Les ministres de la Santé provinciaux ont annoncé lundi, à l'issue d'une rencontre intergouvernementale de deux jours, s'être entendus pour la création d'un groupe de recherche chargé d'explorer les façons d'accélérer les études portant sur le traitement de la sclérose en plaques proposé par le Dr. Paolo Zamboni. Cette entente n'empêche pas les provinces qui le souhaiteraient d'initier des essais cliniques.
Ce traitement, appelé traitement de libération, consiste à débloquer des veines du cou par angioplastie, la théorie étant que la maladie serait causée par une obstruction de ces dernières.
Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a de son côté annoncé son intention de subventionner des études d'observation de personnes ayant subi l'intervention à l'étranger. Le ministre de la Santé de la province, Jerome Kennedy, a toutefois prévenu que son gouvernement ne rembourserait pas les frais de l'opération pour le moment.
Le rédacteur en chef du journal de l'Association médicale canadienne, Paul Hebert, s'est dit satisfait de la position des ministre de la santé favorisant la recherche sur le traitement tout en attendant les preuves scientifiques avant de financer des essais cliniques qui donneraient accès au traitement.
Le 1er septembre dernier, la ministre fédérale de la santé, Leona Aglukkaq, a annoncé que le gouvernement attendrait les résultats des études en cours avant que des essais cliniques pancanadiens soient proposés. Elle répondait ainsi favorablement aux recommandations d'un groupe d'experts réunis par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
Alors que des personnes ayant subi le traitement rapportent avoir connu une amélioration significative de leurs symptômes, plusieurs études ont échoué à confirmer l'efficacité du traitement.
Psychomédia avec sources:
CBC.ca, La Presse canadienne,
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