Que faire...

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la communication

#26 Posté le par DCF__4028
C'est le meilleur moyen qui existe, se parler de nos vrai sentiments. Ce n'est pas si néfaste se dire des vérités, c'est la manière.
Vous rester sans doute très près , vous pourriez vous faire une étreinte pour conclure la paix...
Marina, a tu lue se que Mario à écrit?
Je vais avec maman chez ma soeur pour faire son parterre à St-Sauveur. Alors ,je souhaites que vos propos reste aussi gentil que présentement.
Si j'ai une minute, je vais revenir, allez dehors il fait si beau! C'est le printemps on vous là dis!
Gros bisou xoooxoxo Pom

fragments de mon histoire...

#25 Posté le par DCF__0475

Je fais comme toi : lorsque quelqu'un rit, surtout s'il s'agit d'adolescents en groupe, je me retourne instinctivement pour savoir si c'est de moi qu'il s'agit. C'est devenu peu fréquent, heureusement, mais il y a quelques années, mes soupçons étaient très souvent confirmés. C'était très humiliant d'être sujette à des moqueries devant les quelques seules personnes qui acceptaient de me fréquenter. Et je ne pouvais en parler à personne, mes parents ne me comprenaient pas. J'avais une amie assez proche, mais j'avais déjà tellement honte lorsque je subissais des quolibets devant elle que je n'avais pas la force d'en parler ensuite. A cette époque, j'aurais voulu faire plus que mourir : j'aurais voulu ne jamais avoir vécu, pouvoir effacer jusqu'à la moindre trace de mon existence, ne jamais avoir été moi. Je détestais mon corps. Mon esprit aussi. J'aurais voulu que plus jamais aucun regard ne se pose sur moi, ne me souille, ne me détruise.

Je suis devenue méfiante, maintenant, j'observe longuement avant de décider de faire confiance à quelqu'un. Mais ça va déjà mieux, parce qu'auparavant, pour moi, les autres étaient intrinsèquement des ennemis.

Je ne sais pas si tu perçois les choses de la même manière, mais lorsque je me promenais dans la rue, tous les individus formaient pour moi une seule et unique entité. La foule. Un être globalement hostile, méprisant, destructeur. J'étais presque devenue paranoïaque, je pensais que tout le monde voulait me détruire, mes camarades de classe en particulier. J'avais l'impression que c'était leur but. "ça mettra le temps qu'il faudra, mais on aura ta peau !" les imaginais-je en train de penser. En fait, certains me détestaient vraiment, mais la plupart ne faisaient que suivre le mouvement : comme ils voyaient qu'on me tapait dessus, ils faisaient de même sans trop se poser de questions, irrésistiblement grégaires. Ils s'acharnaient sur le mouton noir en étant bien contents d'être du "bon" côté. Que je puisse avoir des sentiments et souffrir de leur conduite ne leur a jamais effleuré l'esprit.

L'été de mes 13 ans, je pensais à la mort de façon obsessionnelle. Un de mes professeurs a prévenu ma mère que j'allais très mal, mais elle n'a rien fait, rien dit. L'été est venu, comme une trêve où je pouvais un peu me retrouver. Mais ces mois ensolleillés étaient trompeurs, au fur et à mesure que les jours s'égrénaient, cette inéluctable vérité s'imposait à moi de plus en plus fort : bientôt, il allait falloir y retourner. Affronter le rejet, le mépris, les insultes. Mais le pire, c'était leur regard : un regard qui en disait plus long que les mots les plus cruels. Je ne voulais pas, je ne voulais plus. Alors j'ai entrevu une solution, un moyen radical de ne plus jamais être humiliée. Je faisais de fréquentes incursions dans l'armoire à pharmacie pour voir ce que je pourrais avaler, mais j'ignorais ce qui était efficace. Je ne savais pas si telle substance aurait raison de moi ou non. Un jour ma mère m'a surprise et m'a demandé ce que je cherchais. Je me suis retrouvée sous étroite surveillance de sa part. De toute manière je ne crois pas que j'aurais vraiment osé. J'ai continué, tout simplement. Je ne voyais pas d'issue mais j'ai continué. Je ne savais pas dans quel but. Une seule chose me restait : ma réussite scolaire. Un jour j'ai perdu cela aussi. J'ai toujours continué. Mais je vivais comme un zombie, barricadée intérieurement et extérieurement.

Je ne peux pas te démontrer mon amour. Comme tu l'as sans doute deviné, je ne l'ai jamais vécu. Je ne sais pas ce qu'on éprouve, je ne sais pas comment cela se déroule, je ne sais rien. Je n'ai que des définitions, des idées. Bref, du vent. Mais je m'y cramponne désespérément, car c'est tout ce que j'ai. Sans cela, il ne me reste plus rien. Une coquille vide.

