Que faire...

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J'hume !

#9 Posté le par DCF__3609

Pom, Amélie n’est pas à moi, j’essaie de l’aimer et ce n’est pas toujours facile. Je sais que c’est la seule chose que je peux faire pour elle. Elle est mon amie. Je n’ai pas encore l’habitude, c’est nouveau pour moi l’amitié. L’amour aussi.

Finalement, j’ai laissé le lapin Pan-Pan en train de faire des remontrances à Bambi pour parler desseins animés avec toi ! Et quels desseins ! aucun but, même en lucarne, pas de projet, pas d’ambition, un petit désir tout de même pour la route, mais rien de plus ! La liberté. Je ferais ce que je serais en temps et en heure, pas avant, pas après. Le passé est mort, le lendemain n’est pas né, je n’ai plus qu’à me baigner dans le présent et à éclabousser partout à la ronde.

J’ai été à ma première séance de relaxation cet après-midi, le moniteur m’a dit que j’avais une respiration de femme enceinte. Je suis inquiet à cause de cette histoire, je me demande quel prénom je donnerais à mon enfant. Je suis monté pour la première fois sur mon cheval lundi, moment magique, il ne manque plus que nous trottions ensemble, de préférence lui en dessous et moi au dessus, en forêt, sous l’ombre des arbres, le vent dans les cheveux, la princesse me tenant par la taille, le château en vue, et les fées des bois, perdues dans les feuillages, à notre recherche.

Je n’ai pas envie qu’Amélie m’allume, comme je n’ai pas envie de m’étreindre avec elle, heu, de m’éteindre, héhé.

Si je pars un jour Pom, c’est dans ton superbe jardin, le nez dans tes fleurs et la tête sur le tronc de mon père l’arbre. Ce serait mon choix. Je sais même imiter le chant des oiseaux, je te tiendrais compagnie. Je ne mange pas beaucoup.

La fragilité, c’est un nuage dans un ciel clair et limpide, c’est un courant-d’air dans le trou de serrure d’une chambre. La fragilité, ce sont les pieds nus sur le chemin cahoteux, elle représente la vie.

Je laisse Amélie se livrer, je l’ai déjà fait à bon marché, chacun son tour, en plus elle est toujours à l’heure elle, et ses souffrances sont artisanales, les miennes sont classiques, modernes, industrielles. Pom, je suis sûr que tu as un visage de fleur, ou du moins, le parfum. C’est aimable à toi de parfumer tout un forum, grosses bises !

Merci pour ta tendresse fleur des prés

#8 Posté le par DCF__4028

Michael, ton Amélie, tu l'aimes , tu serais près à dévêtir ton écorce avec elle pour la délivrer dans ce parc d'attraction?

Michael est-ce que j'ai mal compris?

Oui les lys des champs sont bien parés , les oiseaux du ciel nourrient sans qu'ils aient à travailler. Ils nous offrent gracieusement leurs beautés.Il y a gens rencontrés au hazard ou mit sur notre route , comme des anges gardiens.

Vous vous êtes rencontrés pour éclorent à la vie ensemble, non, pour vous éteindre mutuellement.

Merci pour ton cadeau, tu nous offre gratuitement ses mots si bien couchés sur l'écran , quand écrirez-vous votre histoir ?

Michael tu sais combien tu m'es cher, Je pourrais accepter que tu parte pour toujours et m'en faire une raison parce que c'est ton choix.

Vous est si fragile même habillés de votre amure d'or. Si vous vouliez vous livrer ici pour vous dépossèder de vos tourments, j'ai tout mon temps sûrtout pour vous mes enfants,je suis là pour vous écoutés. Pom

Je suis le jardinier de mes pensées

#7 Posté le par DCF__3609

Il n’existe aucun mal à exhorter Pom, ce mal, c’est mon bien contrarié, mon bien délavé. Un bien, il faut plus que du temps pour qu’il retrouve ses couleurs. Il lui faut sa neutralité, sa blancheur, sa transparence, et également ce désir toujours plus grand de se détacher de la tige sur laquelle il perle. Il est la rosée du matin, il attend l’aube, pour s’épanouir sans attendre la nuit.

