J'ai peur TRES peur de la vie!!!?? SVP aidez moi!!

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J'ai peur TRES peur de la vie!!!?? SVP aidez moi!!

#0 Posté le par DCF__0086

Salut à tous, j'ai 17 ans en plein ado..
J'ai perdu ma mere tres cher sa fait 5 mois.
Et depuis se temp jai beaucoup de probleme.J'ai besoin d'aide svp.
C'Est plutot des problem "bizzard".
J'ai peur, tres peur, je me sens seule au monde, je me sens comme si je serais dans un reve ou un film.
Que je me parle a moi-meme.
Je me parle vraiment beaucoup trop dans ma tete parfois.Je pense beaucoup, je vient presque fou des fois!
Je me couche le soir et je pense je pense je pense et je pense a n'importe quoi!!!
pourquoi?? Je me parle comme si je serais tout seule, je panique je sais pas se que jai.
j'ai lu sur internet à propos des "crises de paniques" et j'en fait oui.
J'ai peur de mourir, j'ai vraiment peur de devenir fou ou meme que je suis deja fou et que je suis soit dans le coma ou dans un autre vie.
Je vous ecrit en se moment et c'est comme si je me parlais moi-meme. Et c'est p-e sa!
J'ai vraiment peur, c'est tellement dure à expliquer.Je pourai pas tout dire c'est sur c'est tellement inexplicable.
Je panique pour rien des fois, de vraiment rien!! quelqu'un entre au resto et je panique!!
C'Est vraiment bizzard. J'ai meme peur d'avoir peur. Peur de koi?? je sais pas!!!!!!!
J'ai comme des allucinations des fois.. j'imagine des chose.. ah c'est effrayant!
Sa me fait souvent sa quand je suis seule, chez moi dans ma chambre.
Ou sinon avec beaucoup de monde. Je vie chez mon pere mais ont se parle pas beaucoup, je lui en veut depuis que ma mere est morte.
Mais il y a rien faite! Je m'ennui de ma mere, elle etait tellement bonne et la pour m'écouter.Elle etait jeune de caractere et
me comprenais!
Jme sens seul, seul dans une bulle.
J'ai deja pris de la marijuana (pot). Mais j'ai arreter depuis que j'ai fait un "batrip".
Mon batrip c'etait que j'allucinait beaucoup mais vraiment beaucoup trop!!!! jai voulu aller a l'hopital fallais que sa arrete!
J'aimerais savoir pourquoi aussi pour sa la mari! pourtant mes amis etait vraiment pas comme sa! Ont ecoutais un film chez mon ami et des que je me suis
assis pour l'écouter j'étais vraiment parti dans les nuage.Mais trop!! je sais la! j'etait p-e etre nerveux? je me sentais seule?
c'est comme si j'entrais dans le film et que javait peur.. que j'etais dans un monde noir.. de drogue.. droguer a vie imcapable de revenir correct.
Et la j'allucinait. Tout etait tellement lent, je pasais ma main devant ma face et je la voyait 10 fois..
J'avalais un verre d'eau et je la sentais vraiment TROP passer dans moi!! mais c'etait vraiment trop!! je la sentais au relenti, je sentais ma langue se faire aller comme
un serpent au ralenti! Je sais j'ai l'air fou de dire sa mais jaimerais en savoir!!
PArce que quand je fumais un peut de marijuana c'Etait pour relaxer et ecouter de la music!! mais je je peut pu! je sais que c'est bien je fume pu :P mais quand meme pourquoi sa fait cela?
Quand a chaque fois que je réessaye, je vient nerveux en passant a sa et sa revient.
Comme si jetait seule au monde!!
SVP!! aidez moi j'ai peur!!

j'ai surtout peur que personne me comprenne!! que mon probleme soit toujour das le fin fond de ma tete.. qui se cache et revient.. toujour dans mes penser!! c'est vraiment "freakant!!"
Je pense trop c,st sa mon prob mais comment moin penser!!


Merci d'avance!!

jvais mourir ont dirait

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Signer l'armistice!

