Papa veuf : comment supporter la perte son amour ?

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Cher Stéphane

#6 Posté le par DCF__3542
Il me semble que vous deviez aller voir un professionnel pour parler de tout ça, qu'en est-il ?

Il faut absolument cesser de regarder en arrière tout le temps, ce n'est pas du tout un comportement qui vous aidera à aller mieux !!!!!!!!

Bien sûr vous ne souhaitez pas regarder en avant non plus car c'est insuportable et je le comprends.

Alors pourquoi ne pas faire comme les alcooliques, drogués...et moi, vivre au jour le jour. A chaque jour sa peine. Bien sûr pour votre fils et à cause de vos résponsabilités vous devez vous projeter vers l'avenir, mais essayez au maximum de minimiser vos projections !!!!

La semaine précédent la mort de ma mère (pas du tout prévue au programme), j'ai discuté avec elle du comportement que l'on a quand quelqu'un de proche meurt. Je disais que je ne toucherais rien, que si quelqu'un devait mourir autour de moi, je laisserais tout en état. Elle de son côté me disait à juste titre qu'il fallait au contraire tout faire disparaitre, tout changer pour aller de l'avant et ne pas déprimer !!!!!

Je pense sincèrement qu'elle avait raison. Il me semble que si vous n'avez pas encore eu le courage de retirer ses affaires de chez vous, il serait temps de le faire. Déjà il faut retirer tout ce qui lui appartient (vêtements dans les placards, bijoux, effets personnelles....). Ensuite, il serait bon de mettre pendant quelques temps les albums photos et les disques que vous écoutiez à deux au placards. Vous les écouterez plus tard, de même pour les photos. enfin, changez la disposition de certains meubles (à commencer par votre chambre) et si vous avez un peu d'argent de côté achetez de nouveaux meubles ou bibelots.

Je sais que ce n'est pas facile et que vous ne voudrez sûrement pas m'écouter, mais je parle en connaissance de cause et pour votre bien. Il ne faut pas vivre avec ses fantomes, c'est mal saint, il faut garder un souvenir dans votre tête et votre coeur. Vous n'avez pas besoin d'objets pour vous souvenir, je vous le garantie.

Si vous n'y arrivez pas, faites lire mon message à quelqu'un qui est proche de vous (exemple ami, pas parents ni beaux-parents) afin qu'il vous pousse à le faire.

Ouvrez grandes les fenêtres, aérez vous. Sortez le plus souvent possible de la maison avec votre fils. Allez manger chez les uns ou les autres, promenez-vous le week end au lieu de jouer à la maison (allez en forêt pour les champignons par exemple).

Cette période de l'année est très propice à la mélancolie, alors profitez, faites de longues marches seul, vous verez ça fait du bien, ça permet de ne pas penser, et c'est très reposant.

Ecrivez un journal, écrivez à votre femme tout ce que vous auriez aimé lui dire, écrivez sur vos progrès chaque jours. Ecrivez sur votre fils qui grandit, vous étonne et vous rend fière chaque jour. Achetez vous un camescope pour le filmer, ou photographiez le, comme si votre femme était en déplacement pour qu'elle le voit grandir, et puis plus tard vous donnerez le tout à votre fils.

Sortez avec des amis célibataires, des collègues. Ne voyez pas forcément des amis que vous aviez en commun avec votre femme ou des couples. Ca ne sert strictement à rien d'avoir des gens qui vous plaignent autour de vous, il faut des gens qui vous fasse bouger et sortir même si vous ne voulez pas ! C'est comme ça qu'on avance un peu chaque jour, et puis après vous allez très vite ne plus voir le temps passer.

Inscrivez-vous à un club de n'importe quoi pour voir du monde, et pendant votre activité, vous confirez votre fils à ses grands-parents (vous verez que ça fera du bien à tout le monde). Il ne faut pas que votre fils et vous-même n'ayez plus que l'autre sur terre, il y a des gens autour de vous !!!!!!!!!

Gardez espoir, car malheureusement ou heureusement, avec le temps toutes les blessures cicatrisent et petit à petit vous arriverez à reprendre le dessus, et un jour vous vous étonnerez vous même.

Si ça ne va pas, venez vous confier, on est là pour ça.

