Bonjour Didine,
C’est peut-être ça la vie, faire passer le temps, ce temps infime sur cette ligne infini de l’éternité. On peut penser que notre vie est un devoir créé par notre société qui nous emprisonne dans des stéréotypes et qui lorsque tu y déroges te laisse penser que tu es différent (e). C’est la différence pourtant qui fait le charme de nos société, mais cette différence est souvent mal acceptée. Ne t’accepterais tu pas parce que tu te trouves différente. J’irai même un peu plus loin en te demandant si tu te sens libre dans cette société créée par l’humanité.
Lorsque tu dis que tu te laisses porter par les événements, cela me fait penser à un film dans lequel le personnage semble bercé par la vie. Ce film que j’ai vu je ne sais combien de fois est « Forrest Gump » et dans lequel Jeny lui dis souvent cour Forrest, cour Forrest. La vie ne serait-elle pas qu’une course effréné après les événements. Profiter du maximum de chose avant que la grande faucheuse nous entraîne dans le néant de l’inconnu qu’est la mort ? ?
Ne pas se souvenir du passé permet de recommencer comme si nous avions une nouvelle chance sans se renfermer dans un vécu qui peut nous empoisonner et entraver nos actions futures.
On se réfère tous à des personnes de notre entourage ou imaginaires qui sont pour nous des modèles ou des repères. Serais-tu en train de perdre tes repères en réalisant peut-être que ces référents ne seraient pas ce que tu souhaiterais ce qu’ils soient. Nous ne pouvons être les autres, car chaque personne est unique, et c’est cette différence qui fait le charme de l’humanité. Qui te dit que la majorité détient la vérité ? ? ?
Quant à savoir, je reprendrai les paroles d’une chanson interprété par Jean GABIN ; « je sais que l’on ne sait jamais ». Rien ne te dit que les autres savent mieux que toi. Ils se lancent, sans vraiment savoir ce qu’il adviendra et peuvent également se tromper. Ils vivent en fonction des autres ou en se référent aux autres comme nous faisons tous. Le stéréotype de l’individu vivant en société est : Avoir une situation stable, fonder une famille, avoir des enfants, avoir des amis, avoir des loisirs, en fait sortir d’un même moule.
Dans cette phrase qui est de toi : « Pour les voyages, mon esprit est toujours occupé par autre chose que par le fait d'être dans le moment présent : tout faire pour ne pas passer un moment seul, essayer de prévoir les soirées suivantes, essayer de trouver ce que je pourrais faire pour me sortir de là, pour réussir à trouver une situation confortable, réconfortante, stable, pour que je sois tranquille, pour que je puisse profiter du moment présent et arrêter de me comparer aux autres, pour que je puisse être moi, et que j'arrête de changer tout le temps... » tu décris toi même comment faire pour vivre pour toi. Ce peut être une voie à développer.
Se sentir coupable parce que tu aurais pu faire mieux. Non je dirai plutôt que c’est une motivation pour faire mieux, la culpabilité n’a rien avoir dans l’amélioration d’une préparation culinaire. De plus il faudrait un peu plus de modestie, pour d’autre suivre une recette de cuisine semble être un calvaire.
Etre seul a quelques fois rien de drôle, mais on peut savourer le plaisir de la tranquillité. Pour le moment c’est dans la solitude que je me retrouve le mieux, même si cela peut engendrer de l’ennuie. Un des problèmes que je détecte chez moi est de vouloir faire tout à cent à l’heure comme si je n’avais jamais le temps de tout faire, ce qui est un peu paradoxale lorsque l’on a des moments où on a rien à faire. Quant au fait de me préparer à manger, je dirai plutôt que je me nourri avec des aliments dont la préparation est basic. Il faudrait que je prenne le temps de me poser et de lire un livre de cuisine pour me préparer des petits plats. Mais je ne dépéri pas, c’est ce qui compte.
Peux-tu préciser les bêtises que tu regardes à la télévision.
Ma profession : Comptable
Au plaisir
Le Glaude