la suite
. Je pensais que cette histoire avec E. n'était qu'un révélateur, un appel à l'aide en qq sorte
et je ne voulais pas non voulais pas ignorer cela et partir sans essayer de sauver les meubles.Il m'a avoué effectivement vouloir vivre seul, mais les conditions matérielles dans lesquelles on vivaient étaient spéciales : on vivait dans l'endroit ou il travaillait ( il est à son compte) et il ne pouvait pas matériellement quitter son lieu de travail. alors g décidé que je prenais un appart. Mais on ne s'est pas séparé sentimentalement parlant, on allait vivre séparémént c tout. Première entourloupe de E. : elle avait ce qu'elle voulait ( ça je ne l'ai su que bien plus tard). On était début octobre , je vivais encore avec lui, et je cherchais un appart.g appris aussi qu'il était mal dans sa peau à cette période, que son boulot le stressait, qu'il se rendait compte que le fait d'être resté avec moi depuis 6 ans lui faisait peur, il avait besoin de se retrouver. L'aventure avec E. paraissait n'être qu'anecdotique, qu'un révélateur, l'indice que ça allait mal dans sa tête.... g donc oublié E. qui continuait à dire qu'elle ne l'aimait pas d'amour, qu'il n'y avait rien. G même fait des pieds et des mains pour qu'elle lui dise en face qu'elle ne l'aimait pas, pour couper court à tout ça et tirer un trait. J'étais prête à tirer un trait et à m'occuper de lui à distance mais bon quand même, pour qu'il se retrouve et me revienne ensuite bien dans sa peau : il disait que g t sa femme, qu'il s'en voulait d'avoir fait ça et qu'il ne se le pardonnerait jamais, qu'il avait brisé qqchose et cette blessure serait toujours entre nous. Je laissais dire, mais j'avais confiance. en elle et en lui.
E. est partie une semaine seule , en vacances, et je me sentais mieux de ne plus la sentir proche de lui physiquement :g eu mon appartement ( on l'a choisi ensemble, à 100 m de chez lui), on se voyait en amoureux, tout allait pas trop mal. lui m'aidait à déménager, était présent, s'occupait de moi, me portait en quelque sorte et ça me faisait du bien. On avait des relations de couples normales, on ne parlait plus de l'affaire et je pensais même que cette vie séparée nous serait salutaire, je pensais qu'il prendrait plaisir lui à vivre avec moi comme il avait vécu un peu avec "elle : chacun chez soi, on se retrouve pour les bons moments, les sorties, les restos, on avait retrouvé la complicité que les autres nous enviait, cette période a été une grosse bouffée d'oxygène à l'époque.
Puis E. est revenue de vacances qqs jours avant que mon homme ne fasse une grande fête chez lui ( c qqun de très sociable, de très ouvert qui a besoin d'être entouré de beaucoup d'amis) : tout le monde, tous nos amis, qui connaissaient la situation, s'étonnaient un peu de cette fête, mais pensaient que c'était plutot bon signe. L'après midi même de la fête g revue E. qui était rentrée de vacances mais son comportement semblait détaché : elle m'a offert un cadeau, m'a montré ses photos de vacances... On s'est revue à la soirée et là je dois dire que je n'ai fait qu'observer leur comportement : je bouillais intérieurement de la voir sautiller, je la trouvais vulgaire, grande gueule, un peu trop sûre d'elle, ce n'était plus la fille modérée et calme à laquelle j'étais habituée les derniers temps : je me souviens être montée à l'étage, c'est à dire dans ce qui était encore deux jours auparavant NOTRE chambre ( me retrouver en invitée dans ma propre maison me déchirait assez le coeur comme ça) : il y avait beaucoup de monde et je les ai vus, elle et lui, parler en se tenant face à face, très proches l'un de l'autre, et dès qu'ils m'ont vu apparaître, ils se sont très vite écartés : c'était pour moi la preuve de leur culpabilité !! Ce coup de poignard dans le coeur, j'en ai eu la confirmation quelques semains plus tard, en parlant avec une amie qui avait rencontré E. le matin de la soirée :E. lui a demandé comment j'allais, et mon amis, qui nous voyait souvent mon homme et moi filer une relation normale de couple avant mon déménagement lui a dit que j'allais très bien, que les choses s'arrangeaient avec mon homme... E. a été extrèmement surprise apparamment de cette nouvelle, s'attendant à ce qu'à son retour de vacances, mon homme et moi soyons officiellement séparés !!
là, à la soirée, g un peu pété les plombs, et l'ai prise à part, agressive, pour lui dire que lui et moi étions toujours aussi amoureux l'un de l'autre,je lui ai dit et c'était vrai, pour la blesser un peu plus, au cas où, que nous prenions toujours autant de plaisir à faire l'amour... J'ai vu dans son regard qu'elle était plus que surprise et elle a été ( ct de bonne guerre) également agressive à mon égard, en me disant qu'elle s'en foutait, que ce n'était pas ses affaires etc... On n'avançait pas et ma réaction n'a servi à rien.
