Démance? ou juste l'effet de l'alcool? Horreur d'une soirée

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resalut ma belle

#5 Posté le par DCF__4214

Salut, et bien je suis contente que mon témoignage puisse te faire réfléchir ou t'aider ou t'encourager. Pour répondre a ta question ma mère à divorcer quand j'avais 13 ans..mais mon père habitait le même village(et encore toujours), et moi, ma mère se sentais coupable de faire ça jusqu'au jour ou je lui ait dit que moi ca me soulagerait aussi. Soulagerait de ne plus la voir attendre papa, ou de pleurer tout le temps..car il sortait quasi tous les soirs. Moi je ne dormais pas tant qu'il était pas rentré et qu'ils s'étaient pas engeulés. Le lendemain matin je sermonnais mon père, et il me disait de me mêler de mes affaires. J'ai compris qu,il voulait pas changer...et qu'on était pas obligé d'accepter ca. Ma mère ca l'a aidée que je sois la, car ma soeur plus jeune de 5 ans ne comprenait pas trop ce qui se passait. ( ma soeur, quand elle est devenue jeune adulte a fréquenté pas mal mon père, et croyais qu'il changerait...mais elle s'est rivée le nez, sans succès. Depuis, elle ne garde pas vraiement contact avec lui, elle ne lui pardonne pas du tout.) Moi , j'ai commencé à lui pardonné quand j'avais a peu près 20 ans. C'est sur que pour ma mère( elle travaillais), alors elle a pu continuer à nous élever, et ne dépendait pas de mon père. Moi, j'ai choisit en grandissant de faire un métier avec lequel je pourrais survivre seul si jamais mon chum ou mari me fesait cela. Je suis une professionnelle maintenant, et j'ai bossé dur pour l'être crois moi. Mais j'étais fière de voir le courage que ma mère m'a donné comme exemple. Tu sais ca a pas été facile le divorce, ni pour moi, ni pour ma mère. Elle a fait une dépression après. Maintenant elle a un nouveau copain et ca dure depuis 7 ans, et il est très gentil et respectuquex, et nous prends comme ses enfants. Je l'aime bien, mais ce qui compte avant tou, c'Est que ma mère sois heureuse.

Je crois que ta peur est peut-être dûe au fait que ta mère n'est pas en sécurité si tu pars..c'est ca qui doit aussi te tracasser non???

Comment est ta relation avec ta mère?? Veux-t-elle s'en sortir de tout ca...veut-elle le quitter???

Tu sais, fuir, c'Est bien parfois, ca nous fait aussi réfléchir d'être un peu seule, mais tu sais, avant tout, il faudrait que tout soit règlé une fois pour toute pour votre père avant de penser que tu réussiras à t'en sortir. Les problèmes reviennent même si on fuie, crois-moi. Mais ca t'empoisonne la vie à ce que je vois, et je suis très triste pour toi.

Tu sais, a 16 ans je suis partie de la maison pour étudier, et loin.. et puis, oui, j'ai fêté...oui je me suis rendu malade de boisson..mais j'ai compris la différence entre boire pour m'amuser avec des amis..ou boire pour ma peine. Il ne faut pas boire pour résoudre nos problèmes comme nos père, car s'est pas la solution. Faut pas se détruire comme eux le font. Parfois je rentrais saoule à l amaison, quand j'avais 15 ans..et ma mère et soeur pensait que j'allais devenir comme papa...mais je vivais seulement mon adolescence. tu sais, parfois je fête avec des amis(es) mais sans plus..c'est plus pour me détendre et rigoler..car oui j'ai fait la différence entre boire pour s'amuser et boire pour règler mes problèmes. Depuis, je suis devenue plus forte..et quand j'ai des gros problèmes ou peine d'amour...je suis capable d'y faire ca sans artifice comme la boisson, oui j'ai eu de grosses peine d'amour...et oui j'ai pleuré à en être malade...mais jamais je me suis laissée emportée par l'alcoolisme, car j'ai appris a règler mes problèmes sans ca. Tu sembles aussi en être bien capable, je t'en félicite.

