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Tout a fait dacodac

#13 Posté le par DCF__3542
'lut Livie,

Pour une fois c'est moi qui vais le dire, je suis tout à fait d'accord avec Domino, et je tiens à te féliciter !!!!

En effet, il en faut du courage pour se retrouver devant l'homme qu'on aime et lui resister. Tu pense certainement que tu n'as pas assez résisté, mais il faut quand même avouer que tu es un être humain et pas un robot !!!!

Comme le dit Domino, même si c'est dur, que ça prend du temps ou que ça ne vienne jamais, il faut que ce soit lui qui le dise !!!!!!!!

Toi tu dois rester la gentille qui en a marre d'attendre et d'espérer pour des prunes, qui souffre et le fait culpabiliser.

Si tu prends la décision de parler à sa place, il est toujours aussi faible, tu détruis son couple, tu deviens la vilaine. Et tu risque de le pousser dans ses bras !!!!!

Continue sur ta lancée, Keep cool ma fille, c'est pas facile mais tu tiens bon.

Moi hier c'était nos 4 ans et 2 mois. J'avais une envie folle de lui envoyer un texto. Mais ça aurait ruiné tous mes efforts et m'aurait sûrement fermé définitivement les portes de son coeur. Alors j'ai envoyé un texto à ma copine (il fallait absolument que j'en envoi un) pour la remercier d'être à mes côtés et pour lui dire combien je lui en étais reconnaissante.

Alors je reste encore et toujours seule avec mes doutes et mes craintes, mais chaque jours j'acquière de la maturité, chaque jour je me découvre une nouvelle force qui devra m'aider pour le chemin qu'il me reste à parcourir.

Et j'ai été quelque part récompensé de tenir bon, car j'ai une amie qui m'invite à aller passer Halloween chez elle (presque la campagne avec maison rien que pour nous et qui grince !!!!), j'essayerais peut-être aussi de passer une partie de la journée avec elle si je peux partir plus tôt, le lendemain je vais essayer d'aller chez mes grands-parents maternels et sur la tombe de ma mère (j'ai encore envie d'essayer de lui parler, j'ai jamais réussit à parler à se réctangle de pierre). Le vendredi je vais à disney avec une autre copine qui risque de passer le we avec moi. J'ai oublié de dire que ce we je sors avec des cops et que dimanche je vais au cinoche avec mon brother.

La semaine d'après je me repose (dodo, ménage, cinoche), je vais sortir aussi voir du monde, le we je vais chez ma belle-mère voir ma petite soeur.

La semaine encore après, j'essayerais d'avoir un new job, et comme ma cops avec qui je vais passer halloween sera encore seule chez elle, j'essayerais d'aller la voir.

Et bah tu vois à cette époque ça fera 2 mois que je n'aurais pas vu ni eu de news de mon amour. Alors j'essayerais de lui écrire une lettre pour essayer de racourcir le délais.

Et puis d'ici là il peut se passer plein de chose encore, je peux me faire encore pleins de projets et il peut revenir (enfin, on peut toujours rêver).

Quoi qu'il en soit, même si parfois je n'ai pas envie, je me pousse au c.. Il faut sortir se changer les idées, voir du monde !!! ca fait du bien car c'est trop nul de rester seule !!!!

Si tu sors et vois du monde, le temps passera beaucoup plus vite, tu courira dans tous les sens, tu n'aura presque plus de temps pour penser et au final tu te reconstruira !!!! Là il y aura vraiment un changement au fond de toi et c'est à ce moment que ton amour se rendra compte qu'il risque vraiment de te perdre.

Tu crois qu'il en a conscience, moi je n'en suis pas si sûr. Quand tu le vois tu es paralysée, tu as sûrement de la peine dans les yeux et tu es sûrement au bord des larmes. Je me trompe ?

Alors que si tu suis les conseils de Dr Max, quand tu le revera tu aura sûrement plein d'émotion, mais tu aura sûrement plus d'éloignement, et d'une ça te fera du bien et de deux ça lui fera vraiment peur, et le poussera peut-être à réagir.

S'il croit vraiment qu'il risque de te perdre, que tu es plus heureuse sans lui, il bougera !

Tu me dira sûrement il est tellement généreux qu'il saurait s'effacer.... C'est conneries je les dis aussi, mais tu m'as dis que les mots pouvaient être trompeur.

