Voyez aussi : Liste des 57 médicaments à la codéine et autres désormais vendus sur ordonnance en France
Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a signé, le 12 juillet 2017, « un arrêté à effet immédiat inscrivant tous les médicaments contenant de la codéine, du dextrométhorphane, de l’éthylmorphine ou de la noscapine sur la liste des médicaments disponibles sur ordonnance
», indique un communiqué du ministère.
« Désormais, les patients ne pourront obtenir un médicament à base de codéine ou d’un de ces principes actifs qu’avec une prescription médicale.
»
« La vente de ces médicaments sur les sites Internet des pharmacies n’est plus possible
», précise le communiqué.
Jusqu’à présent, la codéine, un antidouleur de la même famille que l'opium, était disponible en vente libre sous forme de sirops et en comprimés, si la dose ne dépassait pas un certain seuil.
La décision, prise en lien avec la Direction générale de la santé (DGS) et l’Agence du Médicament (ANSM), « fait suite à l’identification de nombreux cas d’abus et d’usage détournés de ces médicaments, disponibles sans ordonnances
».
La mode du « Purple Drank », aussi notamment appelé « Lean » ou « Codé Sprite », « cocktail à base de codéine, d’antihistaminique et de soda, est en constante augmentation chez les adolescents et les jeunes adultes depuis 2015.
» (Le « purple drank » : dangereux cocktail de médicaments des ados - ANSM.)
« Celle-ci a provoqué deux décès tragiques chez des adolescents depuis le début de l’année. Chez les moins de 25 ans : 30 cas graves liés au “purple drank” et 23 cas graves liés au dextrométhorphane avaient, par ailleurs, été recensés par les autorités sanitaires ces deux dernières années.
»
La Commission des stupéfiants et psychotropes de l’ANSM « avait rendu le 29 juin 2017 un avis favorable à la prescription médicale obligatoire (PMO) pour toutes ces spécialités pharmaceutiques
».
La codéine appartient au palier 2 des antidouleurs selon la classification de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), celui dit des morphiniques faibles ou (mineurs).
Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Ministère de la Santé.
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