J'ai eu toutes sortes de relations amoureuses également, et de nombreuses déceptions, et oui, une fois j'ai eu une relation ou je cherchais un père je crois plus qu'un copain...mais je me suis appercu de ca. J'ai aussi eu la chance d'avoir un oncle proche de chez moi et qui s'est souvent occupé de moi comme si j'étais sa fille...et ca m'a aidée grandement..ca a comme remplacé mon père. Il est mort maintnant, mais je suis tellement contente qu'il ait été là pour moi, un autre père pour moi. Probablement pour ca que j'ai pas cherché vraiment une relation amoureuse comme si j'étais à la recherche d'un père..mais plus d'un amoureux. c'Est drôle, c'est toi qui me fait réaliser tout ca !.

Pour ce qui est de ma petite soeur, elle en veut toujours à papa, et elle a une extrême horreur de la boisson. Il faut qu,elle travaille sur elle..mais elle a de la difficulté.

Tu vois, c'est pas facile de s'en sortir..et je sais que tu passeras par des moments...dificiles, mais dis-toi que l'avenir ne peut qu'être meilleure, car tu es très consciente de ce que tu éprouves. Essaye de voir tout ca avec ta mère. ...Est- tu très proche d'elle?? Elle a peur de quoi elle...de le quitter?? il lui a fait pas encore assez de mal?? Ma mère a finit par plus avoir peur que mon père se tue...et lui a même dit une fois...''ben fais le don..on va avoir la paix..tu fais peur à tes enfants...'' Mon père l'a jamais fais. Il a déja couru dans la rue avec un fusil pour nous montrer qu'il le ferait...mais il a pas eu le courage. Je suis contente qu'il l'ai pas fait quand même. Je le voit quelques fois par année, et c'est quand il se rappelle que j'y suis allée.. mais ca ne m'intquiète plus comme avant..et c'est sa vie, pas la mienne...mais ca reste mon père..et plus les années passeent plus je lui pardonne..même si ca m'a fait tellement mal. Je sias maintenant qu'il changera jamais...et que personne n'y peut rien sauf lui même.

Tu sais, peu importe la raison ...un moment donné on dirait qu'elles sont toutes bonnes pour un alcooliques...toutes bonnes pour raison de boire..de cuver sa peine... c'Est de la lâcheté. Alors, malgré tout tes problèmes..essaye de toujours règler tes problèmes à tête froide, et tu verra que tu sera plus forte chaque fois.

si tu veux tu peux m'écrire encore..je te répondrai.

Bisou

Faire pendre connaissance c'est ce que ma permis mon depart

#4 Posté le par DCF__2008

Merci pour tes conseils et saches qu'une partie de ce que tu recommandes a recemment été fait.

A dire vrai j'etais partie durant 2 semaines pour vivre un moment ailleurs. L'ami en question a voulu que je prenne un peu de temps pour moi, pour que la distance me permette de voir exactement ce que je voulais faire de la suite.

Je me suis ainsi servie de ces 2 semaines pour raisonner ma mère. Je lui ai envoyé des messages tel que "cette fois ci j'etais la, la derniere fois mon frere...la prochaine fois j'ai la conviction que tu seras seule...pense-y". "La prochaine fois, ca sera à toi, et a toi seule de trouver l'instint de survie et de partir...".

J'ai cru ces mots que j'ai écrit, mais ces mots avaient aussi le but de tapper exactement là ou il fallait pour qu'elle décide de faire quelque chose. Ainsi, après une semaine je lui ai founis un certains nombre d'adresses dont celle d'SOS femme battue et celle d'un refuge.

Quelque jours apres mon retour, elle est venue vers moi tout fierement pour me dire qu'elle avait la cle d'une de ces amis pour si jamais, un soir, elle se trouvait seule avec lui.

