« Reconnaître des signes avant-coureurs de surdose en colchicine, tels que la diarrhée, fait partie des mesures à mettre en place pour sauver des vies
», rappelle la revue Prescrire dans son numéro de juillet 2023.
« La colchicine est autorisée notamment dans le traitement de la goutte et de certaines péricardites aiguës, sous forme de comprimés sécables dosés à 1 mg, seule (Colchicine Opocalcium) ou associée (Colchimax).
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Ses doses efficaces et toxiques sont très proches.»
« Des précautions ont été mises en place par l'Agence française du médicament (ANSM) en 2016. Mais deux enquêtes réalisées depuis ont montré la persistance de surdoses et de décès liés à cette substance en France.
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Une étude de toxicologie menée entre 2016 et 2020 a montré que la mise en place du traitement est souvent mal comprise, entraînant des surdoses accidentelles, en augmentation par rapport à la période précédant 2016.L'enquête de pharmacovigilance a recensé 7 morts par surdoses involontaires et mis en évidence des facteurs favorisant : non-respect des doses (moitié des cas), âge, insuffisance rénale, automédication ou interactions avec des médicaments qui ralentissent son élimination (amiodarone - Cordarone ou autre, inhibiteurs calciques, macrolides). »
La commercialisation du Colchimax devrait être arrêtée, estime Prescrire, car il contient un antidiarrhéique masquant la diarrhée, qui est un signe d'alerte de surdose.
« La colchicine n'est pas un “bon vieux médicament”, c'est un toxique majeur
», souligne la revue.
Colchimax (Colchicine + poudre d’opium + tiémonium) fait partie de la liste de 107 médicaments plus dangereux qu'utiles de Prescrire.
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Psychomédia avec source : Prescrire.
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