Des activités fondées sur la pleine conscience comme le yoga et le tai-chi peuvent réduire l'hypertension, le cholestérol et la glycémie, qui sont des facteurs de risque pour les accidents vasculaires cérébraux (AVC), selon une étude publiée dans la revue Future Neurology.
L'activité physique joue un rôle important dans la prévention des AVC récurrents, mais que de nombreux survivants d'AVC peuvent avoir une mobilité limitée, souligne Maarten Immink, coauteur.
« C'est là que le yoga et le tai-chi sont si utiles. Il s'agit d'activités fondées sur le mouvement qui aident à se concentrer - un état d'esprit que les survivants d'un AVC perdent souvent - et à être actifs en même temps
».
Maarten Immink et ses collègues des universités australiennes Monash, d'Australie-Méridionale et de Melbourne ont analysé 26 études portant sur la façon dont le yoga et le tai-chi modèrent les principaux facteurs de risque d'AVC, notamment la tension artérielle, le cholestérol, le diabète, la fibrillation auriculaire, l'obésité, le tabagisme et la consommation d'alcool ainsi que l'anxiété et la dépression.
« Certaines données suggèrent que les activités fondées sur la pleine conscience comme le yoga et le tai-chi régulent la tension artérielle en aidant à apprendre à respirer profondément, à équilibrer et à stabiliser le système nerveux autonome et à réduire la fréquence cardiaque
», rapporte Susan Hillie, coauteure.
« Les survivants d'un AVC courent un risque accru d'en avoir un autre - 43 % dans les 10 ans subséquents, 32 % dans les 5 ans et 16 % dans l'année qui suit - il est donc important de trouver des interventions pour aider à réduire les principaux facteurs de risque
», dit-elle.
En plus de réduire la tension artérielle, la recherche montre que ces activités peuvent aider à améliorer la santé des diabétiques en augmentant l'approvisionnement en sang et en oxygène des tissus, en aidant à produire de l'insuline et en stimulant les antioxydants.
Pour plus d'informations sur le yoga, le tai-chi et la pleine conscience, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : University of South Australia, Future Medicine.
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