grosse fatigue

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c'est très gentil, mais...

#24 Posté le par DCF__0475

Tu sais, Pom, sur Internet, on peut parfois passer pour quelqu'un de génial sans que ce ne soit forcément le cas en réalité, dans la vie. Ici, mes défauts ne se voient pas trop, mais ils sont bien réels, malheureusement...

Pour ma mère, j'espère qu'elle ne voit pas dans quelle situation je me trouve, parce que j'aurais drôlement honte. Je devais réussir pour deux, je n'ai réussi pour personne. Je n'arrive pas à me le pardonner, même si ma psy m'a déjà au moins dit 100 fois que ce n'était pas de ma faute, qu'avec ce qui m'était arrivé, je n'avais aucune chance de m'en sortir gagnante sans bénéficier d'un soutien psychologique. Or ma mère était allergique aux psy, et elle ne voulait pas que j'en voie un. Elle désirait que j'aie assez de force de caractère pour que je m'en sorte seule. Mais je n'ai pas pu. J'étais trop seule, trop perdue, aux prises avec un blocage intellectuel et affectif que je ne comprenais pas, je voyais tout se dégrader sans rien pouvoir faire. Et puis trop de gens me détestaient, me voulaient du mal au lycée pour que je puisse étudier dans de bonnes conditions. Certains voulaient peut-être même me détruire, me pousser au suicide. Mon échec leur a fait très plaisir. Mais ma mère n'a jamais compris, elle pensait que je me faisais des idées, que c'était la crise d'adolescence, que ça passerait. Et puis elle me disait que je l'ennuyais avec mes gérémiades. Je devais tenir le coup, je n'avais pas le droit de flancher. Elle voulait une fille qui était forte. Or j'étais tout le contraire : très sensible et très fragile, comme un objet un peu délicat que le moindre contact trop brusque pouvait briser. Je n'ai pas supporté d'être toujours rejetée et méprisée. Je me suis complètement enfermée en moi-même. Le soir j'essayais de me concentrer et de lire mes leçons, mais j'étais loin, loin. Ce qui était simple et allait de soi l'année d'avant devenait tout à coup insurmontable. En terminale j'ai passé beaucoup de soirées à pleurer parce que j'avais eu une note honteuse, et que ma mère m'avait fait un tas de reproches : "tu es une paresseuse et une ingrate, voilà ce que tu es !...". Ce qu'elle voulait dire, c'est : "tu n'as pas le droit de me faire ça ! Non, tu n'as pas le droit !! Tu devais réussir pour moi !! Tu devais avoir la vie que je n'ai pas eue, c'est pour ça que je t'ai mise au monde. Tu m'as trahie, tu n'as pas tenu ta promesse, tu n'es qu'une lâcheuse !! moi qui avais placé tous mes espoirs en toi, eh bien j'ai eu tort, tu n'es qu'une minable." Je n'ai pas le droit de vivre pour moi. Mais maintenant qu'elle est morte, quelle est mon utilité ici ???.......................................

Je n'y avais jamais pensé aussi intensément, c'est presque mon inconscient qui parle, mais je ne peux pas continuer, j'ai la gorge trop serrée et des larmes obscurcissent ma vue parfois.

Demain. Un autre jour, une autre fois........

Marina tu es une fille épatante

#23 Posté le par DCF__4028

Ma chère Marina, Tu as des qualitées exeptionnelles, tu veux trop être parfaite...Je suis sûre que ta mère est fière de toi du haut du ciel. Et ton père , s'il te garde avec lui c'est qu'il t'aime et il attends que tu débloque...
Il y a plein de gens qui te l'ont dit qu'il t'aimait écoute et ne te convainc pas du contraire ...

Je suis sûre que le garçon, t'aimait beaucoup tu as une valeur inestimable...
Tu as eu des déclarations depuis des mois et tu ne vois rien...

Je sais ici c'est pas sûr , on sait pas s'il disent vrai, mais le gars que tu as aimé ,si cultivé , il n'était qu'à 100 kl. de chez-toi...
Si les homme ici du forums sont sérieux , bien il y en a beaucoup qui t'aime ici...Fais juste attention de fiare le bon choix...

