Mon célibat depuis 7 ans!

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Message #15

#15 Posté le par Kim5

Bonjour Lunedeclaire,

J'aimerais te remercier pour ton message......en effet ceci ressemble pas mal à ce que je pense aussi en ce qui à trait au soleil intérieur. En effet tout doit être centré sur nous et non les autres, si non ont va tous manqué le bâteau.. :wink: Donc je vais suivre tes conseils et ceux des autres afin de me centrer toujours de plus en plus sur moi-même, même si je suis une sauveuse et que je pense souvent aux autres. En faite je pense bien que je suis sur la bonne voie depuis environ 1 an, mais j'ai eu un down dernièrement et c'est pourquoi j'avais écrit mon histoire ici. Ma mère est ainsi également donc évidemment je ne suis pas née du voisin, ma mère à toujours pensé aux autres avant elle-même et encore aujourd'hui. Mais elle apprend de plus en plus en ce sens. Depuis que j'ai décidé et surtout réussis à lâcher prise sur l'idée ou le désir d'être en couple....je pense plus à moi! J'essaie de faire ma vie à ma façon pour moi selon MES désirs et MES goûts. Dernièrement j'ai même dit à une amie avec qui je devais aller à un rvs médicale, que je ne pourrais y aller car j'avais eu une invitation pour aller voir une copine à Shawinigan....
à ma grande surprise elle a bien compris et m'a dit: Ben toi aussi tu as ta vie, alors vas-y et amuse-toi bien! Je l'ai remercié de sa compréhension car je me sentais mal de ne pouvoir faire ce que j'avais promis au départ. Je n'ai qu'une parole et la tient le plus possible, mais parfois les choses de la vie font que nous devons changer d'idée ou expliquer la raison qui fait que nous ne pourrons respecter cette parole. En me sentant accepté et comprise, ça m'a confirmé que je pouvais exprimer ce que je pensais réellement tout en étant comprise. Mes amies sont très importants dans ma vie et je sais que l'amitié s'entretient tout comme autre chose. C'est pourquoi je me dis qu'en amitié comme en amour on se doit de se dire les vraies affaires! Que ce soit positif ou négatif....de cette façon on évite bien des malentendus. Heureuse de voir que mon entourage soit réceptif (surtout en ce moment) à mon humeur ou façon de dire les choses. Puis pour ce qui est du célibat je n'y pense plus tellement et bizarrement j'ai rencontré tout à fait par hasard deux gars avec leurs enfants dans un énorme parc et on a jasé pas mal longtemps....un autre m'a courtisé un peu par message internet. Donc faut croire que c'est vraiment lorsqu'on lâche prise qu'on attire les gens à nous! Je ne me créer aucune attente et eux non plus et c'est très bien ainsi, je crois que devrais toujours débuter par une belle amitié avant tout autre chose. :)

Ah ce célibat!

#14 Posté le par Lunedeclaire

Bonjour vous tous et toutes!

J'ai lu vos interventions avec intérêt. J'en sais un peu quelque chose du célibat! Je crois que je dois bien en battre plusieurs sur ça (remarquez, ce n'est pas le but, ni une victoire!) Mon premier copain, je l'ai eu à 25 ans. Notre histoire a duré presque 4 ans. Nous étions un beau et bon couple, mais nos projets de vie se sont mis à diverger à un point tel que nous avons jugé bon de mettre fin à la relation. Évidemment, il y avait aussi que je cherchais l'âme soeur, quelqu'un plus "amoureux", etc. Donc, vers 29 ans, j'ai commencé un long célibat... qui dure encore en fait. J'en ai 42! Eh oui! Entre les deux, je suis tombée amoureuse plus d'une fois. J'ai eu une relation qui a duré 6 mois et la dernière en ligne a duré 10 mois. N'allez pas croire que je suis un pichou ou que j'ai plein de "problèmes". Au contraire, je suis plutôt jolie (on m'a dit souvent que j'étais belle) et je suis très équilibrée.