Le soir même, mon homme a dormi chez moi ( un peu à contre coeur je l'avoue) car l'un de ses amis avait vomi dans son lit ( vous saurez tous les détails qui tuent !! lol.) j'en étais heureuse , il a dormi à mes côtés, simplement dormi, puis est rentré chez lui le matin. J'étais confuse de ce qui c t passé la veille, de ce que j'avais pu dire à E. et je me croyais folle de voir le mel partout. J'ai appelé E. dans l'après midi pour m'excuser ( un peu aussi pour connaitre sa réaction , par curiosité, pour voir comment elle réagirait à un appel qui se voulait ( un peu hypocritement quand même) repentant et terriblement innocent ! j'étais l'innocence même, et je voulais qu'elle culpabilise ! Bref, je l'ai appelé pour lui dire "à quel point je regrettais de m'être emportée, que bien sûr je savais qu'il n'y avait rien entre eux puisque lui me répétait sans cesse qu'il m'aimait, puisque lui me faisait l'amour etc.." Elle est restée froide mais a ACCEPTE mes excuses ! C'était le monde à l'envers !sachant que quelques heures après, E. se rendait chez mon homme pour dire ou faire je ne sais quoi...
Bref la vie continua un peu chaotique pour moi mais bon... je ne vivais à l'époque que dans l'espoir d'avoir de lui un coup de fil, ce qui arrivait presque tous les jours, ou d'avoir sa visite, ce qui aussi était fréquent, mais j'avais perdu le "contrôle" si on peut dire ça comme ça : nos relations amoureuses étaient de plus en plus rares, je maigrissais, je me sentais laide, et aigrie. nous ne vivions plus ensemble, et à chaque fois que je lui rendais visite, voir ma maison vide de mes affaires, voir notre lit dans lequel je ne dormais plus, me brisait le coeur. Lui continuait à m'assurer de son amour...
jusqu'au jour où j'ai appris par un de mes amis qu'il les a avait croisé au resto, qu'on avait vu E. chez lui, ... etc...Et là g franchement commencé à flipper et le double jeu que menait E. ainsi que son double jeu à lui m'ont anéantie une dernière fois. je me souviens d'un soir où j'avais la certitude qu'ils étaient ensemble, je ne tenais pas en place, et suis partie comme une folle à travers la ville pour les trouver, pour voir s'ils pourraient me regarder en face sans sciller. C 'est bizzare mais avec des histoires comme ça on développe un sixième sens et ces impressions sont toujours ensuite confirmées. J'ai trouvé sa voiture dans une rue, garée, et j'ai fait tous les restos du coin pour les trouver, en rentrant comme une furie, les cherchant du regard, en vain, jusqu'à ce que je repère un resto que je ne connaissais pas, avec un rideau bleu qui cachait les clients en vitrine. J'ai sauté pour voir par dessus et j'ai vu E. attablée, face à moi, et lui dont j'ai reconnu le cou, la nuque...
je suis entrée , je tremblais et ils avaient un visage décomposé ... j'étais agressive et je leur ai demandé s'ils comptaient se foutre de moi longtemps comme ça... on a parlé à trois, lui me montrait de l'affection, il y avait de l'amour pour moi dans ses yeux et elle continuait irrémédiablement à penser qu'il n'y avait pas d'amour entre eux, mais le discours avait qq peu changé : il y avait plus que de l'amitié c t sur, mais pas d'amour...et moi dans ma folie qui redoutais tant entendre prononcer le mot amour entre eux, je me sentais rassurée, apaisée, on s'est quitté devant le resto, mais quand il m' a dit, "tu vois, chacun rentre chez soi maintenant, il n'y a aucun pb de ce coté là" elle est partie en courant sans dire un mot. J'ai su bien plus tard même si ce n'était pas un gros mensonge de sa part, même si ce mensonge n'était destiné qu'à me rassurer, qu'il avait laissé son portable à charger chez elle, et que bien sur, comme son protable est aussi son instrument de travail, il est allé chez elle ensuite le récupérer, ou plus si affinités...
C'est là que la folie obcessionnelle a commencé chez moi ! j'étais ballotté d'une opinion à l'autre : le croyant fortement quand il me disait qu'il m'aimait ( j'en étais sure, il ne pouvait pas en être autrement) et les qu'en dira-ton des amis qui essaient de vous ouvrir les yeux en disant "je les ai vu lui et elle s'embrasser à tel endroit..." Par contre à partir de ce moment je me suis méfiée de E. comme de la peste et toute la haine qui m'étouffait, je l'ai reportée sur elle.