A l’occasion de la Journée mondiale du diabète 2015, qui se tient le 14 novembre, l’Institut national français de veille sanitaire (InVS) dresse, dans un numéro thématique du bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), un bilan des complications sévères du diabète en France.
Le diabète « est une affection métabolique, caractérisée par une hyperglycémie chronique (taux de sucre dans le sang trop élevé) liée à une déficience de la sécrétion ou de l’action de l’insuline, ou des deux
», rappelle l'INVS.
Le diabète de type 2 peut évoluer sans symptôme pendant plusieurs années, souligne l'InVS. Son dépistage est réalisé à jeun par une prise de sang qui permet de mesurer la glycémie. Une valeur supérieure à 1,26 g/l ou 7 mmol/l doit être confirmée par un second dosage.
Le diabète de type 2 peut être traité par régime diététique seul, par médicament antidiabétique oral et/ou par injections d’insuline.
Le diabète peut entraîner de graves complications touchant le cœur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les nerfs.
En 2013, plus de 3 millions de personnes étaient traitées par médicament (antidiabétiques oraux et/ou insuline) pour le diabète en France, soit 4,7 %.
Parmi celles-ci, 11 737 ont été hospitalisées au cours de cette année pour un infarctus du myocarde (fréquence 2,2 fois plus élevée que dans la population non diabétique), 17 148 pour un accident vasculaire cérébral (1,6 fois supérieure), 20 493 pour une plaie du pied (5 fois supérieure), 7 749 pour une amputation d’un membre inférieur (7 fois supérieure) et 4 256 ont démarré un traitement de suppléance pour une insuffisance rénale chronique terminale (9 fois supérieure).
Les amputés étaient très majoritairement des hommes et avaient 71 ans en moyenne. 20 % ont dû être réamputés au cours de l'année.
Toutefois, un bon contrôle de la maladie peut permettre de réduire considérablement les risques de complications.
L'alimentation peut être très efficace pour prévenir et contrôler le diabète de type 2, indiquait une analyse publiée en 2014 dans la prestigieuse revue médicale The Lancet.
Psychomédia avec source : InVS.
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