Quand je lisais vos interventions, je me suis rappelée ce que j'ai vécu, disons entre 29 et 39 ans. J'ai tellement cru que j'avais un problème! J'ai fait mille et une démarches de connaissance de moi. Si elles furent bénéfiques et extraordinaires, elles ne m'ont pas servi à former un couple. Parce que, et c'est ce que j'ai compris bien tard, si je fais les choses en espérant qu'un homme m'aime (et j'ajoutais toujours "pour que j'aime quelqu'un" pour me déculpabiliser), je suis ou risque d'être malheureuse.

Étrangement, je pense deux choses qui peuvent sembler opposées. D'abord, je suis d'accord avec le fait que le travail sur soi n'est pas nécessairement une condition pour être avec quelqu'un. Oui, des gens ne font aucune espèce de travail sur soi et sont en couple. S'ils sont déjà plutôt sains (on ne naît et ne grandit pas tous égaux!), ils ont des chances d'être et de vivre une relation saine avec leur conjoint. S'ils ne le sont pas, je doute que le couple le soit. Je ne crois donc pas que la connaissance de soi apportera nécessairement la rencontre possible avec l'être aimé. Et c'est ce qui m'a si souvent découragé dans les années entre 29 et 39 ans. J'avais l'impression de faire un travail très intense sur moi, de changer, de débloquer ce qui me bloquait, etc. etc. Souvent, je me sentais plus heureuse pendant une petite période. Puis, je tombais en amour avec un homme et ça ne marchait pas. Et je me disais à nouveau que j'avais un problème. Je vivais ça comme un échec, comme "mon" échec à moi. N'avais-je pas assez travaillé sur moi? Merde! C'était quoi mon problème? Et j'étais à nouveau malheureuse. Je me rendais compte aussi que dès qu'un homme habitait mon paysage intérieur, il prenait toute la place. Je disparaissais pour ainsi dire. Sans vraiment connaître l'autre (c'est long en bibitte de connaître quelqu'un), je l'imaginais mon âme soeur. Je me suis si souvent trompée sur les "signes", sur ce que l'autre me disait. Pourtant, il y avait une part de moi qui voyait et qui savait. Je me suis souvent mise dans des situations qui n'étaient pas bonne pour moi, simplement parce que je voulais désespérément être aimée de l'autre. L'autruche. Oh, ne vous imaginez pas que j'avais l'air d'une pauvre fille désespérée, qui s'accrochait au premier venu. Oh que non! Je faisais tout ça bien dignement, la tête haute et j'avais vraiment l'air de la femme indépendante. Et quand je me rendais compte que ça n'allait nulle part, ou que l'autre ne ressentait pas l'amour finalement, ou qu'il m'avait raconté des histoires parce que c'était bien de faire l'amour, etc. j'étais dévastée. Encore une fois je n'étais pas aimée...

D'où la deuxième chose opposée : j'ai dû travailler sur moi!! Sur cette femme qui disparaissait quand un homme rentrait dans sa vie, sur cet immense besoin sans fond d'être "vue", d'être "aimée". À 39 ans, suite à un choc cuisant, je me suis vue et j'ai compris. Je ne peux décrire en si peu d'espace ce que j'ai vécu à ce moment-là. Mais, c'est comme si j'avais vu les racines de mon mal. J'ai compris que je ne serais jamais heureuse ainsi. Jamais! Ce fut une révélation. À partir de ce moment, le centre de mon univers s'est mis à tourner autour de moi. Je me suis centrée. Peut-être est-ce un peu ça que veut dire Patlack par son soleil. Mais, ce qui est difficile pour moi à exprimer ici, c'est que je n'ai pas "tenté" de me centrer ou de me convaicre qu'il ne faut pas que je centre ma vie sur l'autre, etc. etc. Si l'on fait un effort de la pensée, je crois que ça va foutre le camp à un moment ou à un autre. On essaie d'implanter des "pensées positives", alors que notre coeur se meurt d'amour. Ce qui s'est passé pour moi, je ne l'ai pas forcé. Ce que j'ai fait, c'est d'aller bien bien loin en moi. Un travail de la tête et du coeur. Les unifier. Les faire se parler, les faire se mettre d'accord. Et ne croyez pas que je sois pour autant devenue égocentrique ou individualiste. Au contraire, je n'ai jamais eu autant d'amour autour de moi, je n'ai jamais été aussi capable d'aimer les autres et de les laisser libres. Je n'ai jamais été aussi heureuse qu'à partir de ce moment-là. Et à partir de là, la question du célibat ne m'a plus vraiment empoisonnée l'existence. J'étais heureuse d'être. Point. Avec ou sans homme dans ma vie.

