Les types de gras de l'alimentation sont liés à la santé du cerveau, confirme une étude publiée dans Annals of Neurology.
Les gras saturés sont nocifs non seulement pour le cœur, ce qui est connu depuis plusieurs années, mais sont aussi liés à un déclin de la mémoire et des fonctions cognitives. Alors qu'au contraire, les gras mono-insaturés sont liés à de meilleures capacités cognitives.
Olivia Okereke du Département de psychiatrie du Brigham and Women 's Hospital et ses collègues ont analysé les données concernant 6.000 femmes, âgées de plus de 65 ans, ayant passé des tests de fonction cognitive aux 2 ans à 3 reprises.
La consommation totale de gras n'était pas liée à un déclin de fonction cognitive mais le type de gras l'était. Les femmes qui consommaient le plus de gras saturés (viande rouge, viandes transformées, beurre, huile de palme, …) obtenaient les moins bons scores aux tests comparativement à celles qui en consommaient le moins. Alors que celles qui consommaient le plus de gras mono-insaturés (huile d'olive, huile de canola…) obtenaient de meilleurs scores.
En mars dernier, une étude publiée dans la revue Neurology montrait qu'une déficience en gras polyinsaturés oméga-3 pourrait causer un vieillissement du cerveau et une perte de capacités cognitives plus rapides. (Les huiles de colza/canola, de lin, de noix… sont riches en oméga-3).
Pour la santé des cellules nerveuses, il faut ni trop ni trop peu de bons gras. Remplacer les mauvais gras de l'alimentation par de bon gras est un changement alimentaire facile à réaliser, commentent les chercheurs.
Des études ont par ailleurs montré que les bons gras aideraient à réguler l'appétit alors que les gras saturés le dérègleraient.
Psychomédia avec source: Science Daily.
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