Moi vous voyez ma situation n'est pas du tout la même que la votre, mais mon premier amour dont je suis dépendante affectivement depuis 4 ans m'a mis comme qui dirait au placard. C'est un peu (excusez moi pour la comparaison) comme s'il était mort pour moi, tout en étant pire car c'est lui qui a choisi cette situation. Alors moi j'ai de la chance par rapport à vous car j'ai toujours espoir. En fait ce que je voulais dire, c'est que je regarde souvent en arrière ou en avant et que ça me fait du mal (arrière, bons moments vécu, avant, projet de s'installer ensemble). Alors j'ai pris la décision de vivre au jour le jour. C'est très difficile car j'ai vraiment de grands moments de désespoir, alors je prends mon téléphone dans ces moments là, et je discute pendant des heures. Je viens aussi sur ce forum pour partager mon expérience avec d'autres et essayer de les aider.

Il faut vraiment s'en sortir car la vie est belle, et il faut enfin que vous trouviez le bonheur qui existe en vous !!!!!

Tenez nous au courant !

Max

Survivre

#5 Posté le par DCF__7244
Aujourd'hui c'est l'anniversaire de ma femme, elle n'aura pas vu ses 28 ans. On devait fêter ca en vacances en Guadeloupe, on était allé réservé notre voyage le jour de son décès, elle est partie en pensant à ces moments de bonheur qu'on aurait du passer ensemble et en famille.
Je n'arrive toujours pas a me faire à l'idée que je ne reverrais plus ma femme, qu'elle n'est plus là lorsque je rentre du travail le soir. Mon fils compte beaucoup sur moi, je le sais, dès que je vais le chercher en fin de journée il me fait des gros calins, il est heureux de me retrouver, le w-e on joue beaucoup ensemble. Je lui parle de sa maman sans pour autant ne parler que d'elle, j'essaie de ne pas trop le lui montrer quand je suis triste car je sais qu'il le ressent et que ca lui fait de la peine. Si vraiment je n'y arrive pas, alors je lui dit que je triste car maman n'est plus là; je ne veux pas qu'il soit perturbé à cause de moi.
Le plus difficile c'est de se retrouver seul le soir, moi j'ai vraiment l'impression de survivre et d'attendre mon heure afin de rejoindre mon amour. je ne veut pas me suicider même si parfois dans des moments de déprime je me vois faire des bêtises, je veux pouvoir élever mon fils de mon mieux, comme le voudrait sa maman.
Cela fait maintenant un peu plus de trois mois que ma femme n'est plus là, je fonctionne pour mon fils, je ne veux pas le rendre plus malheureux et je n'espère qu'une chose, c'est qu'un jour je me réveille à côté de ma femme, notre fils dans l'autre chambre, et que l'on reprenne notre vie là où la sienne s'est arrêtée.
Quand les souvenir ne sont plus que douleur, le bonheur n'existe plus. J'espère qu'un jour je pourrais penser à ma femme sans que cela me fasse autant souffrir.

OK, à nous deux.

#4 Posté le par DCF__3542
Bonjour Stéphane, je ne sais pas si tu reviens sur ce forum ou si j'écris dans le vide.

J'ai déjà lu ton message, le premier, et je n'avais pas la force de te répondre, maintenant que je l'ai, j'espère que tu ne vas pas prendre mal ce que je vais écrire, et que ça t'aidera.

Il faut un temps pour tout dans la vie. Un temps pour pleurer et un pour aller mieux. Je ne sais pas depuis combien de temps ton amour est morte, mais j'aimerais que tu lise la suite, stp.

Tu est un homme et tu as le droit de pleurer ta femme, c'est normal, surtout qu'apparement vous viviez une relation fusionnelle (l'un étant l'univers de l'autre) ce qui est une catastrophe.

Mais maintenant tu es avant tout un père, et cette fonction passe avant tout. Ton enfant est encore jeune, et si tu veux qu'il s'en remette un jour et devienne un bel homme équilibré plus tard, t'as intérêt à te bouger !!!!!!!

Plus de pleurnicheries devant lui, plus de photos et doudou qu'il t'apporte.

Il faut que tu lui explique avec des mots qu'il peut comprendre ce qui s'est passé, pourquoi papa va pas bien et tout et tout.