Vous changez toujours de noms et aller savoir le quel est vraiment honnête.....Pom

pour un mec

#22 Posté le par DCF__2360
moi je voulais devenir tres fort ,mes je suis pas arrivé a etre musclé ,mes j ais pris du poid je devais en prendre car avant j etais pas gros du tous ,je mesure 1 ,65 et je pesais il y a 11 ans 50 kg alor j etais pas tres gros .
a cause de la phobie (pnigophobe) je mangeais tres peu quand j etais tres jeune ,mes j ais toujour lutté contre cette peur ,je ne les plus depuis l age de 16 ans .
si tu refais du sport et bien vasy doucment ,moi je te conseille au debut ,tres legérment ,apres quelle que semaine tu pouras alle plus loin car ton corp seras a un metabolisme elevé ,un mois environs .
bien ces les autre qui mon pousse a en faire ,quand je dis les autres ,ces les hommes ,(faut etre fort ) de la betise oui ,faut etre bien avec soit meme ces le plus importent je pense .

déception absolue...

#21 Posté le par DCF__0475

Moi aussi, je suis quelqu'un qui a déçu sa mère sur toute la ligne, elle attendait beaucoup de moi, et j'ai une vie complètement nulle. Je suis quelqu'un qui promettait beaucoup mais qui n'a pas tenu ses promesses. En plus je lui ai menti. Lorsqu'elle était malade, je lui ai caché que j'étais en train d'échouer complètement. J'étais en maîtrise et mes notes, parfois tournaient autour de 4-5, je ne pouvais pas lui avouer la vérité, j'avais trop honte. Elle pensait que j'allais continuer et faire un DESS, voire un doctorat. Ma psy m'a dit que j'avais bien fait de ne pas lui dire cela en sachant que cela lui ferait mal, cela lui a évité une autre déception (une de plus !!). Elle est morte un an plus tard, elle n'a jamais rien su de ma situation, et moi, je traîne ma culpabilité. J'aurais peut-être dû lui dire la vérité, après tout, ce n'était pas honnête de ma part...

Depuis, je supporte tant bien que mal ma vie ratée, j'ai vécu encore plusieurs échecs universitaires, j'ai également accumulé les jobs fades, mal payés et sans intérêt, où on est considéré comme pas grand chose, avec du harcèlement moral en prime. Je ne peux plus affronter cela, j'ai trop honte d'être une ratée, c'est pourquoi je reste cloîtrée chez moi depuis un an, avec un père qui me méprise parce que je suis au chômage. Je n'ai plus envie d'affronter ce système qui me dégoûte, mais comment faire autrement.

Je ne connais pas, et je n'ai jamais connu l'amour, et c'est normal d'ailleurs, je ne vois pas qui voudrait d'une fille qui est dans cette situation à 28 ans. Je n'ai plus très envie de vivre, mais je n'ai pas non plus envie de mourir, alors je me balade entre les deux. Je ne sais pas si c'est l'effet des médicaments, mais en ce moment, j'ai l'impression que je pars tout doucement. Je me sens de moins en moins concernée par ce que je vis, j'ai souvent des sortes d'étourdissements, de vertiges, je me sens très détachée. Si mon père m'engueule parce qu'il en a assez de me voir dans cet état, ça ne me fait plus ni chaud ni froid. Seul le monde virtuel arrive à susciter en moi quelque intérêt. Sinon, ce sont les limbes où je végète depuis quelques temps déjà. C'est angoissant, mais ouaté et bizarrement confortable, je me demande si je vais en sortir un jour ou flotter dans cet état intermédiaire jusqu'au jour de ma mort. Ma marginalité m'isole et me protège à la fois, elle est mon abri et ma prison.. J'en ai assez de cette vie, elle est trop décevante, même carrément minable, mais aucune autre ne me sera jamais accordée. Je ne peux que contempler le bonheur des autres, impuissante, admirative et vaguement envieuse. Mais comment font-ils ??

Tu sais, petit ours, je ne voudrais pas miner ta motivation, c'est elle ton moteur, mais prends garde à la déception mortelle. Je sais d'expérience que la surenchère au diplôme, si elle n'est pas issue de son propre désir mais de celui d'un autre est d'abord grisante mais finit par se révéler une prison redoutable. IL y a un jour ou on se rend compte qu'on a fait tout cela pour un autre, et c'est très difficile à admettre. J'ai une cousine qui a abandonné la rédaction de sa thèse de doctorat du jour au lendemain lorsqu'elle a compris qu'elle avait avant tout été manipulée par ses parents, réduisant à néant près de 10 années d'efforts qui lui avaient presque pris tout son temps. Depuis, elle erre un peu comme moi...Ou alors, on arrive au bout, et on se rend compte qu'on s'est trompé de but, qu'on n'en est pas plus heureux pour autant, et que "faire du fric" ou briller intellectuellement n'est pas du tout ce qui nous attire, ça paraît tout à coup désespérément superficiel. Comment savoir si cette course démente en vaut la peine ? Ai-je eu tort de ne pas avoir fait l'impossible pour l'entreprendre moi aussi ??