D'ailleurs, un homme est apparu dans ma vie. Pas l'"âme soeur", parce que je n'y crois pas et je m'en porte beaucoup mieux depuis que je n'y crois plus. Ce n'était pas l'homme de ma vie donc, mais c'était un homme avec qui j'aurais pu, je crois, passer ma vie. Nous nous sommes beaucoup aimés. Pour la première fois de ma vie, je me suis sentie aimée. Et ce fut merveilleux. Et ça s'est terminé au bout de 10 mois. Pas parce que nous ne nous aimions plus, mais parce que des circonstances de vie chez mon copain faisaient en sorte qu'il devait arrêter la relation. Que c'était mieux pour nous deux, sinon nous aurions fini par nous haïr. Je vous jure que j'ai été malheureuse les quelques mois qui suivent. Eh oui, malgré ce que je viens de dire. Parce que ça fait partie de la vie, de ma vie, de toute vie, de vivre des événements tristes. Mais, je n'ai pas été dévastée, ou démolie. Je ne me suis pas demandée quel était donc mon "problème". Non. J'ai regardé ce que cette relation m'a donné, ce que je changerais, ce que j'ai appris. Et je suis encore profondément heureuse, même sans lui. Ça, je vous jure, c'est merveilleux. J'aime encore cet homme (que je ne vois plus, pour ne pas me faire de mal inutilement en faisait semblant d'être capable de vivre de l'amitié. Voyons donc! Ça, c'est le genre de mensonges que je me comptais avant), mais ça ne m'empêche pas de vivre, d'être heureuse et d'être ouverte à rencontrer quelqu'un d'autre. La vie est riche de rencontres, de possibilités, de grandes amitiés. Il m'arrive d'avoir un amant, parce que le contact physique, la chaleur et la douceur des corps me sont essentiels (ce qui n'était pas le cas avant, étrangement), mais si je ne suis pas amoureuse, ce n'est pas grave. En autant que les choses soient claires. Je n'ai d'ailleurs jamais été aussi clair, honnête et directe dans mes relations.

Tout ce long message pour partager un peu mes idées sur le sujet du célibat qui a tant hanté ma vie. Il n'y a pas de recettes miracles, Mais, oui il y a des miracles. Je n'ai pas trouvé l'"âme soeur" au bout de mon chemin, mais je me suis trouvée "moi", un immense cadeau que je vous souhaite!

Message #13

#13 Posté le par fleurdelotus

Allo

Je donne entièrement raison à patlack. Vous savez lorqu'on construit notre vie de couple avec le soleil de l'autre pour nous rendre heureux alors de grosses surprises nous attend. Ne vous en faites pas je ne parle pas au travers de mon chapeau.

J'ai moi même construite ma vie en attendant tout de l'autre. Je ne pouvais rien faire sans l'autre ou presque, il était ma vie. Mais sachez que lorsque le soleil change de couleur ou que votre soleil n'existe plus pour vous alors tout devient noir et morose. La vie n'est plus ce qu'elle devrait être. Vous ressentez beaucoup plus la solitude et la tristesse.

Donc les célibataires aimez ce que vous êtes, n'attendez pas la vie de couple pour être heureux. Oui cherchez si vous le voulez mais ne bâtissez pas votre vie et votre soleil sur ce . La vie n'est qu'un passage vers un autre alors celle-ci elle ne se recommencera pas.

Votre soleil faite le brillez pour vous tout d'abord et ensuite les rayons se fusionneront à vous. Vous ne vous sentirez plus seul car vous serez heureux même sans copain ou conjoint. La vie sera un rayon de soleil . Sachez le gardez toujours au centre et allez vous y réchauffer continuellement.

Rayonnez chaque jour de votre vie, ne vivez que le présent après tout la vie est faite pour être vécu.