Andrew Reynolds de l'Université d'Otago (Nouvelle-Zélande) et ses collègues ont réalisé une revue systématique des études sur le sujet et des méta-analyses de 185 études observationnelles incluant près de 135 millions personnes-années et de 58 essais randomisés incluant 4635 participants.
Selon les études observationnelles, les gens qui consomment au moins 25 g à 29 g de fibre ont un risque réduit de 15 à 30 % de mortalité de toutes causes confondues et de mortalité cardiovasculaire comparativement aux gens qui en consomment peu. Ils ont aussi un risque réduit de 16 à 24 % de maladie coronarienne, d'AVC, de diabète de type 2 et de cancer colorectal.
Ce qui représente 13 décès en moins et six cas de maladies coronariennes en moins par 1000 habitants.
Les études randomisées montrent de leur côté qu'une augmentation de la consommation de fibre entraîne une diminution du poids, de la pression artérielle systolique et du cholestérol total.
Pour chaque augmentation de 8 g par jour, le nombre total de décès et l'incidence des maladies coronariennes, du diabète de type 2 et du cancer colorectal diminue de 5 à 27 %. La protection contre les accidents vasculaires cérébraux et le cancer du sein est également augmentée. La consommation de 25 à 29 g par jour est adéquate, mais les données suggèrent qu'un apport plus élevé pourrait offrir une protection encore plus grande.
La plupart des gens dans le monde consomment moins de 20 g de fibres alimentaires par jour, rapporte l'étude.
En 2017, l'Agence nationale française de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) indiquait que la consommation de fibres des Français est nettement en deçà des recommandations : soit, la moitié des 25 à 30 g nécessaires par jour.
Les aliments de grains entiers (pain, riz, pâtes, céréales…), les légumes secs ou légumineuses (pois chiches, lentilles…) ainsi que les fruits et légumes sont riches en fibres.
Un problème avec les aliments ultra-transformés est notamment leur manque de fibres.
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Psychomédia avec sources : The Lancet (presse release), The Lancet.
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