A MON FRERE
Cela fait quelques années que tu t’en es allé
Et je n’arrive toujours pas à me faire à l’idée
Que je ne pourrais plus jamais te regarder
Je ne cesse d’admirer ces photographies
Sur les quelles tu avais la vie
J’ai parfois un sourire qui vient à ce découvrir
J’ai parfois un soupir qui vient à mourir
Il a fallu qu’un soir d’automne
Pour que ma vie devienne monotone
Je me souviendrai toujours de cette nuit
Où la mort a pris ta vie
J’entends encore cette sonnerie
Qui m’annonçait que ta vie était finie
Que tu ne connaîtras jamais les joies infinies
De tenir un jour, dans tes bras, un enfant qui serait de toi
Tu n’as pas eu le temps de profiter
Tu n’as pas eu le temps de goûter
A toutes les peines et à toutes les gaietés
Que la vie peut nous donner
Je veux que tu saches où que tu sois
Que j’aurai toujours mes pensées pour toi
Car tu étais mon frère
Tu étais mon roi
Ta petite sœur qui t’adore