Qu’as-tu compris ? Tu es toujours proche de ce que je raconte, tu m’as donné des mots d’encouragement… Je ne t’avais pas répondu parce que tu m’écrivais que tu n’avais pas fini et que tu reviendrais. Ta présence me fait du bien aussi tu sais. Même si je ne peux pas être aussi assidue que toi !
Alors range tes larmes !
Dis donc, j’ai l’impression que tu as plus que moi besoin de réconfort cette fois ! Qu’est-ce que c’est que ce ton ? Non je ne t’en veux pas. Tout ce que je ressens c’est que tu ne vas pas très fort. Alors dis moi, où en es-tu de ton histoire à toi ? Jusqu’ici tu étais une des plus optimistes et des plus ensoleillées de ce forum et c’était épatant ! Faiblirais-tu ?
Je voulais reprendre plusieurs des points de ton message.
D’abord pourquoi écris-tu que nous sommes vaches avec la conjointe de mon amour ? Je ne comprends pas.
Bien sûr, très honnêtement, je n’ai pas toujours eu des mots tendres envers elle, surtout seule avec moi-même. Mais ce n’est qu’humain. Parce que j’enrageais de la savoir où elle était.
Pour le fond, ce que tu dis est vrai et je n’en doute pas : évidemment qu’il lui a menti ! Et ça c’est très clair. Il ne cherche d’ailleurs pas à me faire croire autre chose. Évidemment aussi elle est plus à plaindre qu’à blâmer. Mais il n’y a selon moi ni bourreau ni victime absolue dans cette histoire. Un mauvais tour du destin, un homme qui manque de courage… Et même, comme je l’écrivais à Domino, trois personnes qui manquent de courage en fait. Je n’ai pas eu, jusqu’ici, celui de m’éloigner pour le laisser face à lui-même, il n’a pas eu celui de faire face à ce qui lui arrivait et elle n’a pas eu le courage d’aller voir au bout de ses peurs.
En réalité, tu sais, il faut qu’on se sorte de là d’une façon ou d’une autre tous le trois. Et peu importe qui aura eu le cran d’entamer le changement. S’il s’avérait qu’il ne bouge jamais malgré son amour passionnel pour moi j’aurais tout perdu. Mais il faut que ça passe ou que ça casse maintenant.
Je ne prétends pas aimer un homme parfait. Il a des faiblesses et celles-ci sont plus que jamais en lumière aujourd’hui. Ça ne m’empêche pas de l’aimer. Ce qui s’est passé n’est pas un grand pas en avant, je te l’accorde. Mais ça m’a fait du bien de l’entendre et ça me rassure au moins sur son état d’esprit.
Je ne sais pas non plus pourquoi tu t’imagines que j’ai des œillères. Ces mots-là me semblent injustes. J’ai besoin d’optimisme et d’encouragement mais je n’ai pas d’œillères. Je sais bien que la partie est loin d’être gagnée. Ce n’est pas toi qui me reprocherait de m’accrocher et de m’efforcer d’y croire petite Max ?
Et je ne le vois pas comme un martyre. Je le vois comme l’homme que j’aime, avec ses qualités et ses défauts. Je lui en veux parfois quand j’ai trop mal. Mais j’assume tout à fait de me sentir concernée par ses souffrances aussi. L’amour pour moi n’est pas égoïste.
J’oscille tu sais. Tous les jours ne sont pas roses. J’ai réalisé dernièrement que j’allais sans doute me retrouver complètement seule pour Noël ; les deux personnes qui sont toute ma vie seront chacune de leur côté, à moins d’un retournement de situation. Alors le soleil que me projette Domino est un très beau cadeau.
Je suis avec toi Max,
Amicalement,
Livie