Dans un communiqué en date du 16 septembre, la Société canadienne de la sclérose en plaques annonce mettre de côté une réserve de 1 million de dollars destinés à financer un essai clinique thérapeutique pancanadien sur l'insuffisance veineuse céphalorachidienne chronique (IVCC). « Nous voulons passer à l’action rapidement lorsqu’un projet sera justifié et approuvé », dit Yves Savoie, président et chef de la direction de la Société de la SP.
Ce traitement, appelé traitement de libération, consiste à débloquer des veines du cou par angioplastie, la théorie étant que la maladie serait causée par une obstruction de ces dernières.
Les ministres de la Santé provinciaux et territoriaux ont annoncé lundi, à l'issue d'une rencontre intergouvernementale de deux jours, s'être entendus pour la création d'un groupe de recherche chargé d'explorer les façons d'accélérer les études portant sur le traitement de la sclérose en plaques proposé par le Dr. Paolo Zamboni.
La Société canadienne de la SP et la National MS Society (organisme états-unien de la SP) financent actuellement 7 projets de recherche sur le lien potentiel entre l'IVCC et la SP (au coût de 2,4 millions de dollars).
Le 1er septembre dernier, la ministre fédérale de la santé, Leona Aglukkaq, a annoncé former un groupe de travail composé d'experts scientifiques afin de vérifier les résultats de ces études. Elle répondait ainsi favorablement aux recommandations d'un groupe d'experts réunis par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
Les membres de ce groupe d'experts analyseront les données sur la définition et la nature des obstructions veineuses et tenteront de voir si elles sont reliées à la SP. Cette information est essentielle à l'obtention de l'approbation éthique nécessaire à la tenue d'un essai clinique.
Psychomédia avec source:
Société canadienne de la sclérose en plaques, communiqué
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