Ton initiative d'aller voir un spécialiste et une très bonne idée, et on ne peut que te félicité de cette action. Lui saura t'écouter et te conseiller. Tes beaux parents sont sympas, mais ce n'est pas tout de discuter avec eux. Ils ne pourront pas plus t'aider et en plus c'est pas super saint de discuter comme ça avec eux, je ne saurait pas te dire pourquoi, mais tous les trois si vous continuez sans arrêt vous allez vous précipité dans un goufre sans fin.

Il faut que tu t'en sorte par toi-même avec un spécialiste. Tu vas faire un travail sur le décé, et je pense qu'il serait bien ensuite que tu fasse un travail sur ta vie à toi, car il me semble que ça n'a pas toujours été facile pour toi.

Si je me permets de te dire tout ça, c'est parce que j'ai perdu ma mère (qui était le centre de ma vie) il y a quatre ans, à la sortie de mon adolescence, et je peux te dire que j'en ai bavé. C'est mon copain qui m'a permis de me sortir de plein de truc et je suis devenue dépendante de lui pour mon bonheur(je crois que j'ai fait un transfert, mère/copain). j'ai eu une relation fusionnelle avec lui, et là on est en pause.

Je n'oserais jamais au grand jamais comparer ce qu'il t'arrive avec ma situation, mais je peux te dire qu'en un certain sens je te comprends, c'est dur de ne plus avoir celui ou celle qu'on aime et qui nous rend heureux à ses côtés !!!!!!!!

Moi au début pour ma mère, je refusais de dormir, donc le matin j'étais creuvé.

Et puis très vite les rêves sont arrivés. Au début cloques et effrayant. Et puis après je la voyait, elle m'attendais, ou je lui courais après. enfin, au reveille j'étais encore plus crevé. Dans les derniers temps elle fesait partie de ma vie, mais quelque chose me chiffonait, et au réveille je comprenais et je pleurais.

De plus en plus ta vie va redevenir normale, et puis soudain, parfois des flash vont revenir et tu vas te souvenir qu'elle n'est pas à tes côtés. Ca fait mal, mais il faut vivre avec, et puis ça passe avec le temps. Il n'y a rien d'autre à faire hélas.

Pour ton fils, parle de ta femme en étant heureux, il faut qu'il voit que ta femme est un sujet de discution heureux. Emmène le sur la tombe, essaye de ne pas trop parler d'elle mais parle lui en pour qu'elle soit avec lui.

Essaye de vous refaire un quotidien différent de celui que tu avais avec ton fils. Comme ça tu ne te dira pas tout le temps avec ma femme je le fesait......

Viens parler si tu le peux,

Max

Comme c'est triste pour toi!

#3 Posté le par DCF__4028

Stéphane
J’imagine que se serait bien de t’endormir doucement pour rejoindre ta belle, mais qui s’occuperait de ton fils !

Je crois que vous la jeune génération d’homme êtes plus apte et plus enclins à materner les bébés. Ce n’est pas une tâche facile, c’est beaucoup de travail et d’inquiétudes.

Il te faudra bien du courage et je suis convaincue que ta femme veille sur vous pour te procurer l’énergie nécessaire pour accomplir ta mission envers toi-même et ton fils.

Tu as acquis depuis ta rencontre avec ta femme une certaine confiance en toi, que tu ne dois pas perdre, autant pour la sécurité de ton bébé que ton épanouissement personnel.

Tu es en deuil pour un temps indéterminé, le temps qu’il te faudra pour accepter se départ inattendu. Tu dois te séparer tranquillement de l’image ou de la présence de ta femme dans tes rêves, exactement comme les feuilles des arbres tombent délicatement unes à unes pour l’hivers...

Quand tu auras pleuré toutes les larmes de ton corps , que les temps aura fait son œuvre. Tu pourras regarder ça, avec recul amoureusement , en te disant qu’il ne reste que de bons souvenirs. Tu te dira que la seule place où peut être ta femme c’est avec vous jusqu'à temps que tu ne sois plus seul...

C’est bien dommage que tes parents ne s’impliquent pas davantage. Tu vois ne fait pas avec ton fils se qu’ils ont fait avec toi!

Ne doute pas de toi , tu vas y arriver, oui tu vas t’en sortir, mais demande de l’aide dans les centre communautaire.

