, il faudra bien que je le fasse un jour et les renseignements que tu m'as fourni vont m'aider énormément. Je te remercie beaucoup pour tout.

Ressources

#49 Posté le par DCF__5861

Salut Linda!!

Tu n,as qu'à appeller au CLSC de ton coin et leur demander le numéro du CEntre d'aide aux victimes d'Actes criminels qui correspond à ta région. DAns quelle région reste-tu? Je te demande celà, car je crois que le CAVAC de Mtl n'offre pas de services en violence conjugale, il réfère plutôt les personnes à un service offert par un CLSC. Il y a un CAVAC dans chaque région: à Laval, à Sherbrooke, à Joliette, etc. N'hésite pas à me poser d'autres questions si nécessaire!

Bonne CHance!

Où puis-je me renseigner?

#48 Posté le par DCF__3866
Je te remercie beaucoup pour l'information. Peux-tu me dire à quel endroit, je pourrais avoir de l'information sur les services qu'ils offrent? Merci encore! Tu es gentille!

statistiques

#47 Posté le par DCF__1137

A nébu,

j'étudie en sec.5 et je cherche des statistiques sur la violence conjugale. Peut-être peud-tu m'aider en me donnant quelques sites internet ou quelques stats. ? Merci de me répondre.

Réponse à Ano et Ghy

#46 Posté le par DCF__2674
Bonjour Ano et Ghy,

Je suis d'accord avec toi pour dire que la prévention par l'éducation est la meilleure approche pour lutter contre la violence bête et gratuite. J'ajouterais, également, la responsabilisation des gens, homme comme femme. C'est la solution à long terme, la seule approche qui peut porter fruit.

Mais, j'ose quand même, encore, lever la voix (...un tout petit rugissement...) pour dire que nous ne pouvons séparer les comportements de violence conjugale des autres formes de comportements violents abusifs.

Comprendre pour agir et agir de façon systémique (... ou holistique - pour parler comme un guru du nouvel-âge!). Surtout: éviter les théories, les idéologies. Restons terre à terre.

Une façon efficace de responsabiliser les gens, c'est de les faire payer. Les faire payer très cher. Si, en plus, cela est combiné avec une campagne médiatique, cela va porter fruit. Inévitablement, cela fait appel au gouvernement (... ce qui pour moi est un quasi-sacrilège! - Je hais le gouvernement! ...mais pas les fonctionnaires ) mais, quelquefois, nous n'avons pas le choix. Mais ces solutions restent forcément des cataplasmes, des solutions superficielles de court terme. Mais si cela peut éviter quelques yeux au beurre noir, ça peut être positif. Mais, comme nous vivons à l'ère "moumounne", je ne me fais aucune illusion sur des solutions un peu musclées.

Vous savez, je suis très impressionné par le succès des campagnes contre l'alcool au volant (de même que par Nez Rouge), ce qu'on appelle la Tolérance Zéro. J'avoue qu'elles ont été très très efficaces. Les gens font réellement attention à l'alcool maintenant. Seuls quelques dinosaures continuent à prendre un coup avant de prendre le volant...

Je verrais bien quelque chose du même ordre pour la violence conjugale. Que les individus condamnés :

1.) payent une amende salée

2.) passent plusieurs mois à l'ombre, à réfléchir (ou bien faire du service public- du genre ramasser les cochonneries sur le bord des autoroutes);

3.) que leur joli visage à la mine patibulaire soit bien publicisé

Sur le plan de l'éducation, donc sur le long terme, je trouve que les parents, ici au Canada, ont souvent une approche déficiente en communication avec leurs enfants. Même chez les soi-disants "bonnes familles", les parents n'ont plus d'écoute, ils n'ont plus de temps pour leurs enfants. Je comprends bien que les parents sont souvent fatigués, stressés, par de longues journées de travail (...journée complétée par une séance de parking sur un de nos beaux ponts!) quelques actions, faciles à mettre en oeuvre, seraient de:

1.)utiliser la télé éducative pour donner des cours très concrets de psychologie parents-enfants, des cours sur le dialogue, l'écoute active, l'art de la communication, etc.. J'ai écouté un genre de psy qui donnait un cours de ce genre la semaine passée à la télé-université et le type m'a bien impressionné. Il ne dit rien de bien compliqué, mais il parle simplement, avec des exemples concrets, et il fait prendre conscience de pleins de petits trucs qui peuvent réellement aider un parent.

2.) Monter un site Web donnant des exemples (des écrits) de dialogue positif - la version web des cours télévisuels; un site avec plein de références, de ressources pour aider les hommes, les femmes et les enfants. Un site très bien structuré. Solliciter les spécialistes. Un site sans bannières, aussi. Je suis prêt à envoyer 50$ de mon argent personnel pour ça.

