Message #58
bonjour et merci Lehaim2.
je suis contente que mon petit témoignage ait pu t'apporter quelque chose de positif. Tu sais, du positif, il y en a.....et beaucoup mais il faut que cela sorte et il ne peut sortir qu'à partir du moment ou l'on est conscient de ce qui ne va pas et que l'on travaille dessus avec l'aide de spécialistes. Mais pas seulement ! Et là, tu peux, je te le garantis, jouer un rôle important d'accompagnatrice auprès de ton ami.
Pendant mes années d'enfer, j'ai quitté mon compagnon et ma fille (22 ans de vie commune) à qui j'ai fait supporter mes dysfonctionnements sans savoir que j'étais malade. Ensuite ayant vraiment touché le fond, j'ai eu la chance de tomber sur un psychiatre qui m'a diagnostiquée et envoyée dans un institut psychiatrique. C'est là + l'aide de ma psycholoque qui travaille aussi dans cet institut que j'ai commencé à comprendre. Mais ma grande chance, c'est qu'entetemps, il y a 3 ans, j'ai rencontré un homme extraordinaire qui a compris que j'étais malade. Il a tout lu sur cette maladie. Avec beaucoup de patience, d'amour mais de fermeté et d'équilibre, il m'a toujours soutenue et me soutient encore.
Jamais, je n'oublierais ce qu'il a fait et fait encore pour moi!!!!!!Sans cet accompagnement plein d'amour, peut-être n'aurais-je pas eu la force de continuer et de retrouver à mon tour mon équilibre petit à petit.
Alors, Lehaim2, si tu l'aimes, ne baisse pas les bras mais protège-toi aussi. Le compagnon d'un borderline doit pouvoir mettre des limites aux débordements. Ca l'aide. Et en retour, tu verras que lentement mais sûrement il pourra commencer à recevoir ce que tu lui offres si généreusement et non seulement ça mais il commencera aussi à te le rendre.
Patience, courage, fermeté et persévérence et beaucoup d'amour.
Je te souhaite le meilleur.