Démance? ou juste l'effet de l'alcool? Horreur d'une soirée

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Je ne sais pas..

#8 Posté le par DCF__2008

Hello!!!

Je ne sais pas trop en fait comment moi je me situe dans mes relations amoureuse. En fait, après mon premier amour j'ai à mes yeux vécu une sorte de débauche.

Etrange au fond, car finalement je ne suis coupable de rien. Ca n'est pas un crime de se laisser prendre dans les bras. En soi, c'est un geste relativement anodin...mais à mes yeux c'était mal car bien souvent on tombait amoureux de moi, et que j'ai repoussé les autres. A force, j'ai eu cette image de flirteuse. Pourtant, je ne crois pas que les autres me voient ainsi, il me voit comme quelqu'un de paradoxale, de compliquée surtout. On me dit souvent d'arreter de compliquer toutes les situations, mais moi, j'ai du mal à faire autrement. Lorsque je suis dans une relation quelle qu'elle soit, alors ca devient forcement plus compliqué que s'il n'y a que moi. Je suis incapable de totalement focaliser sur moi. Ainsi, lorsque j'ai une decision à prendre, je pense pour moi, mais aussi pour l'autre. Ainsi, ca peut devenir très complexe car mes sentiments s'imbriquent avec ceux des autres et j'en perds mes propres émotions, je ne sais plus ce qui est à moi, et ce qui ne l'est pas.

Et puis ensuite j'ai eu ma relation d'un an et demi. Je ne peux pas m'empecher de croire qu'elle était enormement choisie par interet. J'avais d'une part ma propre image à réhausser. Un besoin de pouvoir me regarder dans ma glace sans avoir à me demander ce que je suis devenu...cette image frivole. Alors je me suis un peu poussée à l'engagement, me disant "met toi là...tu verras, c'est un coin sûr...repose toi un peu ici, reapprend ce qu'est le calme et l'engagement". Et j'ai eu vraiment peur au début, peur de pas pouvoir tenir d'engagement. Cette relation c'etait un besoin de me poser, de trouver un peu de repis et de me discipliner un peu. Je ne sais pas si je l'ai un jour véritablement aimé, dans le sens où je n'ai pas retrouvé cette flamme passionnel que j'ai eu avec mon premier amour. J'ai été et je suis encore très attachée à lui, oui. C'est quelqu'un à qui je tiens beaucoup, avec qui j'ai passé d'extremement bons moments, avec qui j'ai traversé beaucoup de crises aussi. Quelqu'un qui a toujours marché deriere moi, qui aurait tout fait pour me rendre heureuse s'il en avait la possibilié. C'est quelqu'un qui restait là, à mon chevet lorsque j'étais malade, quelqu'un de patient qui m'aimait pour moi pour ce que je suis et non moi pour une image. Nous n'avions pas réussi à faire l'amour, nous avions échoué nos 3 tentatives...moi ca m'a totalement tué le moral..j'ai pleuré sans trop savoir de quoi. Je ne me sentais plus femme. Meme pas capable de lui donner cela. Et lui m'envoyait des petits messages pour me dire qu'il m'aimait..qu'il m'aimait encore plus. Il m'a dit "tu sais, je suis content avec toi, notre relation m'apporte bien plus qu'une relation de plaisir".
Il y avait dans notre relation enormement de tendresse, enormement de présence, de douceur, de chaleur... mais j'avais cette impression, que cette relation aurait été parfaite pour un mariage organisé. En ce sens que nous n'arrivions pas à construire véritablement quelque chose. Oui, il etait là pour moi et moi pour lui, oui nous prennions extremenent soin l'un de l'autre, mais la flamme, la fougue..le sentiment de vivre...lui...je ne sais pas où il etait. Puis j'ai découvert que ce sentiment là, lui ne l'avait jamais ressenti. Et j'ai tenté de le lui donné, j'aurais tellement voulu lui donné le sentiment de vivre..cette energie si genial, se sentiment si dense et si plaisant... . Il l'a decouvert durant 3 jours lorsque nous etions en separation...et ce sentiment est reparti lorsqu'il m'a vu. Pourquoi? sans doute car je reprends trop l'image de sa mere, car ensemble nous nous demotivions par cette douceur, par ce cocon que nous faisions l'un pour l'autre.