Stéphane si tu as envie de parler de tes inquiétudes allez vas-y ! Je t'écoute... Pom


Sans ma femme, je ne suis rien , elle m'a tout apportée

#2 Posté le par DCF__8790

C'est difficile de dire comment je me sens, pendant quelques minutes, voir
quelques heures ca va aller à peu près mais en quelques secondes, suite à
une pensée, une image, un geste, ou autre tout bascule et une mélancolie
atroce s'empare de moi.
Pendant la journée en semaine, je suis au travail et j'ai l'esprit plus ou
moins occupé, j'aissaie de ne pas montrer ma souffrance je prends tout sur
moi. Mais le soir, le matin et le week-end c'est terrible, les moments de
solitudes sont insoutenables, je n'arrive pas à imaginer que je ne reverrais
plus jamais ma femme, je pense sans cesse à toutes ces soirées, toutes ces
ballades, toutes ces vacances que l'on a passé ensemble et maintenant me
ronge.
Mes seuls réconforts et soutients proviennent de mon fils, mes beaux-parents
et un ami.
Si j'ai réussi à tenir le coup pour le moment, c'est grace à mon fils, il
est merveilleux, je sais ma femme (moi même d'ailleurs) n'aurait pas voulu
que je le laisse tout seul. Il est encore petit et c'est parfois difficile
d'assumer toutes ses responsabilités mais je fais de mon mieux. Je sais
qu'il me soutient, lorsque ca ne va pas le soir et que je pleure, il vient
me voir, me fait des gros calins et m'apporte mon "doudou" (la dernière robe
que portait ma femme) et la photo de sa maman. Le soir, lorsque je vais le
chercher à la crêche, il me fait là-aussi de gros calins. Je ne sais pas ce
qu'il ressent et comment il va réagir plus tard, au début il cherchait sa
maman partout et l'appelait tout le temps. Maintenant il ne prononce plus ce
mot maman et lorsqu'il voit une photo d'elle il dit papa. J'ai l'impression
qu'il identifie sa maman à moi.
Mes beaux-parents m'aident beaucoup et me soutienne le soir et w-e, je sais que je peux compter sur eux. J'ai vraiment l'impression qu'il n'y a qu'eux qui me comprennent réellement, ils ont perdu leur fille et moi ma femme.
Je parle beaucoup avec eux et ca me fait du bien, ma femme et ses parents étaient très complices et s'entendaient très bien, quand on parle de mon épouse je sais qu'ils sont sincère.
Par contre, avec mes parents les relations sont beaucoup plus difficiles, ils ne font pas beaucoup d'efforts pour me réconforter, ils attendent que j'aille les voir et ne veulent apparement pas venir chez moi, ils me disent qu'ils sont trop occupés alors qu'ils sont en retraite.
J'ai l'impression qu'ils me rejettent. Déjà dans mon enfance, je n'ai pas de souvenir de bonheur avec eux, je ne dis pas que j'était malheureux mais j'ai eu un manque d'affection, jamais nous ne sommes parti en vacances ensembles ou joué ensemble. Je ne pouvais même pas discuter avec mon père, il est trop borné et si on n'a pas les même idées que lui il ne veut rien entendre.
Aussi, vers 16-17 ans je n'étais pas bien dans ma peau, je me renfermais sur moi-même et pensais que personne ne pouvait s'intéresser à moi (aussi bien sur le plan sentimental qu'intellectuel), je n'avais aucune confiance en moi. Je me demandais à quoi bon vivre dans ce cas ?
Et puis j'ai rencontré ma femme, pendant 3 ans on est restés amis sans aller plus loin que ca, comme si on savait qu'il fallait attendre encore un peu. Et puis à 20 ans je suis sorti avec elle, c'était un jour merveilleux, on n'avait ni l'un ni l'autre connu quelqu'un auparavent, ca renforcait encore plus notre amour. En fait c'est elle qui m'a redonné confiance en moi et une joie, et intérêt de vivre.
Maintenant qu'elle est partie et que je ne recoie plus son énergie, j'ai l'impression de revenir en arrière d'être perdu et la solitude me pèse affreusement.
Actuellement j'ai peur le soir, la nuit, je ne peux plus dormir dans le noir, alors qu'avant la moindre lumière me gênait. Je prends des somenifères pour m'endormir immédiatement et ne pas penser à nos soirées heureuses qui me font maintenant trop mal.
Je rêve souvent de ma femme, c'est tellement agréable de la revoir pendant un cours moment de pouvoir la caresser, lui parler, la serrer dans mes bras mais évidemment le matin, au réveil c'est l'éffondrement total.
Je ne sais pas comment je vais faire pour tenir, j'ai tellement envie de faire comme elle, m'endormir et ne pas me réveiller et la rejoindre. Parfois je pense au suicide, je voudrais quitter ce monde qui m'a pris ce j'avait de plus chère. Mais je sais qu'il ne faut pas, que j'ai un fils qui compte sur moi, je pense à lui dans ces moments là mais parfois je me demande si ca suffira. Je me rattache aussi à l'idée que ma femme, où qu'elle soit veille sur nous et fait son maximum pour nous aider et nous soutenir.
C'est tellement dur de ne pas savoir où elle est, si elle est bien, j'aimerais tellement être rassuré de ce coté.
Je veux m'en sortir, je ferais le maximum pour cela en espérant que j'y arriverais, je vois régulièrement mon médecin et je vais prendre contact avec un spécialiste.
Ca me fait du bien de vous dire tout ca, et vous remercie de m'écouter.