Il n'y a personne sur cette terre qui soit assez altruiste pour laisser partir la personne qu'il ou elle aime en disant, si elle est plus heureuse. C'est du pipo tout ça, on est tous égoïste, on veut que la personne qu'on aime soit heureuse à nos côté, car avant toute autre chose on veut notre bonheur, et c'est à ses côté que notre bonheur est possible !!!!!!!

Réflechi à tout ça et dis moi ce que tu en pense !

Tu sais ma douce, ça me fait de la peine de te savoir dans un état pareil, il ne faut pas, repense à ce qui pourrait te donner espoir, change tes habitudes, ta garde robe, la disposition de ton appart !!!!! Bouge !

Amicalement,

Max

Bravo Livie!

#12 Posté le par DCF__0892

Bonjour Livie,

Bravo, bravo et bravo!

Au vu des circonstances, je trouve que tu t’es très bien défendue. Tu confirmes manifestement que tu as pris du recul et qui tu es maîtresse de ton existence.

Je reprends quelques points plus en détail:

Ecrire ce qu’on veut dire, même si on ne l’envoie pas semble être un très bon moyen de “sortir” ses émotions/impressions.

Lorsque tu l’as rencontré, bien évidemment, tu n’as pas pu faire semblant de rien, du genre “On se connait ?”. C’est tout à fait normal, tu n’est pas la cousine sereine du Dalaï Lama tout de même! Je trouve même que tu as bien réagis, très perturbée, un brin paralysée, mais tout de même avec acces occasionnel à ta capacité de raisonner. D’autres auraient craqué et se seraient jetés dans les bras de leur partenaire.

S’il perd ses moyens lorsqu’il est en face d’elle, alors il peut lui écrire et lui faire lire sa lettre puisqu’il dit avoir pris une décision. Sur ce point, une décison qu’on prend 100 fois, à part cette de se réveiller le matin, c’est une curieuse décision. De quelle décision s’agit-il ? Jusqu’ici, je n’avais pas vraiment compris qu’il avait décidé quoi que ce soit!
Attention tout de même à le laisser décider tout seul. Si tu lui dis quoi faire, il pourrait te le repprocher ensuite. C’est lui qui doit décider ce qu’il veut.

Je trouve mignon comme tu écris “Et d'une toute petite voix j'ai dit oui.”

Concernant le fait que tu le fasse souffrir, je trouve ça assez gonflé de sa part de dire ça, car il sait bien que sa souffrance vient de son indécision, mais bon! Sous la douleur, on peut divaguer un peu.

Truc: lorsque tu te sens “démolie”, pense à Terminator. Le méchant se fait démolir je-ne-sais-combien-de-fois mais il arrive toujours à se reconstruire (sauf à la fin bien sûr, il faut terminer le film!)

Tu n’as à mon avis commis aucune erreur. Tu n’as pas fait de pas en arrière. C’est lui qui s’est un peu “rassuré” en étant réconforté par le fait d’être avec toi un instant. D’un côté c’est un peu dommage, mais de l’autre ça peut lui donner du courage pour prendre une décision. L’essentiel et que tu as su rétablir la situation avec brio en lui disant que tu avais abouti à une conclusion.

Attention, attention! Si ta décision est d’en parler à sa compagne à sa place, alors là... j’ai des sérieuses craintes! Je ne suis pas un pro de ce genre de questions et peux me tromper, mais je redis ce que j’ai dis plus haut, ce n’est pas toi qui doit décider pour lui. Par contre, s’il a réellement décidé quelque chose et ne sait pas comment procéder, tu peux peut-être en discuter et l’aider à trouver une stratégie.

Je crois vraiment à ta détermination et c’est bien que tu la lui montres. Tu peux le laisser “venir” un peu car il semble être mûr pour décider quelque chose.

Je te tiens les pouces

Domino

du nouveau... Je ne vis plus !

#11 Posté le par DCF__6320

Même ici je me renferme sur certaines choses ! Peur de me disperser ? Enfin...

J'y viens tout de même. Et vivement que je m'achète un ordinateur, ça me laissera plus de temps pour venir suivre de vraies discussions.

Jeudi matin (eh oui, on est déjà mardi !) j'ai reçu un message touchant et désemparé de lui ; disant qu'il tournait en rond, pensait constamment à nous, que mon silence et mon absence le rendaient fou...

Ça m'a remontée et je lui ai répondu aussitôt plein de mots d'amour fou... Je ne les ai pas envoyés bien sûr. Ça m'a juste défoulée de les écrire. Et le reste de ma journée a été assez ensoleillé.

