Le logiciel de gestion de dossiers médicaux, utilisé dans des dizaines de milliers de cabinets médicaux aux États-Unis, faisait apparaitre une alerte demandant au médecin le niveau de douleur du patient, suite à quoi différentes suggestions de traitements, allant de la référence à un spécialiste à la prescription de médicaments opioïdes, apparaissaient. L'alerte a été vue 230 millions de fois de 2016 à 2019.
L'existence de cet accord entre la société de logiciels médicaux et le laboratoire a été révélée en janvier dans le cadre d'une enquête gouvernementale. Practice Fusion a accepté de payer 145 millions de dollars pour résoudre les allégations criminelles et civiles selon lesquelles elle aurait sollicité et reçu des pots-de-vin de plusieurs fabricants de médicaments en échange de l'intégration d'alertes dans les logiciels destinés aux médecins pour stimuler les ventes de leurs produits, selon le bureau du procureur du Vermont, rapporte Reuters.
Reuters n'a pas été en mesure de connaître l'identité des autres sociétés pharmaceutiques impliquées dans l'affaire.
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Psychomédia avec sources : Bloomberg, Reuters.
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