« La Commission européenne aurait dû établir en 2009 un système de profil nutritionnel des aliments, destiné à encadrer les allégations nutritionnelles et de santé parfois fallacieuses affichées par les fabricants sur les aliments transformés
», selon une législation votée par l’Union européenne en 2006.
« Mais les travaux ont pris du retard
», 10 ans de retard…, dénoncent des associations de consommateurs européennes, relayées par l'UFC-Que Choisir.
Ces associations, par la voix du Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc), demandent depuis des années un encadrement de ces pratiques afin « qu’un aliment globalement peu intéressant du point de vue nutritionnel (trop gras, trop sucré, trop salé) ne puisse afficher des mentions valorisantes du type “source de calcium”, “pauvre en gras”, “riche en fibres” ou encore “renforce le système immunitaire”
».
Le système de profil nutritionnel attendu « empêcherait l’industrie alimentaire de fabriquer des aliments et des boissons mauvais pour la santé qui paraissent plus sains qu’ils ne le sont », rappelle le BEUC dans un communiqué.
« Seuls les produits sains méritent une allégation. »
« Le Beuc exige donc que Bruxelles publie un rapport avant les prochaines élections européennes, en mai 2019.
»
Pour plus d'informations sur les aliments ultra-transformés, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : UFC-Que Choisir, BEUC.
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