Enfin, la semaine passée elle s'est installée sur mon lit un livre à la main. Elle tenait le livre de tel sorte que je vois la couverture, c'etait comme si elle voulait que je la vois. Livre intitué "Vaincre la co-dependance" avec une heure de rendez-vous inscrite sur un post-it.

C'est étrange de la voir dans ces demarches car à chaque pas elle se presente vers moi l'air de dire "tu as vu? tu as vu je fais ce que tu as dit..tu as vu...je le fais pour toi...tu es fiere de moi ein?".

Malheureusement je lui apporte peu en retour, je lui dis juste que c'est une bonne chose, meme si je sais qu'elle en voudrait plus. Un enlassement, un calin, de l'amour de cette chere fille qu'elle a perdu à l'age de ces 14ans. Soit...moi j'avais juste mon message à passer car en un sens, je n'avais rien d'autre à faire.

J'ai cessé de prendre sa vie entre mes mains et j'ai décidé de lui laisser le choix de l'assumer ou non. Juste la prevenir que moi, je serais plus là...et qu'elle devrait s'en sortir seule. Mon message était claire...et soudain je me suis sentie me libéré de ma responsabilité envers elle. Comme si je me disais "voilà, j'ai passé mon message, j'ai fait ce que j'avais à faire, si maintenant elle meurt...alors ca ne sera pas de ma faute..voir ca ne sera plus de ma faute." Si pour une quelconque raison elle venait a mourir dans des circonstances etranges durant mon abscence ou même...meme si je suis la...dans ma tete je me dirais "laisse faire, c'est pas ta vie, c'est pas ta faute".

Après tout, cette vie là, je n'aurai jamais dû avoir à l'assumer et c'est p-e grace à cette evenement bien que monstrueux que je peux actuellement enfin un peu penser à moi. Durant ce mois j'ai enfin pris le temps de vraiment reflechir à moi. J'ai souvent fait le point, cherché à me comprendre, mais je n'avais jamais regardé vers quoi je voulais aller. Jamais vraiment pensé à mon avenir en dehors d'un calcul de risque. Eviter certaines etudes par peur qu'elles ne debouchent sur rien ou que je n'y arrive pas...ou qu'elles soient simplement trop longues et m'empeche de partir. Partir, partir c'est tout ce qui me restait en tete. Ca me travaille encore...tellement que je n'arrive pas a reflechir à mon avenir avant d'etre loin. Je pense à l'avenir...et je me dis "partir"...et je me dis "mais tu veux quoi? En dehors de partir?" Je me dis...etudes en psycho ou ds le social a l'uni...et je pense et me dit "youhou c'est 3-6 ans ca...tu peux pas...laisse tomber ca t'y pensera plus tard..". Alors je me dis "fait une formation courte, un truc sur qui te permet d'aller travailler...et puis travaille meme si tu le veux pas encore, meme si c'est pas du tout ta vocation...installe toi quelques part, rassemble de l'argent et dans quelques années...reprend les études et commence la vie que TU veux". Mais plus ca va, et plus cette conception me semble irrealiste. J'en ai marre...marre de faire ce que je dois...et non ce que je veux. Marre d'avoir peur de faire ce que je veux pour toutes ces raisons.

Pourquoi? Pourquoi ai-je si peur? Après tout il y a bien des gens qui étudient et travaillent en même temps...pourquoi pas moi? Pourquoi? Pourquoi moi, je n'ose pas?

Merci...mais...ma vie me fait peur..

#3 Posté le par DCF__2008

Salut Greenky!

Je voulais tout d'abord te remercier d'avoir pris le temps de me répondre surtout par un message aussi personnel que le tien.

J'avoue que ça m'a fait drôle de te lire, et pourtant, des histoires j'en ai entendu. Ma meilleure amie qui a une mère encore plus alcoolique que mon père, et son père à elle qui n'en peut plus et qui l'a recement tellement frappé qu'elle doit faire de la réhabilitation à l'hopital. Une amie aussi qui était parfois frappée par sa mère également alcoolique...de l'entourage qui a tenté de mettre fin à ses jours etc..etc...

