Environ 300 personnes ont manifesté mardi après-midi devant l'Assemblée nationale du Québec pour demander au gouvernement d'autoriser les essais cliniques d'un traitement de la sclérose en plaques, le traitement par angioplastie du Dr Paolo Zamboni dont l'efficacité n'est pas encore prouvée selon la Société canadienne de la sclérose en plaques (SCSP) et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
De son côté, le directeur général de la SCSP pour le Québec, Louis Adam (qui ne participait pas à la manifestation) formule deux demandes au gouvernement québécois:
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- mettre en place un suivi médical adéquat pour les personnes qui ont subi le traitement à l'extérieur du pays;
- mettre une somme de côté pour procéder au traitement clinique quand la démonstration de la théorie du Dr Zamboni sera faite.
Des gouvernements provinciaux ont annoncé qu'ils mettaient des sommes de côté pour des essais cliniques du traitement. Mardi le 20 octobre, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé l'octroi de 5 millions de dollars. Le ministre de la santé M. Brad Wall a précisé que ce financement allait permettre des essais cliniques dès l'an prochain. La Saskatchewan est la première province au pays à approuver ce traitement.
La semaine dernière, le gouvernement du Manitoba a annoncé mettre de côté un demi-million de dollars en vue d'essais cliniques pancanadiens; somme qui sera débloquée lorsque les recherches scientifiques auront démontré l'innocuité et l'efficacité du traitement.
Et, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a de son côté annoncé en septembre son intention de subventionner des études d'observation de personnes ayant subi l'intervention à l'étranger. Il déclarait alors ne pas rembourser les frais de l'opération pour le moment.
De son côté, la SCSP réserve $1 million de dollars pour le traitement.
Le 1er septembre dernier, la ministre fédérale de la santé, Leona Aglukkaq, a annoncé former un groupe de travail composé d'experts scientifiques afin de vérifier les résultats de ces études. Elle répondait ainsi favorablement aux recommandations d'un groupe d'experts réunis par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
Psychomédia avec source:
Radio-Canada
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