3.) Éduquer les filles à riposter. Pas de pincages de fesses, rien... tolérance zéro. La riposte automatique.

4.) Rester neutre et objectif. Éviter la récupération par les mouvements de pression. Centrer les actions sur la famille et les jeunes.

En tout cas... Personnellement, je ne crois qu'aux solutions personnelles, qu'au "travail" sur soi mais ce que je mentionne ne peut pas nuire, à tout le moins.

Bonne journée à vous deux!

Lion



De bonnes idées...

#45 Posté le par DCF__3841

Cher Lion,

Très intéressant ton apport à la discussion. Franchement je suis en accord avec toi, nous devons redéfinir la problématique sous un nouveau regard. Il est vrai aussi que trop souvent les gens tombent dans une attitude de victimisation face à la violence (malsaine comme tu dis). Faut pouvoir regarder nos propres comportements. Maintenant, abordons tes «solutions» de rechange.

Faire payer les hommes violents ne fonctionnerait pas s'y j'en crois l'exemple que l'on a sous les yeux avec le cas des pensions alimentaires. Les hommes se déresponsabilisent trop facilement. De même qu'ils projettent leur difficultés financières sur le dos de l'ex-conjointe plutôt que sur le fait qu'un jour ils ont choisi de mettre des enfants au monde, ils feront de même face à des frais liés à leurs comportements violents. Ils diront que c'est de la faute de l'autre, etc...

Et puis, en y regardant de plus près c'est trop injuste. Prenons un couple dont les conjoints se violentent mutuellement. C'est la personne qui infligera les plus grosses blessures physiques qui devra payer? Et l'autre s'en tire à bon compte... Hourra pour la violence psychologique et la violence verbale, ces actes ne seront jamais punis! Ainsi va la déresponsabilisation... Et les barrières entre les hommes et les femmes n'en seront que renforcées car les femmes usent davantage de violence psychologique et verbale.

L'idée du site Web est excellente. C'est à travailler... Il y a bien une liste noir des mauvais payeur de logement qui circule, pourquoi pas une liste de gens usant de violence dans une relation de couple. Au moins, les femmes pourraient consulter le site avant d'entrer en relation avec un gars. Mais sérieusement, cela ne pourra pas se faire car les lois de protection à la confidentialité sont en béton.

À ta dernière question voici une réponse: Les femmes tombent amoureuses des gars gentils et prévenants. Ce n'est que plus tard qu'elles se rendent compte de l'erreur qu'elles ont fait en accordant confiance en une personne qui se transforme en monstre...

Faut pas se faire d'idées. Les hommes violents prennent le temps de planter leurs balises de confiance et de dépendance avant d'amorcer la seconde phase de l'opération... Pour la plupart d'entre eux, ils sont très gentils. Alors, devons-nous envoyer promener tous les hommes gentils parce que c'est comme ça que commence la violence conjugale? Tu vois, c'est bien plus compliqué que tu le penses...

Amitiés,

Ghy

Réponse

#44 Posté le par DCF__6538

Ce que j'ai appris. Les femmes restent avec les hommes qui les battent par dépendance.

Les personnes qui sont violantes, pour la plupart ont passé leur existance dans la violence et se voient comme des victimes de la sociétée. Je ne crois pas que ce soit en leur tapant dessus qu'on arriver à quelque chose.

Les bons et les méchants, c'est dans les films ça. Dans la réalité, tu es ce que tu es en fonction de ton passé.

Si la réabilitation n'est pas assez efficace, alors il reste la PRÉVENTION. Comme empêcher ceux qui ne sont pas aptes à éduquer des enfants à en avoir. Toutefois, je pense que le 5% qui réussissent à s'en sortir vaut la peine qu'on les aide.

Je suis tout à fait d'accord pour ce qui est de l'idée que la bureaucratie est inéfficace, mais je vous mets au défi de trouver une solution qui ne touche aucunement la bureaucratie. Je suis d'accord pour que le batteur payer financièrement, car ça lui enseignerait à prendre ces responsabiletées ce qui est en sois une bonne chose. Mais ça passe par la lente bureaucratie judicière...

Ça me disais de partager ma vision de la chose.

Réponse à Ghy, Kioko et Nebu

#43 Posté le par DCF__2674
Bonjour Ghy, Nebu et Kioko

Je suis heureux de constater qu'au moins Ghy commences à accepter une certaine légitimité de la violence (quand tu dis : "...Sans condamner l'agressivité nécessaire à l'avancement de la vie (ce qui est très logique)...".

Un exemple de "beauté" de la violence? Je viens d'en lire un charmant de notre cher Pinard, notre gastronome national..."La cuisine est une activité violente, virile et masculine. On travaille avec des couteaux, on tue les animaux, on les brûle"...