Et pourtant, ton message m'interpelle bien plus que ces histoires là..car ton message il me parle de toi avant, mais surtout, de toi maintenant.

Tu dis que ton père menaçait de se tuer et mon père a toujours fait ça aussi. Combien de fois n'a-t-il pas tenté de nous faire culpabiliser..et ce qu'il soit ivre ou pas. Genre "vient m'aider tu vois bien que j'en peux plus...je vais mourire à cause de toi"...ou "je suis tombé en montagne..dommage que je ne sois pas mort". Il disait toujours qu'il allait se tuer au pistolet...

Je me souviens que vers l'age de 14ans je m'imaginais parfois rentrant à la maison et le trouver là, couché en sang sur le lit. Mais je savais bien qu'il ne le ferait jamais. Parfois j'en ai eu tellement marre de l'entendre dire "je vais me tuer" et je me disais "mais alors? t'attends quoi?!? Fais-le au lieu de toujours nous menacer avec ca..je t'en prie!".

Juste après la premiere soirée que j'ai vraiment trouvé marquante puisqu'il a frappé ma mère avec tellement de rage, j'en suis parfois venue à me demander si j'allais pas le tuer moi. J'avais lu un livre "eva" ou une fille faisait un pariside et j'avoue qu'en lisant ce livre, je me sentais vivre avec cette fillette. Mais assez vite derrière ce evenement...justement vers le debut de mes 14ans j'ai separé ma vie de la leur. Moi j'avais ma vie, celle de mes parents, c'etait pas à moi.

Les gens n'ont pas compris mon attitude. Ils me disent parfois que c'est une maniere de fuire. C'est vrai sans doute, une fuite, ou simplement poser mes limites. Son alcoolisme serieusement il m'est egal. Il peut boire, sombrer, c'est lui que ca regarde...pas moi...tant qu'il n'entre pas dans ma vie.

Mais je voudrais partir. Partir de cette maison ou je sens toujours cette onde qui plane autour de moi. J'ai malgré tout consacré beaucoup de vie aux autres. Je me sens parfois prete à tout investir pour les amis ou l'entourage meme si parfois je le connais peu. Pourtant...pour moi je ne sais pas ce que je fais. Je me pousse. Je me pousse dans les etudes et à quelque part je m'empeche de vivre.

Tout ce qui me tient à coeur je ne le fais pas. Un ami qui me connait bien puisque nous avons fait route en couple durant un an et demi me demande toujours "c'est encore un de tes projets qui ne devient jamais realité" et ce, chaque fois que je parle de ce que je vais faire pour moi.

Je tente, je tente d'avancer, mais j'ai peur sans trop savoir de quoi. Je veux partir, en un sens je pense que j'en ai les moyens car au milieu de la crise du mois dernier j'ai realisé comme tout pouvait etre possible si on voulait.

Mais je ne sais pas...ici c'est comme si j'avais peur de tout. Peur de partir, peur de travailler et etudier en même temps, peur de pas avoir assez d'argent, peur de m'investir dans quoi que ce soit.

Etrangement, j'ai pu me sentir libre...ailleurs. J'ai passé 3 semaines en angleterre ou je me suis sentie vivre. Vivre pleinement..comme ce moi que je sens vivre lointainement. Si je voulais faire quelque chose je le faisais sans me poser des miliers de barrière...mais ici je ne peux pas.

La bas je sortais tres souvent le soir, je rentrais tard et je dormais. Ici je perds mon temps tout une soirée chez moi et je m'endors. La bas, tout me semblait facile, je me sentais libre. Exemple tres bête même si je m'en mefie, mais, ici quelque chose me retient de boire. Quelque chose sans savoir quoi. L'alcool je peux pas dire que je n'aime pas même si je n'aime pas ni le vin ni la biere, mais même si j'aime, meme si je voudrais juste finir un verre je n'y arrive pas. Impossible. Je bois 2 gorgées, p-e trois et je donne le reste à qui le veut. En Angleterre j'etais comme n'importe quel jeune. Je n'ai pas bu grand chose car l'on m'a appris que les limites de l'alcool ne se voyait pas venir..donc je suis restée sur mes gardes. Mais outre ma conscience d'esprit, outre ma mefiance consciente il n'y avait rien pour me retenir. Je veux dire par là, que je me sentais totalement libre. Comme libre de décider de ma vie moi même. Alors qu'ici je me sens comme cadrée dans un moule, un moule qui n'est peut-être pas le mien.