Personne ne se soumet à la mort sans en même temps désirer la vie, une vie différente. La mort n’est pas voulue, c’est simplement une vie qui se découvre autopsiée, elle a encore le besoin de se croire en pleine santé, même si elle ne croit plus aux mensonges du scalpel.

Hier soir, Amélie m’attendait chez moi, elle a le sourire. Elle qui ne sort jamais. Elle avait préparé ses réponses pour vous comme on prépare un dîner aux chandelles. Elle a attendu une réponse avant de repartir, la chaleur d’une écoute, la valeur d’un regard neuf. Elle ne me lira pas, mes mots espèrent regrouper d’autres mots, pour la nourrir de phrases. Je l’ai connu quelques mois auparavant, notre amitié est née de riens. Elle se mutile, les nombreux points de sutures témoignent en profondeur de son mal-être. Elle ne fume pas que des cigarettes.

Nous irons certainement dans un parc d’attractions cette semaine, le grand-huit remplacera bien quelques électrochocs, nous jouerons, les sentiments de feu et de sang, comme de beaux perdants. Nous ne sommes pas encore assez ouverts par la souffrance pour laisser nos masques épouser un rire d’enfant. L’enfant tombe, l’enfant se relève. Il a ou aura pleuré, son mal exorcisé dans la seconde, il ne doit rien au temps. Le temps est mon enemi, l’enemi désigné, le traître, il travaille contre moi, jamais pour moi. Enfant, apprends-moi à faire de l’instant un trésor que ni la rouille ni les voleurs ne déroberont, libère-moi du souvenir, de la mémoire, de mes expériences.

J’ai tellement ravalé mes émotions, ils m’ont dicté mes droits, immobilisé jusqu’à la castration. Il est temps de me réveiller, de pleurer les fantômes de la nuit pour naître dans un élan vengeur, au jour qui se pointe au fond de toutes choses. L’autorité seule de ceux qui se disent mes juges est à éduquer, aux voleurs d’existence, je laisse mon cri transpercer les ténèbres. Mon refus de toute vérité éclatera et plantera en vos regards inquisiteurs le germe de la honte. L’enfant me tire la chemise, viens, viens avec moi braver l’institution sclérosée, traverse avec moi les heures sombres, dévêtons notre écorce, le soleil brille, sans notre approbation, sans notre consentement, il nous attend. Il nous veut absorbants et non absorbés.

Bah. Pom, j’attends de mains fermes Galium, je sais cuisiner. Il faudra que je lui explique le temps de cuisson, en espérant qu’il ne soit pas trop grand pour rentrer dans le four, pour l’exemple

Tes fleurs ne se sont jamais arrêtées de pousser, elles sont sur mon mur, en face de moi. Et regarde les fleurs des champs, regarde les lis des champs, travaillent-ils, filent-ils ? Ne sont-ils pas pourtant magnifiquement vêtus ? Ils sont là, non pas pour être appréciés en tant que tels, mais pour vivre d’eau, de terre, de vent et accessoirement de gazouillements d’oiseaux. Ce sont les plus belles fleurs, sauvages, expression de la vie, de l’unité, de la force, celle d’être sans vouloir devenir.

Je t’embrasse chaleureusement Pom, comme un enfant, dents plantées dans la vie, désormais loin de machouiller son amertume, prêt à créer ses rêves et à les conjuger au présent, seul ou accompagné.


Vous êtes tous dans le même bâteau

#6 Posté le par DCF__4028

Amélie, Ta mère ne peut pas t'abandonner si tu lui dis que tu as besoin de temps pour te remettre.
La mort de ton père t'as beaucoup troubler! il était très important dans ta vie.
Je comprends que la fact ne peut te reprendre , as-tu veux un medecin suicidaire aider ses clients?
Il y a sûrement un domaine sousjacent où on pourrait t'accepter. La recherche par exemple!

Tu pourrais même être le parfait cobaye pour trouver le remède au suicide!!!

Ma belle Amélie , tu as besoin de repos appuis toi sur ta mère, même si elle aussi, peut-être chambranlante, à vous deux l'épreuve sera moin lourde . Laisses-toi du temps, l'imprévue arrive toujours à l'improvisse.
Tu as de grandes possibilités intellectuelles , si tu as été acceptée en médecine.Je ne suis pas inquiète sur se côté là pour toi!
C'est ta sensibilité qui pose problème, comment as-tu exprimée ta peine à ta psy?

