RDV chez le psy

Bonjour à tous,
Je tenais simplement à vous donner quelques nouvelles de ma douloureuse aventure. Je suis en trainde faire le ménage dans ma vie. Je suis allé voir le psy le jour du rendez-vous et j'ai bien failli repartir. Comme je le craignais, je n'ai pas trouvé l'entrée, je le savais que ça allait arriver. J'en tourb=né pendant plus de 10 minutes dans la rue comme un perdu et c'est long 10 minutes. Je suis finalement arrivée 2 minutes en retard, stressé comme porc qu'on va égorger malgré la dose de tranquilisant qu'o, m'avait prescrit. Doses multipliées par 2 par mon psychiatre (Zoloft + Xanax). En fait j'ai un peu peur du troisième médicament, c'est un médicament très cher (~800 FF) qui s'appelle Zyprexa. Je me demandais si quelqu'un avait quelque infos sur ce médicament.
Je crois que je déconnecte un peu, je réalise pas bien ce que je suis en train de faire, c'est comme si ce que je faisait n'existait plus une fois terminé et je me rend compte que je suis réellement allé consulté que lorsque je regarde les ordonnances du médecin. C'est bizarre comme sensation, j'ai l'impression de flotter.
Voilà, je vous salut, je n'arrive plus à écrire.

le minautore il est resté ça vie prisonier de ce labirinte alor ces normals qui est la haine il n a jamais connu la lumiere .
savoir ou ne pas savoir la et la question et ulyse devais affronte cette epreuve des dieux ,les dieux saurait il trop for pour que l on s aproche du soleil ?

toujour la liaison entre le conscien et l inconscient
la gorge serais la voie royale entre le cort et l espris .

la force ,l instein
le chien ces la defence

en fait ces vrai que ton cordon bilicale ces coupé net et tu n etais pas prete ,ces comme si en coupe la gorde que te retien du vide .

toujour ce fameu oedipe
la mort de la concurente . (le sang ,l aigle de ton premier reve )

moi je suis fatigué en ce moment .

«J'y ai noté aussi quelques rêves et des essais d'interprétation, mais je trouve cela assez difficile à faire.»

Si c'est difficile, c'est que tu t'y prends mal. Laisse aller, laisse couler. Ce n'est pas un exercice intellectuel. Tu dois plutôt te placer en tant qu'observatrice. C'est par le jeu des associations libres que surgit le sens. La clef quand tu notes tes rêves, c'est de laisser advenir. Sans censure. Ne rien forcer. Respecter aussi ses blocages si rien ne vient.

«Le processus est à l'oeuvre tout de même, mais il n'est pas toujpurs perceptible et quelquefois je me décourage. Mais sans doute que, comme pour faire pousser un arbre, il faut du temps ?»

C'est certainement un rêve prémonitoire. À condition d'habiter ton rêve, de le nourrir. La renaissance est déjà amorçée, il te reste maintenant à cultiver cette pousse, aussi fragile qu'un brin d'herbe. TOUT mettre en oeuvre pour protéger cette promesse de vie. Éliminer de ta vie tous les éléments qui constitueraient une menace. Tout ce qui pourrait incarner extérieurement le molosse dont tu as rêvé.

«La plus grande difficulté est de me souvenir de mes rêves, car je dors d'une traite, et lorsque je me réveille plus rien ne subsiste, sauf si mes rêves sont aussi intenses que ceux-là. Ce qui me fait en gros un rêve tous les 2-3 mois, un peu
plus lorsque ma vie est davantage mouvementée (en ce moment, c'est le marasme).»

Je pense que tu as là un travail à accomplir pour arriver à t'en souvenir. Avec l'habitude, tu peux arriver à avoir conscience que tu es en train de rêver. Les ceintures noires dans ce domaine prétendent qu'ils arrivent à intervenir dans le rêve pour en changer le cours.

Un bon truc pour arriver à s'en rappeler, c'est de s'auto-suggestionner à s'en rappeler avant de s'endormir. Si possible laisser un crayon et un cahier au chevet de son lit. Puis la première chose à faire en se levant, le matin, TOUS LES MATINS, c'est de noter ses rêves puis de laisser libre cours aux associations qui surgissent. Naturellement, tu vas pouvoir les connecter à se que tu vis quotidiennement.À la longue, ça devient un rituel sacré.