Du coup j'en suis venue à faire une formation commerciale alors que le commerce ne m'interesse pas vraiment. J'aime l'art, le social...mais ca non, ca je n'ose pas..mais pourquoi? Je sens que je dois partir, mais je n'y arrive pas...et je sais que l'aspect financier, même si je n'ai aucun revenu, je sais que cet aspect là n'est de loin pas le seul à me retenir car je sais sans comprendre comment, que meme si j'avais un travail et suffisement d'argent, même si j'avais tout pour partir...quelque chose m'en empecherait.

J'etais partie 2 semaines chez un ami et meme ce petit depart là, indeterminé mais en tout cas pas éternel a été dur, dur car j'ai eu comme un certain remord à partir. Dur car mon frere et mon père n'ont pas vraiment compris mon depart. Dur car je savais que ma mere criait partout qu'elle avait perdu sa fille et que cela la mettait dans tous ces etats. J'ai l'impression d'etre anormale, ou de les abandonner si je pars...je ne sais pas...dur à identifier ce que c'est mais quelque chose comme cette ambiance qui me vole le sentiment de vivre plane ici.

Et ce qui m'intrigue...toi qui a quitté le toit familliale...comment est-ce après? Qu'as-tu trouvé? As-tu pu te sentir vivre?

J'ai parfois cet impression qu'il me suffirait de partir pour enfin commencer MA vie rien que la mienne. Sentiment que je ne ferais rien vraiment pour moi tant que je reste là et j'ai ce desir de retrouver ce que j'ai eprouvé en angleterre. Cette liberté, ce sentiment d'etre moi, pleinement...pourtant j'ai peur...peur que certaines personnes ayent raisons..ces gens qui me disent "partir, c'est fuire, cela ne reglera rien". J'ai la conviction que partir me redonnera des ailes, et j'ai envie de pouvoir m'axer sur moi de pouvoir avancer sur ma personne. De prendre le temps d'etre un peu seule, de faire le point, d'avoir un instant pour penser à moi...et rien qu'à moi.

Alors...pour toi, comment est la vie depuis ton depart?