Par contre, au soir, en me dépêchant entre le métro et mon bus, je suis tombée face à face avec lui ; il m'attendait. Pas moyen de faire semblant de n'avoir rien vu cette fois. Il semblait très mal et moi j'étais complètement désemparée. Je ne m'attendais pas à ça.

Je suis restée silencieuse à chercher désespérément en moi ce qu'il fallait que je fasse. Mais rien ne venait. C'était le blanc total. Après coup je ne sais même plus tous les mots qu'on a fini par se dire.

Il avait garé sa voiture plus loin et voulait que je vienne avec lui, qu'on aille ensemble chercher son fils et ma fille. Je pensais qu'il ne pouvait pas en être question mais je ne suis même pas sûre de l'avoir dit. J'étais comme paralysée.

D'un seul coup il a pris mon bras, sans rien me demander, et m'a entraînée. Abasourdie je l'ai suivi un moment, comme un enfant. Et puis j'ai repris le dessus et l'ai arrêté.

On a parlé mais c'est "drôle", tout est embrouillé dans ma tête.

Je me suis rendu compte qu'on était en plein milieu de la rue et je l'ai entraîné sur le trottoir.

Il m'a dit qu'il avait besoin de moi, je lui ai dit que ce qu'on vivait était complètement insensé et qu'il fallait qu'il parle à sa conjointe très rapidement. J'ai dit que ce n'était tout de même pas si compliqué, qu'il suffisait qu'il en prenne tout de suite la décision et qu'ensuite il fonce sans réfléchir. Il m'a dit que la décision il l'avait prise cent fois mais qu'en se retrouvant devant elle il perdait tous ses moyens.

Je lui ai instinctivement tourné le dos, comme à la recherche de certains repères personnels que je ne trouvais plus. J'étais tellement perdue ! Alors il m'a enlacée et je ne l'ai pas repoussé.

Il m'a dit qu'il fallait que je me dépêche d'aller prendre mon bus pour ne pas arriver en retard à l'école. Mais il me tenait bien serrée.

Finalement, d'une voix suppliante, il m'a demandé de venir avec lui une autre fois. Et d'une toute petite voix j'ai dit oui.

Dans la voiture, il m'a dit sa douleur, sa détresse et qu'il m'en voulait de le faire autant souffrir. Qu'il vivait le cauchemar de ne pas arriver à faire un choix personnel pour sa propre vie, comme s'il importait davantage de ne pas défaire celle des autres.

Et puis d'exécrable son humeur est peu à peu devenue enjouée. Il a dit qu'il profitait de ma présence, qu'il était juste heureux que je sois là, et la présence de son petit garçon ne l'a pas empêché cette fois de me prendre la main ou de me regarder intensément.

Une fois rentrée chez moi j'étais démolie. Je me suis demandé si je venais de faire une grosse erreur, un énorme pas en arrière. Et je me répétais que quoi qu'il en soit ça n'avait rien changé à ma détermination : je ne replongerai pas dans cet enfer.

Mais je suis un peu excusable : il s'agit de l'homme que j'aime ; l'homme que j'aime qui vient planter ses yeux dans les miens et me dire qu'il a besoin de moi dans sa vie et qu'il souffre intensément.

Mon désespoir n'a pas duré. J'ai décidé de m'impliquer davantage puisqu'il ne me laissait même pas partir. Je lui dirai "Tout ça a assez duré. Tu vas lui parler cette fin de semaine ou c'est moi qui le ferai"...

Ça m'a calmée sur le coup. J'ai pensé qu'il fallait que je lui parle très vite, dès le lendemain matin, pour que ma décision soit une réponse à son attitude.

Je l'ai donc appelé pour lui dire que je voulais lui parler, que j'en étais venue à une conclusion. Il m'a demandé quand et je lui ai répondu "Quand tu pourras". Je pensais qu'il s'arrangerait le soir-même ou le lendemain matin, samedi, il a parlé du soir. Il avait l'air ravi de cette "opportunité", m'a dit aussi qu'il avait justement l'intention de passer à mon bureau me remettre quelque chose.

En fin de journée il a rappelé pour dire qu'il ne pouvait vraiment pas se libérer (et sa raison n'était pas une excuse), qu'il me rappelerait.

Mardi matin, je n'ai pas encore de nouvelles. Je ne sais pas s'il pressent quelque chose ou si ce sont les circonstances - actuellement c'est très plausible - en rapport avec son travail.

Je vais tenir bon. S'il est une chose qui importe, je le sais aujourd'hui plus que jamais, c'est de savoir prendre une décision et s'y tenir.

Merci à celles et ceux qui me liront et me donneront un feed-back.

Livie