L'Association médicale allemande recommande aux médecins du pays d'utiliser des placebos après qu'une importante étude ait montré que ces derniers (le plus souvent des pilules de sucre ou de farine mais parfois aussi des vitamines et des produits à base de plantes) sont souvent efficaces, particulièrement pour la douleur chronique et la dépression dont le traitement peut être difficile et implique souvent des médicaments comportant des effets secondaires graves.
En Amérique du Nord et en Grande-Bretagne, les associations médicales considèrent plutôt que le recours au placebo, sans le consentement du patient est contraire à l'éthique et érode la relation patient-médecin.
- Des études ont toutefois suggéré que près de la moitié des médecins en Grande-Bretagne, au Danemark et aux États-Unis le font régulièrement: Des placebos couramment prescrits par les médecins.
Bien que des placebos ne doivent pas être utilisés pour des maladies comme le cancer ou des os cassés, a précisé le Dr Peter Scriba, président du conseil consultatif de l'Association médicale allemande, ils peuvent être efficaces dans les cas où certains des symptômes sont subjectifs. Dans ces cas, ils ne devraient toutefois pas être utilisés lorsque d'autres traitements efficaces existent.
Les médecins n'auraient pas à utiliser le mot «placebo», mais pourraient se contenter d'indiquer aux patients qu'ils reçoivent un traitement inhabituel, par exemple: "Voici quelque chose qui a aidé d'autres personnes dans votre état".
Aux États-Unis, un placebo peut être utilisé pour le diagnostic ou le traitement seulement si le patient est informé et consentant. Le médecin doitt expliquer au patient qu'il pourrait mieux comprendre son affection s'il essaie différents médicaments, incluant un placebo. Si le patient accepte, le médecin n'a pas à identifier quel médicament est placebo, ni à obtenir un consentement spécifique avant de le donner.
Psychomédia avec source:
Globe abd Mail
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