Merci

mon dieu..protège toi et ta famille

#2 Posté le par DCF__9321

Salut, je tiens juste à t'encourager à te protèger toi et ta famille, de ton père. Tu sais il est gravement malade. Tout comme toi, j'ai vécue l'acoolisme de mon père, sauf qu'il n'a jamais battue ma mère. Mais la honte, je l'ai eu sur le dos..longtemps..et ca m'a pris bien du temps à passer au travers, ton père (comme le miens), ne se rend pas compte à quel point il te blesse. Tu sias moi mon père a bu quand j'avais 8 ans, et ma mère a divorcée j'avais 13 ans, et je l'ai aidée totalement dans sa démarche. De voir souffrir ma mère..a été très difficile, et la honte..encore pire. Il m'a tellement fait honte...et j'ai du m'occuper de ma soeur, et je supportais mentalement ma mère alors que j'étais meme pas une adulte. j'ai du prendre des responsabilités énormes , avant l'âge. Crois moi, maintenant j'ai 31 ans, et j'y pense souvent. Je sais que ca m'a marquée, et de lire ton histoire me touche au plus haut point. Je sais la détresse qui te hante... j'ai tellement tout essayé pour remettre mon père dans le droit chemin..m^me qu'on est allé 7 fois à des rencontres pour alccoliques avec lui,et lui faire suivre une thérapie pour arrêter de boire...mais sans succès. Je crois avoir tout essayé pour faire en sort qu'il s'en guérisse..mais il n'avait pas cette vonlonté qu'on avait pour lui nous.. j'ai eu de la difficulté à accepter qu'il avait choisit la boisson, acculé au pied du mur, ma mère lui a fait choisir entre nous et cette maudite boisson..et ben dans ma face il a répondu qu'il choissisait la boisson. Il a tenté et souvent menacé de se tuer, mais il l'a jamais fait. Il a toujours été lâche en étnatn pas capable d'arrêter de boire..je crois encore plus que comme se tuer ca prend du courage, il l'a jamais eu. Oui ca m'aurait blessé qu'il passe à l'acte, mais je crois que je m'étais blindée contre ca. Je me fesait forte pour ma mère. Je ne le vois qu'une fois par année maintenant, et c'Est quand il se rappèle m'avoir vu...car il est toujours alcoolique, et il ne vit que dans le passé.
c'est souvent dificile pour moi, mais un jour j'ai fait la coupure...lui c'est lui...et moi c'est moi. Depuis, j'ai compris qu'il était malade..et le fait qu'il ne veule pas s'en sortir n'avait aucun rapport avec moi.

Je voulais juste t'encourager à t'en sortir...sort de cette vie...car ca va ruiner la tienne...et plus que tu ne le crois. Même si c'est ton père, c'Est ta vie et celle de ta mère qu'il détruit..alors protège toi...demande de l'aide..
et pis courage...redonne de tes nouvelles.
Fonce t'es capable..le courage..je sais que tu en as d'après ce que j'ai lu...alors fonce..un jour la vie sera meilleure.
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horreur d'une soirée

#1 Posté le par DCF__0241
L'alcool est destructeur est peut entrainer un sujet dans des états de violence extrême... incontrôlables et démeusurée. Ton père ne mesure pas la densité de ses états dans ces moments là ce qui malheureusement vous positionne tous face à un danger !!!
Il est important principalement qu'il se fasse soigner pour son problème d'alcoolisme et que vous réagissiez afin qu'il ne puisse avoir d'autres opportunités de vous faire tous souffrir de la sorte. Ce n'est certes pas facile, et même résolument difficile d'être confronté à l'alcoolisme, mais soyez au côté de votre mère afin qu'elle puisse entreprendre une démarche active contre ce fléau qui a pris possession de votre père. Il existe des association anonyme de femme battue qui sauront l'appuyer sur des démarches à entreprendre afin que votre père se fasse soigner, ou que vous puissiez toi, ta mère et ton frère quitter le domicile conjugale pour vous protéger, c'est important car il n'existe aucun remède face à la violence de l'alcoolisme bien au contraire celà risque d'empirer de jour en jour jusqu'au jour où la pire des situation vient briser une famille. Ton père à poussé très loin dans ses actes, son problème d'alcoolisme en est arrivé à un point tel qu'il lui est important et nécessaire de faire un choix. A vous de lui poser un ultimatum...
Peut-être dans des moments de lucidité, arrivez vous a entrer en dialogue avec lui ? essayez de lui exprimer votre profonde souffrance et votre désir de l'aider... s'il s'obstine à se faire soigner vous ne devez pas prendre de risque... vous devez partir.
Tu en fais beaucoup pour protéger ta mère, le rôle devrait normalement être l'inverse... Essayez ensembles elle et toi de trouver de l'aide extérieure, ne croyez pas que les choses vont s'arranger d'elle-même avec le temps en espèrant que celà ne se reproduise plus, vous êtes tous les quatre en situation de souffrance. C'est un schéma qui laisse des sequelles et vous détruit tous à petit feu...
Parles en à ta mère, allez voir une association de femme battue. Faites vous aider, n'attendez plus... Même si tout semble rentré dans la routine à présent, la préméditation de ses actes ne sont pas contrôlables sous les effets de l'alcool, protégez vous,
Courages.