Et pourtant, lorsque j'ai retrouvé cette flamme avec quelqu'un d'autre que lui, j'ai tout fait pour maintenir ma relation avec lui. J'ai lutté corps et ame pour rester à ces cotés. J'ai tenté de repousser celui qui me faisait eprouver le sentiment de vivre, celui qui m'a redonné des ailes, celui qui me faisait me sentir bien, me sentir vivre par l'energie qu'il me donnait. Mais lui, j'ai tout fait pour en venir à bout, tout pour le repousser, pour prendre un regard tellement critique que je le descendais totalement. Nous avons vécu 2 mois de combat, lui qui tentait d'aller à l'encontre de ma raison et moi qui allait à l'encontre de mes sentiments. Il m'a fait ceder parfois, car mon désir pour lui, mon envie de le toucher, de le caresser, de l'embrasser, de me promener avec lui, d'etre avec lui, ce sentiment là etait trop fort. Chez lui, je me sentais comme chez moi, avec son père aussi, comme si j'avais toujours été là. Comme l'a dit ce cher jeune homme..il y avait quelque chose de dense entre nous qui ne se croisait pas si souvent dans une vie. Mais moi, moi j'ai tout fait pour repousser ca. J'ai fait des crises de nerfs à cause de ca. A force de lutter contre mes sentiments alors que lui tentait de lutter contre ma raison, parfois je tremblais, de plus en plus...et je voulais pas, je voulais pas abandonner...je voulais rester avec mon copain du moment...je le voulais meme si mon coeur lui, ne le voulait pas. Il m'a fallu 4 mois pour en finir de ma relation, et encore je garde parfois l'idée que je le retrouverai...pourtant...pourquoi? Il aura sans doute fait un bout de chemin oui, il aura p-e decouvert le sentiment de vivre, il aura terminer sa crise d'adolescence qu'il a commencé après depuis mon arrivée, surtout depuis que je l'ai lacher. C'etait le but aussi... je ne voulais pas etre sa raison de vivre et j'avais moi besoin de me sentir vivre. Mais malgré tout, quelque chose en moi ne s'avoue pas vaincu comme si j'avais besoin de tout essayer pour que cette relation tienne. Si lui partait, ca serait une autre histoire. J'esperais qu'il parte lui...mais il m'a dit un jour lorsqu'il a voulu partir, il m'a dit qu'il ne voulait pas car il aurait le sentiment de me trahir. Maintenant d'un coté comme de l'autre il reste cette sensation de voyage "quand reviendras-tu de ton voyage?". Lui c'est un voyage vers l'independance, moi c'est un voyage d'initation. J'avais besoin de me sentir etre femme.

Alors bon, j'ai à nouveau repris un peu une vie de debauche dans le sens ou je ne me suis engagée a rien et que je recommencais a chercher un peu n'importe quoi. Mais je suis contente d'avoir eu cette relation d' "amant" comme il l'appelle. Car malgés le statut assez negatif qu'il donne a cette relation, pour moi elle a été plutot enrichissante. Il m'a aider à avancer en matiere d'experience psychique et physique. Je veux dire qu'il a parfois su poser de bonne question. Et puis, depuis l'evenement passé chez moi, j'ai beaucoup avancé. J'ai enfin decidé de prendre ma vie un peu plus en main. Ma vie à moi, ce que je vais en faire. J'ai décidé de moins attendre que les choses se fassent et de commencer un peu à décider moi même et mettre un peu plus en oeuvre vers ce qu'il me faut. Attendre, attendre, je n'ai presque fait que cela...j'ai pris mon mal en patience. Alors oui, j'ai déjà beaucoup avance sur le plan de la reflexion sur moi durant ces 7 dernieres années. J'ai appris à laisser vivre mes sentiments même si j'en garde encore certains pour moi. J'ai appris à dire ce que je pensais, appris à parler de moi, de raconter ce que j'eprouve etc. Alors, certe on me reproche parfois de ne pas dire lorsqu'une chose me derange, de ne pas exprimer mon mecontentement ou ma colère...mais ces sentiments là, je ne les aime pas. Je ne les aime pas d'une part sans doute parce qu'il me rappelle ce que j'ai pu vivre, et d'autre part, car ils blessent les autres. J'eprouve des remords à crier sur quelqu'un.

Mais tu vois, ca commence à me lasser d'attendre. Car enfin je me suis toujours dit...attend...attend et tu vivras ta vie des que tu seras loin. Et c'est pour cela que j'ai parfois eu des crises d'impatience sur mon depart car j'avais envie de pouvoir vivre ma vie rien que la mienne. Envie de pouvoir rellement travailler sur moi..ce qu'ici je ne peux pas. Alors j'ai pris patience et à force j'ai totalement fermé la porte à mes parents. Car je n'en peux simplement plus de toutes ces histoires. J'ai saturé et rien que le fait qu'ils m'approchent un peu trop, et hop, je crie. Les seuls personnes contre qui je crie..ma mere surtout..et je la blesse...et je m'en veux. Mais je ne supporte pas qu'elle vienne vers moi, j'ai ma vie dans ma chambre a defaut de l'avoir ailleurs. Alors je sais qu'une fois partie j'aurai de meilleurs relations avec elle, tel que lors de mon depart de 2 semaines ou j'ai etonnament trouvé une grande complicité entre elle et moi.

Mais je sais pas, je crois que je suis en train de tellement saturé que je n'aurais plus la patience d'attendre mon depart pour commencer à prendre soin de ma vie, et à remettre les choses en place. Enfin j'avance toujours, mais je pourrais avancer plus vite...car il me manque certaines pièces que je ne pourrais sans doute pas retrouver sans avoir fait une analyse plus approfondie. Hors ici je n'ose pas ni m'auto analysé assez densément ni utiliser une tierce personne tel un therapeute pour cela. Car pour que cela soit efficace, je dois pouvoir me laisser aller. Je dois pouvoir me laisser pleurer, me laisser hurler, me laisser m'effondrer en larmes comme je le voudrais à nouveau depuis cet evenement d'il y a quelques semaines. J'ai besoin de pouvoir laisser aller ce sentiment de "j'en peux plus". Besoin juste de m'effondrer une fois...meme si cela me fait peur. C'est un besoin d'evacuer et sous mon toit...je n'y arrive pas.

Enfin voilà...en attendant je me renseigne de plus en plus concretement pour voir si je vais pas commencer une therapie avant de partir, ou je regarde aussi comment partir... ca commence a devenir assez urgent pour que je trouve gentillement le courage reel de le faire.

Gros bisous Greensky!