Vu que tu poursuis une démarche psychothérapeutique, le fait de les partager avec ta psychoanalyste te permettra de les regarder sous un autre angle et d'y dégager ainsi d'autres significations. Le rêve est comme une radiographie de sa vie intérieure.

Tu as sans doute entendu parler du Minautaure dans la mythologie grecque.Premier acte. Icar et Dédale,pris au piège dans le labyrinthe, trouvent un subterfuge pour s'en déprendre : les ailes de cire. Mais malheur à Icar, trop près du soleil, ses ailes fondent. Il se retrouve dans la mer. Fin du premier acte!

Les ailes de cire, ce sont tous les moyens artificiels que nous trouvons pour nous libérer. J'inclus dans la liste les médicaments, les drogues, l'alcool, le sexe et j'en passe. La mer, c'est la dépression!

Deuxième acte : Déjà trop d'Athéniens ont perdu la vie aux griffes du Minotaure. Thésée décide d'en finir avec ce monstre et se porte volontaire pour aller lui faire la chasse. En pénétrant le labyrinthe, il laisse derrière lui un fil qui lui permettra de retrouver la sortie. Il tue le Minautaure, se libère du labyrinthe grâce au fil et épouse Ariane.Fin de l'histoire.

Le Minotaure, ce sont les idées fausses en nous qui peuvent, si on y prend garde, nous détruire. Notre molosse quoi! Je ne me rappelle plus combien d'athénien se sont fait dévorer...Le fil se sont nous expériences de vie. Le mythe est clair, la seule possibilité de sortir de son labyrinthe, c'est de remonter le fil de son histoire personnelle. Ariane, c'est la contrepartie de soi-même que Jung appelait anima chez les hommes et animus chez les femmes.

Le lien entre ce mythe et les rêves : les rêves sont le fil qui permet de sortir du labyrinthe.

Toi, tu as déja tué le minautore, c'est déjà pas mal!

«Je vais tâcher de trouver le livre dont tu me parles, car ça a l'air d'une importance capitale !! »

Tu ne t'y trompes pas!

Petit Ours, tu as raison les hommes ne rattent pas leurs suicide...
Mais je disais que ça prenait beaucoup trop de médicaments et un mélange d'alcool pour réussir...
Je voulais seulement savoir si tu étais sérieux quand tu disais vouloir en finir?

Biensûr pour t'en disuader!

Je n'ai plus le net avant le 8 Pom

En effet, c'est ce que je représentais pour ma mère. Je prenais trop de place, elle me l'a toujours fait savoir. Mais jamais elle n'aurait supporté ma disparition ! Elle a dû partager l'amour de ses parents avec 2 frères et 9 soeurs, presque que des filles ! Et voilà qu'elle-même en avait une. Ce qu'elle ressentait envers moi, elle ne savait pas l'exprimer, elle avait toujours peur de ma perdre. J'étais à la fois la rivale, l'empêcheuse de tourner en rond, et sa raison de vivre.

Moi-même, je ne sais pas. C'est la petite fille blessée en moi qui a du mal à pardonner. Peut-être que la mère idéale, pour elle, ce sera moi ?

Galium, je trouve que ton entourage ne t'accorde pas le respect et l'estime que tu mériterais. Avec une telle beauté intérieure, c'est bien dommage. Si quelqu'un pouvait t'aimer de tout son être...Peut-être cela arrivera-t-il lorsque tu ne t'y attendras plus ?

A vrai dire, je tiens un journal intime où je note à peu près tout ce que je peux trouver d'intéressant dans mes réflexions à propos de moi-même et de mes problèmes, En un an j'ai rempli 100 grandes pages écrites bien serré. J'y ai noté aussi quelques rêves et des essais d'interprétation, mais je trouve cela assez difficile à faire. En général, j'en parle aussi avec ma psy, qui partage ton point de vue concernant les rêves. Quelquefois je trouve des idées assez particulières. IL y a quelques mois j'ai fait un rêve très marquant concernant la mort de ma mère, une mort physique mais non spirituelle, je me suis vue couverte de son sang, et ensuite j'y ai vu plein de symboles de renaissance. Avec mon père, j'ai planté une pousse qui s'est mise à reverdir et à croître. Je m'y suis vue physiquement grandir, et j'y ai vu un aigle mort renaître et s'envoler vers un ciel infiniment bleu. Le processus est à l'oeuvre tout de même, mais il n'est pas toujpurs perceptible et quelquefois je me décourage. Mais sans doute que, comme pour faire pousser un arbre, il faut du temps ?