De toute façons, la prédation est le mécanisme qu'utilise la nature pour harmoniser les différents systèmes écologiques (dixit Laborit). Nous n'avons pas à la refuser ou pas, elle est là, point.Incontournable.

Maintenant, Nous cherchons tous une solution au problème de la violence inacceptable. Allons-y. Mais ce n'est pas évident du tout, du tout... La sélection du mode d'intervention le plus approprié est très délicat compte tenu que les solutions traditionnelles (i.e. l'incarcération) ne fonctionnent plus dans le contexte actuel (p.c.q. les $$ ou les FF ne sont plus disponibles).

"Comprendre pour agir"... - C'est ce que je propose.

Le problème est complexe, et très mal compris. En fait, comme le problème est généralement vu sous la lorgnette "moralisatrice" , ce qui fausse tout, le discours anti-violence est chargée d'émotions et manque totalement de rigueur analytique et d'objectivité (disons, plus exactement, de soi-disant objectivité!). La conséquence est que nous en arrivons toujours et inévitablement à des solutions de type bureaucratique (re. le premier post de Karl) donc forcément inefficacces. Bref, pour moi, c'est nul.

Le phénomène est complexe. Il s'intègre dans une logique systémique non-linéaire caractérisée par plusieurs niveaux d'organisation (d'abord le cerveau humain (incluant son animalité première), ensuite le couple, la famille, le groupe social, etc.).

Et on oublie une chose fondamentale, c'est que la violence en soi n'existe pas. C'est comme la "bonté". Il n'y a pas de "bonté" en soi, ni de femmes ou d'hommes "bons". Il y a des actes, des actions qui, dans un contexte donné, sont violents (... ou sont bons). Mais il ne faut pas blâmer les hommes ou les femmes pour leur violence (...ni les féliciter pour leur bonté!) mais il faut plutôt blâmer leurs actes violents. C'est une approche plus positive, je trouve. C'est toujours facile de juger les autres quand tu es un privilégié de la vie.

Mais tout ça, c'est pour l'apport scientifique.

Comprendre la violence veut dire également plonger au coeur de sa propre peur, de sa propre violence.

Exemple: comment toi, Ghy, vis-tu ta peur? Tu as des exemples? Nebu et Kioko ont peut-être des exemples, des cas concrets. Comprendre les comportements violents abusifs cela veut dire: comprendre toute la mécanique du déclenchement d'un acte violent (ou d'une succession d'un acte violent). Il faut aussi essayer de voir pourquoi un individu ne réagit pas face à un comportement violent.

Bref, il y a tout un dialogue "socratique" à faire sur la violence pour en arriver à bien la comprendre (et pour en arriver à gommer tous les problèmes de sémantique....)

Je pense qu'il y a plusieurs niveaux d'intervention possibles. Il faut distinguer le court terme, le moyen terme et le long terme.

À long terme, pour moi, la seule solution possible se situe au niveau de la lutte contre la misère humaine. La misère des hommes, la misère des femmes. Que l'on cesse une fois pour toute, de mettre des barrières artificielles entre les hommes, les femmes, les jeunes, les vieux, les noirs, les homos, les riches, les pauvres. Ma solution à long terme c'est la philosophie et l'éducation. L'éducation par des projets concrets, des projets de coopération.

À court terme, maintenant?... Si on ne peut mettre les batteurs de femmes en prison, alors, il faut trouver une façon de les pénaliser pour qu'ils comprennent la gravité de leurs actes violents. Comme, pour moi, ce sont des individus souvent déviants depuis longtemps, je crois peu à la réhabilitation. Je pense, donc, que la seule façon de leur faire "mal", vraiment mal, c'est d'aller fouiller dans leur porte-feuille... Une idée, tiens! Leur faire payer tous les centres et refuges pour femmes battues! Au lieu de faire payer le payeur de taxes, faisons payer le batteur de femmes! Responsabilisons financièrement, à tout le moins, ces individus tarés. Qu'ils soient conscients des dommages et des répercussions financières de leurs actes malades.

Une autre façon de faire mal, c'est l'humiliation...Un site Web des batteurs de femmes ? des affiches publiques? Pourquoi pas!

Et vous les femmes, vous avez du travail sur vous à faire. J'ai, en tout cas, bien averti ma fille adolescente : si un abruti lui "poigne le derrière", qu'elle riposte immédiatement, sans attendre. La claque dans la face... tolérance zéro.

Et vous allez m'expliquer, une fois pour toutes, comment une femme peut tomber "amoureuse" d'un batteur de femmes... et continuer de rester avec.

Bonne fin de petit samedi plutôt endormant!

Lion