Parles-nous davantage de ton père et du grand vide qu'il a laissé derrière lui? Pom

Bonjour Michael!

#5 Posté le par DCF__4028
C'est toi qui a posté cette lettre? Vous me faite rire les jeunes avec vos alliments...Tu as rencontrer cette jeune fille à tes rencontres de phobiques.
Vous n'allez pas mieux? Elles aussi elle veut mourir tout comme toi? La vie n'est pas toujours jolie c'est vraie. Mais si tu écrivais comme je t'ai suggéré tu pourrais exorter se mal au dehors de toi...
Si a vous deux vous referiez le monde , votre souffrance enlassée , vous ne trouvez pas les mots(maux) tout pourrait évolué dans l'autre sens.
Mes fleurs ont commencées à pousser, de petites bridilles vertes qui pointes.
J'ai foi en vous comme j'ai foi en leurs épanouissement , oui elles deviendront de très belles fleurs magnifiques tout comme toi et ton Amélie si une jardinière aussi expérimentée que moi , vous soigne... Pom

la peur de l'échec

#4 Posté le par DCF__0475

C'est un sentiment lancinant, paralysant que tu dois certainement ressentir. J'ai également abandonné mes études à la suite du décès de ma mère, en état d'échec complet aussi : pour moi, la honte intégrale, car ma mère était très exigente aussi en ce qui concerne la réussite et elle me bourrait déjà la tête avec ça alors que je n'avais même pas 10 ans. Pour elle, c'était réussir ou rien, alors comme je n'ai pas réussi, chez moi, c'est "rien". Je n'arrête pas d'errer depuis bientôt 7 ans et j'accumule les échecs. A chaque fois je me relève et je réessaie, mais j'ai de plus en plus de mal à y croire. Moi aussi ma mère aurait aimé que je devienne médecin, mais je n'avais pas les capacités ni la motivation pour le faire. J'assume très mal ma situation, j'ai honte. Et mon père aussi commence à en avoir franchement marre de me voir végéter comme ça. Je ne fais que chercher, mais je ne trouve jamais.

Tu as raison, c'est franchement dur. Je compatis de tout coeur, mais je ne peux malheureusement pas t'aider. Moi, la chance ne m'a pas encore souri, mais elle le fera peut-être pour toi ? Ne désespère pas, tu auras peut-être une belle opportunité bien plus tôt que tu l'imagines !!!

Cherche petite flamme

#3 Posté le par DCF__0376

Pom. Je vous remercie de votre lettre cela m’a beaucoup touchée. Moi aussi j’ai 21 ans, je les ai eu le 6 avril et je trouve que votre fille a de la chance de vous avoir même si je sais la chance que j’ai d’avoir une mère comme la mienne. Mon problème a commencé il y a six ans quand mon père est décédé suite à une maladie. J’ai perdu pied et j’ai commencé mes tentatives de suicide, là on m’a placée en hôpital psy pendant un an. Suite à cet internement j’ai repris mes études et j’ai passé mon bac, je suis rentré ensuite en fac de médecine et puis j’ai eu un passage à vide et j’ai recommencé mes tentatives de suicide. On m’a encore internée pendant un an, je suis sortie au mois de décembre et je n’arrive pas à m’en sortir. Je ne pense qu’à une chose : mettre fin à mes jours, je n’en peux plus, c’est trop dur, trop compliqué, je ne sais plus quoi faire, même mes études sont devenues un problème, je ne peux pas travailler car je n’ai aucune qualification professionnelle et je ne peux pas reprendre mes études car on ne veut plus de moi en résidence universitaire. Alors que faire ? Et puis je ne trouve plus aucune joie dans rien. Ma mère vit ma situation comme un échec, elle ne comprend pas et elle commence à en avoir marre et moi qu’est-ce que je suis censé dire ou faire pour la rassurer ? Je suis dans une impasse et je n’ai plus de solution, j’ai l’impression que personne ne me comprend (il faut dire que je ne fais rien pour). Je crois qu’il faut que je trouve une motivation, un travail, mais je n’arrive pas à faire les démarches, les gens me font peur, j’ai l’impression que je vais échouer dans tout ce que je vais entreprendre. Voilà vous connaissez dans les grandes lignes ce qui m’arrive, pensez-vous qu’un imprévu pourrait changer tout ça ?