Plus récemment, je me suis fait attaquer par un gros molosse, un genre de dobermann. Il m'a sauté à la gorge, mais, instinctivement, je me suis emparée du couteau que je portais sur moi et je lui ai tranché la gorge net avant qu'il ait pu me mordre. J'ai raconté à ma psy ce rêve, et elle m'a demandé ce que représentait pour moi ce chien. J'ai dit qu'il s'agissait de mes propres pulsions de mort (je ne sais pas pourquoi mais j'en suis convaincue !) J'ai l'impression d'avoir fait quelque chose qui m'a sauvé la vie, qui m'a évité d'avoir plus tard de graves envies de mourir. Avec ma psy on a convenu que c'était le fait de vouloir me libérer de l'emprise fusionnelle de ma mère et de me réapproprier ma vie qui a pu me sauver. Car je vois la mort de ma mère comme un suicide inconscient, et sans cela, le même processus aurait peut-être cours en moi. Ou alors la mort finirait par m'apparaître comme une échappatoire tentante. Maintenant malgré mes instants de découragement, je sais que le combat vaut la peine d'être mené. Il faut que j'y parvienne car c'est une question de vie ou de mort. Cette symbolique doit sans doute paraître étrange, j'ai des idées assez particulières.

La plus grande difficulté est de me souvenir de mes rêves, car je dors d'une traite, et lorsque je me réveille plus rien ne subsiste, sauf si mes rêves sont aussi intenses que ceux-là. Ce qui me fait en gros un rêve tous les 2-3 mois, un peu plus lorsque ma vie est davantage mouvementée (en ce moment, c'est le marasme).

Je vais tâcher de trouver le livre dont tu me parles, car ça a l'air d'une importance capitale !!

Vous possédez un art que je n'ai pas : vous savez parler aux femmes!

Y'a-t-il des cours pour cela ?

Prendre l'habitude de décrypter ses rêves, ce n'est pas une question de douance mes d'écoute. Et ce ne coûte rien et ça enrichit la vie en un rien de temps.

Nous sommes habitués à écouter tout ce qui nous vient de l'extérieur : Pierre, Jean, Jacques, veau, vache, couvée,etc. Mais ce qui nous vient de l'intérieur nous le négligeons totalement. Les rêves, pour la plupart, y compris les psys qui n'ont pas été formés à la psychologie des profondeurs, sont considérés comme une absurdité. Et puis les rêves, ce n'est pas payant pour le système ni pour l'entreprise pharmaceutique.

Pourtant, ce n'est que par eux qu'on peut arriver un jour à déchiffrer l'énigme de notre vie...et créer un pont entre le conscient et l'inconscient.

Contrairement à ce que Freud pensait, il n'existe pas une symbolique propre à tous les êtres humains. Une écrevisse dans ton rêve peut revêtir une signification tout à fait différente de la mienne. Chacun doit découvrir son monde intérieur, personne ne peut le faire à notre place.

Je te mets au défi de commencer à tenir un journal de bord dans lequel tu noteras tous tes rêves, en laissant libre cours aux associations et aux souvenirs qui surgiront de ta psyche. Quitte à te lever au milieu de la nuit, pour ne pas les oublier. Je peux t'assurer que tu ne t'y reconnaitras plus dans six mois.

J'avais commencé ce processus il y dix ans quand j'ai amorcé le long périple de la conquête de soi-même. La quête du succès, le conformisme et d'autres événements m'y ont détourné. Pourtant,aujourd'hui, je dois bien le reconnaître, c'était grâce en grande partie à l'écoute des rêves si je m'étais remis presque totalement de grands traumatismes . Je ne dis pas que les rêves à eux-seuls peuvent tout expliquer mais ils sont sans doute un outil incontournable dans la reconstruction de sa personnalité.

Quand je parle d'écoute des rêves, il ne s'agit pas d'imiter ce qui se passe dans les rêves mais d'en découvrir la symbolique. Je tenais à apporter cette précision; car j'ai déjà fait cette erreur, et ça peut apporter de grave ennuis. Exemple : je ne recommande à personne de concrétiser un rêve érotique, ni même les phantasmes éveillés par ailleurs. C'est la meilleure façon de s'enfoncer dans les marécages de l'inconscience.

Ce n'est que très récemment, justement en lisant Marie Cardinal, que je me suis rappelé l'importance des rêves dans le processus de guérison. C'est FONDAMENTAL! Do you hear me?