J'ai déjà vécu le genre de fantasmes de vengeance dont tu parles, ça m'est arrivé récemment. Mais je ne l'ai pas élaboré volontairement, il s'est imposé à moi avec une force inouïe. J'ai eu comme un flash : j'ai revu une fille qui se moquait souvent de moi au collège. Mais au lieu de rester plantée là comme une idiote, je me suis vue me jeter sur elle, la saisir à la gorge, et cogner sa tête contre le sol jusqu'à ce que son sang inonde à flots les dalles. Lorsque je suis revenue à moi, j'étais haletante, tremblante, et mon coeur battait la chamade comme si je l'avais fait réellement. J'ai eu beaucoup de mal à me calmer. J'ai très longtemps refoulé cette colère. Maintenant, elle commence à revenir à ma conscience. Mais je n'ai plus les coupables sous la main pour pouvoir leur dire deux mots de ma part. Alors le danger est que je la déplace sur quelqu'un d'autre, qui n'a rien à voir dans cette histoire. Je ne sais pas vraiment ce qui fait office de déclencheur. C'est pourquoi j'avais proposé à Pom et Galium de me retirer du forum en attendant d'avoir un peu dépassé cela, mais Pom m'a fait comprendre que ce n'était pas une bonne idée de fuir une fois de plus.

Côté tripes, aujourd'hui ce n'est pas terrible : j'ai des crampes douloureuses. Et chez toi ?

Tu sais je n'ai pas beaucoup d'amis, je n'en ai qu'un. Mais tu as raison, ce n'est peut-être même pas de la véritable amitie. Peut-être suis-je réellement incapable d'aimer et de comprendre ?

la ratatouille

#24 Posté le par DCF__3027

oui et apres tu fait une ratatouille sur le plexus solaire ;-= .
exite elle vraiment cette amelie ? ou est ce un personnage imaginaire ?

tu fait des reves de violence ,peut etre que ce sont les medicaments qui te font fair des cochemar .
faut pas en vouloir a cleophé elle expodentiel .
tu est malade mik ,c est la maladie qui parle ,voila le cerveau et tres complexe et un jour j en suis sur que on pouras decripté nos faut entifantasme negatif qui font que le cerveau fabrique t elle et telle suptence chimique qui nous font tellement soufrir .

cloe j ais un moyen pour tes vetiges ,moi j ais une chaise roulente et je tourne pendent 20 seconde environ et ma j ais ma tete qui tourne et je me restabilise je le fait pas beaucoup de fois 1 ou 2 sufise l argement un tout petit peu ça a marche pour moi ,sens doute que ça regle quelle que chose au niveau de l oreille interne car c est la que ce situe n autre perception de n autre vision 3d enfin je crois .
bise

Je n'ai plus de munitions

#23 Posté le par DCF__3609

Je ne te détestais pas et je n’étais pas comme tu dis, tu le sais. J’ai juste aimé et agis pour que tu puisses comprendre que tu me blessais. Pourquoi une trêve ? Je ne désire rien d’autre que la paix. Pom connaît ton histoire, pas moi. Je sais juste ce qu’est l’agressivité et ce qui se cache derrière. J’ai une sensibilité semblable à la tienne. Je n’ai rien surmonté. Je me sens tout le temps agressé à l’extérieur de chez moi, j’aimerais disparaître dans un trou de souris dès qu’un regard se pose sur moi. J’ai tout perdu, le sourire, le rire, toutes ces expressions me font honte. Ils rigolaient de moi, quand j’entends quelqu’un rigoler, je panique. Je suis maladivement timide, phobique, ils m’ont modelé à leur gré, mes parents comme les autres. Les médecins ne m’aident pas. Je suis incapable de profiter de la vie, pour tout dire, ma sortie à la foire du Trône a été un enfer, j’aime m’amuser, mais sans les autres

J’essaie de ne pas transmettre le mal, pardonner c’est guérir, je n’ai pas le sentiment d’en vouloir à qui que ce soit, pourtant, souvent je prends ma revanche dans mes rêves, et je les massacre, je les saigne et je gagne à chaque fois.

J’aime ainsi, c’est la meilleure manière qu’il me reste. J’ai trop aimé, on m’a enlevé des êtres adorés, et j’ai dû choisir, cette fois ce ne serait pas la dépression, je ne ferais pas le mort mais je serais le mort, ou bien je continue, et je prends ce qui m’est arrivé comme la marche pour aller plus loin. J’ai opté pour la dernière possibilité. Je ne peux pas compter sur l’amour des autres pour m’en sortir, je l’ai appris. J’accepte cet amour, je le prends mais ce n’est pas ma méthode de locomotion. Il n’est personne pour m’aimer comme j’aimerais qu’on m’aime. J’essais alors de faire du chemin et d’aimer, et de juste me reposer là-dessus. Je ne me fais plus d’illusions. Je dois aimer pour les autres et pour moi.