Stéphane

Comment te sens-tu présentement?

#1 Posté le par DCF__4028


Stéphane, la mort de ta douce est le plus grand stress qui soit !
Tu dois pleurer beaucoup encore n'est-ce pas?
Surtout là-dessus ne te retiens pas!
Et ton bébé comment réagit-il?
Ta famille t'ont appuyée?

L’ attachement que vous aviez l’un pour l’autre c’ était enraciné depuis le temps et cette coupure cause une souffrance intolérable.

Quand tu as pris conscience de sa mort, l’as-tu accepté ou dans ton subconsient l’as-tu "nié" en utilisant se mécanisme de défence.

Durant ces trois mois tu as eu besoin de solitude , pour exprimer ton angoisse face à cette grande perte, ta douleur manifesté par des symtômes physiques comme les maux de tête ou la mélancolie de ne plus tenir son corps chaque soir quand tu t’endors. Tu as dû éclaté de colère comme un sentiments d’abandon, une perte de soi, une mutilation , tu te sens moins entier, complètement perdu ...Tu t’indentifie peut-être à elle...Tu es devenu le père et la mère de ton enfant...tu adoptes ses traits. Mais voilà il faut que tu en parles maintenant de façon plus détaché à d’autre gens qui voudront bien t’écouter.

As-tu de l’aide de ta famille immédiate ? Tu sais qu’il y as des organismes pour les endeuillés...Il y a des organismes pour t’offrir du temps répits pour t’aider à te soulager de la surcharge de travail, regarde dans les journaux ou les registres d’annuaires téléphonniques , les services communautaires. Il y a les « Moms » qui assistent les jeunes mères et les organismes pour papa célibataire.

Tu écris ici parce que tu as besoin de vider cette détresse causé par se grand vide il fait s’accroître ton stress. Quand la vie nous accable trop d’un seul coup , nous perdons notre sens à la réalité.Nous commençons à passer notre précieuse existence à réagir à des circonstances qui ont été imposées.

NOUS NE POUVONS PLUS Y FAIRE FACE !

Il faut reconnaître , tes capacités, profiter de tes énergies et prendre le temps nécessaire qui te permets de diriger ta propre vie dans le sens qui te plaît, biens sûr si rien d’autre ne contrecarre tes plans encore une fois...

Il faut t’ACCOMMODER de se grand stress et des contraintes de la vie.Sans les dominer sans en être esclave. Il s’agit de relever les défis à mesure qu’ils se présentent.C’est une question d’équilibre.

Il te faut assumer tes responsbilités, c’est ta vie , on peut t’ aider mais c’est à toi
qu’ il appartient dans prendre l’initiative .
Tu dois être objectif, prendre du recul et considérer ta situation comme si c’était le problème d’un autre. Que pourrait faire cette personne pour remédier à ses problèmes ? Que devrait-elle accepter ?

Évalue tes forces et tes faiblesses, tu auras une idée précise des ressources à ta disposition ! Ne fais pas face à tes problèmes tout seul, demande de l’aide de ton entourage.

Stéphane , si tu nous racontais , de quel façon , elle a disparue, comment t’ais-tu sentis et comment à tu réagis depuis ses trois mois ? Enfin tu peux nous raconter tout se que tu as envie et dont tu as besoin de dire....

Pom