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Petit ours. Je te remercie pour ton soutien et je vais essayer de répondre à ta question. Quand j’ai écrit cette lettre, je ne la destinais à personne d’autre qu’à moi, c’est un ami qui m’a proposé de la mettre sur internet. C’est vrai, j’ai un psy mais je ne lui parle pas j’ai peur qu’il me réhospitalise, j’ai déjà été hospitalisée deux fois pendant un an pour tentatives de suicide à répétition, j’en ai fait une vingtaine et j’ai failli vraiment mourir au moins huit fois. Tout me semble trop compliqué et irréalisable, cette petite flamme comme tu dis est non seulement éteinte mais j'ai l’impression qu’elle ne se rallumera jamais. Tu me dis que j’existe mais on peut exister sans vivre. Enfin, je te remercie beaucoup pour tout ton soutien.

Faute de mieux, je comprend

#2 Posté le par DCF__8996
Je voudrais simplement apporter mon soutien à Amélie parceque je sait ce qu'elle vie, et même si je n'ai pas eu le courage de passer à l'acte comme elle ce n'est pas faute d'avoir essayé.
Je sait aussi que quand ça fait mal comme ça c'est très dangereux parcequ'on est plus lucide du tout.
Dis lui que l'on pense à elle, qu'elle existe puisque des gens pensent à elle.
Elle dit qu'elle est déjà morte, morte à l'intérieur, je ne peut pas me permettre de lui signifier le contraire parceque moi même je ressent souvent la même chose mais c'est juste sa petite flamme à elle qui s'est éteinte, tu es son amis alors aide la à se rallumer.
Pourquoi a-t-'elle écrit cette lettre ???? Elle a une psy à qui elle peut parler et elle écrit cette lettre... c'est pas normal d'écrire une lettre comme ça et en plus de déchirer les autres comme si celle ci était la dernière.... Prend soin d'elle parcequ'elle va très mal. Les gens qui souffrent sont à mes yeux des gens précieux parcequ'ils peuvent comprendre ce qu'est LA souffrance psychique, la souffrance qui déchiquete tout.
Dis lui ça, dit lui qu'elle est pas toute seule et qu'on pense à elle.

Ça me rends triste

#1 Posté le par DCF__4028
Lire cete douleur me rends triste Amélie. J'ai une fille de 21 ans qui s'apelle Amélie, Je me suis dis , si c'est elle! Comment puis-je la sauver!
Elle est si belle, elle a tout pour être heureuse.
Qu'es-ce que je n'ai pas compris, qu'es-ce j'ai laissé faire , qu'es-ce qui la rends comme ça! Il lui est arrivé un malheur et je ne l'ai même pas remarquée . Je ne veux pas que tu meurs Amélie parce que moi j'ai vécu et que je sais que dans la vie il y a des moments qui nous tuent mais il y a des moments délectables à venir.
Dis-moi se qui t'ai arrivée ma petite rose, je t'ai laissée trop de côté, tu t'ai sentie rejeté. tu trouve la vie trop dure à gagner, tu sais nous tes parents sommes là pour t'épauler jusqu'à temps que tu recouvres la santé.
C'est se que je dirais à ma fille et bien davantage, je pleurerais de tout mon corps si elle partait pour toujours.
Mais je ne sais pas ton malheur et ta souffrance.
Les psy sont là à te regarder car ils écoutent très attentivement pour trouver les mots qui te feront comprendre les gestes que tu dois poser pour te libérer non par la mort mais par d'autres solutions.
Tu t'exprimes assez bien pour trouver les mots pour nous faire comprendre le fond et nous pourrons soit te confronter ou reflèter le problème que tu as pour que tu découvre toi-même la solution.
Mais si tu ne dis rien comment pourrons nous t'aider.
Il y a une jeune fille ici Rebc il y a quelques semaines , elle voulait mourrir et aujourd'hui elle a gagnée un titre de France sa vie a complètement changée du jour au lendemain . C'est pour c'est imprévues qu'il faut jamais désespérer. Pom