J’ai critiqué ton amour parce que tu m’en as donné la définition et pas la démonstration. J’ai pensé à l’histoire de la paille et de la poutre. Tu es la première à avoir jugé mon amour, tu as été dure. Tes messages comme les miens ont disparu du forum ce matin, non, non, je ne penserais pas à mal. Tu en as besoin. Je t’ai dit précédemment, dans d’autres messages, que je t’aimais. Je t’ai dit que tu souffrais et que tu faisais souffrir les autres, et je sais ce qu’est la souffrance. J’ai eu mal de tes jugements, mais c’est tout.

Tu sais, mes tripes ne se portent pas mieux que les tiennes, elles sont nouées, serrées en nœuds comme une serviette mouillée. Respire doucement en faisant gonfler ton ventre, le passage de l’air massera tes viscères, fait passer l’air de la cage thoracique jusqu’au ventre, pour rassurer le plexus solaire, connexe à toute émotion. Masse ton ventre en petits cercles, dans le sens des aiguilles d’une montre. Et relaxe-toi, pense à tes ami(e)s...

je propose une trêve...

#22 Posté le par DCF__0475

Merci à toi, Pom. Merci de me comprendre malgré tout, malgré ma fâcheuse propension à me faire détester. Ma mère m'a fixé dès mon plus jeune âge un idéal quasi-inaccessible, et c'est difficile pour moi de réentendre ce qu'elle me disait (méchante, égocentrique, incapable d'aimer, etc...) Ca m'a remuée, cette histoire, je ne me sens pas bien du tout, j'ai mal au ventre et ma tête tourne par moments. J'ai pris du lexomil, mais ça n'a pas l'air de vouloir agir. Il est 3h du matin, je ne parviens pas à dormir, je ne fais que penser et me dire que je ne suis capable que de faire des bêtises et me faire mal voir par tout le monde. J'en ai marre !!!

Michaël, si je ne me trompe pas, j'ai lu quelque part que tu as subi des moqueries et une mise à l'écart. Alors tu pourras certainement me comprendre. J'ai une sensibilité d'écorchée-vive car j'ai subi la même chose : une bonne dizaine d'années de mépris, d'insultes et de mise en quarantaine. Je ne pouvais même plus sortir dans la rue puisque même là je risquais de me faire montrer du doigt. Alors je restais cloîtrée chez moi, à l'abri, tant je détestais le regard dénigrant que les autres posaient sur moi. On est nu, exposé, vulnérable, pas moyen de s'en protéger. Je t'admire si tu as réussi à surmonter cela sans en vouloir à ceux qui t'ont traité ainsi. Moi, je n'y suis pas parvenue, et j'ai encore un long chemin à faire, je l'avoue. J'espère que malgré mes coups de colère tu me considères tout de même capable de sentiments humains authentiques.

Si tu penses être parvenu à un haut niveau de spiritualité, eh bien c'est très bien pour toi. Mais tu n'auras aucun mal à comprendre, je pense, qu'il y a des gens pour qui c'est bien plus difficile, qui n'y parviendront sans doute jamais, mais qui font de leur mieux pour essayer d'aimer, même imparfaitement, même prisonniers d'une part d'eux-mêmes. Mais ces sentiments plus "matérialistes" n'ont rien de bas. Ils sont tout simplement incomplets. Mais pour l'instant c'est tout ce que je peux faire. Oui, à ce stade, l'approbation et l'estime des autres me fait du bien, je suis encore trop fragile pour pouvoir m'en passer.

Bon, bien sûr, si tu ne souhaites plus me parler, je comprendrai fort bien. Mais j'espère que tu auras tout de même un peu une meilleure opinion de moi, pour moi ça compte, pas parce que je suis une personne particulièrement égocentrique, mais parce que ça met un baume à ma souffrance...

Cléo.

Je n'ai pas lue tout vos chicanes

#21 Posté le par DCF__4028
Amélie, va plus mal Michael? Que veux-tu dire par taquiner le grand huit? Michael tu disais qu'Amélie était blindée!
Qu'est-ce qui c'est passé? Il est possible que je sois coupée jusqu'au 8 si je vais à la bibli je vous lirez...Ne faites pas de foli, parler-nous plustôt, revenons à de meilleurs sentiments! Pom

Masque cachant la souffrance

#20 Posté le par DCF__4028
Michael, Marina ou cloé a eu une vie bien difficile, sa mère une autocrate, critiqueuse jamais satisfaites.
Moi j'aurais été émerveillée de vous avoir comme enfant. Mais sa mère en voulait toujours plus.
Quand quelqu'un agit comme sa mère elle saute comme une bombe...Voilà tout!
J'espères la paix entre vous ! à vous de jouer!Pom