Bonjour, je viens de m´inscrire et je réagis à vos messages.
Dans un forum plus ancien on disait qq chose du genre
{{ la souffrance est le propre de l´amour, sans elle il n´y a pas d´amour. Si tu cherches l'amour, et bien, tu l'as deja trouvé dans tes souffrances.
c'est l'amour. }} .
J´y crois très fort, et cela d´autant plus qu´à l´âge de 37 ans (j´ai 38 ans) je suis tombé follement amoureux d´une jeune femme de 30 ans, pourtant très différente de mes attentes. J´ai vécu à distance une relation plus ou moins équilibrée avec rencontres régulières, mais sa voix, son regard, son allure générale, ses coquineries, son odeur naturelle, et même certains de ses mauvais traits de caractère, ont eu très rapidement raison de mes solides protections (forgées depuis mon 1er grand amour, il a 15 ans...). Nous nous sommes aimés avec la force d´un amour partagé. Suite à un avortement (que je ne souhaitais pas), son amour a changé de cap, devenant incertain et instable. Elle m´a quitté (par téléphone) une 1ère fois il y a 7 mois, ce qui m´a rendu malade (j´ai perdu 8 kgs...), puis elle est revenue vers moi. Nous avons alors entamé une seconde relation, puis une troisième... Dans l´espoir qu´un rapprochement géographique puisse contribuer au renforcement de notre relation, j´ai quitté ma région d´origine pour venir travailler plus près d´elle. Cependant la force de mon amour était trop grande pour elle, presque étouffante. Elle ne savait pas comment gérer cette intensité amoureuse, elle a commencé par prendre ses distances, à devenir de plus en plus détachée, de plus en plus indifférente et irritable... Cette évolution me brisait, brisait ma personnalité et je ne savais plus comment réagir. Je lui reprochais son instablité, ce qui la détachait encore plus de moi, la rendait de plus en plus irritable. Elle me parlait alors de son ex-ami (qu´elle avait quitté), en me disant qu´elle le voyais dans ses rêves, que lui seul pouvait la comprendre. En réalité elle n´avait jamais coupé ses liens avec lui. La crise s´est développée et, une nouvelle fois par téléphone, elle m´a quitté. A cette occasion elle a m´a lancé à la figure un lourd ballon rempli de reproches visant à anéantir ma personne, à anéantir nos bons souvenirs, à ridiculiser notre vécu intime, à salir notre sexualité... Elle a profité de la profonde peine qu´elle provoquait dans mon âme pour donner libre cours à une certaine forme de méchanceté et de sadisme, comme si elle cherchait à m´imprégner d´une blessure dont elle souhaiterait que je ne puisse jamais me défaire. Il est vrai que j´ai eu parfois de fortes réactions passionnelles (je l´ai engueulée au téléphone), mais elle n´a jamais compris que celles-ci n´étaient que l´expression d´un amour blessé. Et cela ne justifie en rien la cruauté avec laquelle elle a abandonné notre relation.
La chose la plus dure, c´est d´être le spectateur malheureux (ou le témoin désespéré) de la mort de l´amour que donnait l´être aimé, alors que soi-même on continue à éprouver un amour quasi-intact.
J´ai peur que cette histoire continue à me hanter pendant longtemps encore, m´empêchant de pouvoir rediriger un jour la force de mon amour vers une femme qui saura le dompter.
Christobald.