Et ben, tu as un sacré courage....

#20 Posté le par DCF__5614

Salut Lynx,

Mais comment arrivais tu à trouver la motivation pour monter sur ton vélo et pour faire de la musculation? Peut-être qu'il y avait quelqu'un qui te pousser un peu. Car moi, même avec la volonté que je tiens, j'ai bien du mal à me remettre au sport, à moins de visionner une cassette sportive. Tiens, ça c'est une bonne idée!!! A défaut d'avoir personnes pour me pousser aux fesses, ça me donnera un peu plus de motivation. Je sais bien que le sport en tout genre peut nous apporter une certaine dose de dopamine, et nous redonner un bon coup de fouet au moral, mais faut-il encore en avoir le courage... Bises.

Anaîs

toujours être à la hauteur...

#19 Posté le par DCF__5614

Salut Petit ours,

Mon psychiatre m'a préscrit du Prozac, une fois par jour, mais il y a 2 mois, quand je suis retournée le voir, j'étais vraiment au plus mal qu'il m'a augmenté la dose à 2 par jours. Je n'ai pas suivie sa préscription à la lettre, je continur à 1 par jour et pour ce qui est de mon anxiolytique j'essaye de le diminuer à 1 tout les 2 jours mais parfois c'est dur, car mes angoisses reviennnent de plus belles à la surface. Mais, j'ai toujours mon petit Lysanxia sur moi qui me suit partout où je vais. Mais toi, pourquoi dis-tu que ton psy t'as surement donné un traiement homéophatique? ton traitement n'est pas assez fort, il ne te fait donc aucun effet?
Moi aussi, je reste enfermée chez moi, cloitrée entre mes 4 murs. En ce moment je vis plutôt virtuellement que réellement. Le monde extérieur ne m"attire pas du tout, pour l'instant, je le trouve vraiment fade, triste, sans intérét aucun. Je préféres surfer sur le net. Je m'appercois qu'à 25 ans, je n'ai rien vécu d'intéressant, ma scolarité à été désastreuse, je n'ai accumulé que les petits boulots, je n'ai aucun personne de ma famille qui me soutienne. Enfin bref, c'est la cata, quoi!! Mais est-ce qu'un jour j'arriverai à me dépétrer de ce gouffre, de voir enfin la lumière au bout du tunnel.
toi, tu as quand même tes édudes à quoi te racrocher, même si tes parents attendent énormement de toi, exigent le meilleur qui soit pour toi et qui te pousse constament à te surpasser, à donner le maximun de tes capacités.Moi, ma mère a honte de moi car je ne travaille plus, que je n'ai rien accomplie de bien dans ma petite vie et que je passe pour une marginale à ses yeux. Il faut dire qu'elle est trés exigeante, elle attend beaucoup de moi. je pense que je l'ai déçue sur toute la ligne. Mais bon, je m'en fou. Aprés tout c'est ma vie et je méne ma barque comme bon me semble. Côté loisirs, c'est pas follichon. Je perdu tout entrain, tout courage, toute motivation. Alors comment pouvoir retrouver l'envie. Tel est la question. Bises.

Anaîs

le sport ma appris a combatre

#18 Posté le par DCF__2360

tu sais j ais fait beaucoup de velo pendant mon chaumage ,et de la musculation .
ça ma appris a reste toujour debout meme pendant les maladies ,mes la depression la sais pas facile elle t enleve tout courage tout objctif ,tout envie .
alor il reste les souvenirs ou que j etais sur mon velo et qu il fesait moin 10 degrét et que il falait pedalé encor pour revenir a son domicile, avec les pieds gelé, le froid au ventre .
mais j ais toujour aimé ça de me batre contre les éléments .
donc je peux dire que ça ma aidé, mes non gueri de la fatigue et de la phobie sociale .

bise