#25 Posté le par DCF__3763

Je suis vraiment désolé pour toute la méchanceté dont tu as été victime. C'est vraiment se diriger vers un no man's land que de chercher à comprendre pourquoi certains sont adulés, choyés et applaudis alors que d'autres peinent pour le respect et la reconnaissance de leur existence. C'est injuste et la vie est ainsi faite.

Nous devons faire chacun avec l'héritage qui nous a été imparti. Démarrer sa vie avec des ailes blessées ne facilite certainement le décollage. L'horizon, dans de telles circonstances, semble se perdre dans le brouillard.

Les relations humaines, c'est bien là moi aussi mon talon d'Achille. Quand on a été souffre-douleur, la méfiance remplace le plus souvent l'ouverture et la générosité. Pourtant, en dépit des coups, il nous faut réapprendre, comme tu dis, à entrer en relation avec les autres. Moi, j'ai longtemps cru qu'il me fallait être toujours excellent pour éviter toute critique. Dans de telles circonstances, la vie devient souvent exténuante. Le perfectionnisme, c'est un autre mécanisme de survie, qui peut s'avérer profitable un certain temps mais qui finit par éreinter.Que de nuits d'insomnie, j'ai passées pour des pécadilles, des insignifiances de rien du tout. Sans la connaissance de sa valeur intrinsèque, on finit par se définir à l'aune de ses succès et des ses échecs, entendu que les échecs pèsent toujours plus lourd dans la balance. Il faut dire que la société de performance dans lequel nous vivons est loin de faciliter les choses. Épris d'un idéal démesuré, nous n'arrivons pas le plus souvent à trouver de satisfaction durable dans ce que nous entreprenons. Car, en bout de ligne, ce que nous recherchons encore et toujours, c'est la reconnaissance qui nous a si cruellement manqué.

Je pense que le deuil a ceci d'encourageant que, bien résolu, il nous permet de nous dégager de cette sempiternelle identité d'enfant victime en quête de reconnaissance, en faisant tomber une à une nos défenses. Bien sûr, c'est long, c'est pénible, on a souvent l'impression de faire du surplace. On croit être arrivé, et vlang, c'est le retour à la case départ. C'est le vide et l'inconnu devant nous, on a peur. Nos réalisations antérieures ne nous permettent pas de gonfler le torse longtemps. Pourtant, il faut, de cette blessure, en dégager un sens, sous peine qu'elle ne devienne notre tombeau. Mais avec un peu de foi et de persévérence, rien ne résiste à la volonté.

Mais si seulement nous pouvions avoir assez de bienvaillance envers nous-même pour nous accepter tels que nous sommes, sans vouloir constamment nous changer. Signer l'armistice pour que cesse ces petits dénigrement et ces petites violences au quotidien, comme si nous avions si bien intégrer le point de vue de nos oppresseurs...

Je dors debout...J'aurai sûrement l'occasion de revenir discuter avec toi.

oui

#24 Posté le par DCF__7186
Je suis contente d'apprendre que ça va bien! Le rivotril est mieux que de l'adol, mais il ne faut pas en prendre trop longtemps, car on s'abitue à ça, comme une drogue, s'en est une !
Ça aide contre l'angoisse.Tu as fais le bon choix en allant voir le dr. Comment ça va avec ton père?
Si tu te sens seul vient me parler , je t'écouterais... Vie ta vie d'adolescent, revient parmi les vivant avec tes amis, sans te préocuper constament de ton apparance , développe tes connaissances, tes habilités, trouves toi des valeurs et accroches-toi à espérer le meilleur pour toi et non la défaite, surtout aimes-toi comme tu es et apprécier toi pour enfin aimer les autres. Rapproches-toi de ton père fait les premiers pas . Bonne chance pour ta guérison. Pomx0x0x00

longue recherche

#23 Posté le par DCF__0475
salut Mario,

Je te suis reconnaissante de ne pas me juger. Je prends presque toujours les mêmes qualificatifs en pleine face, et je commence vraiment à me sentir minée. Au fond, ici, je me fais encore plus rudoyer que dans la vie réelle.

Lorsque j'avais 20 ans, à la suite de mon adolescence vécue en marge, j'avais de très grosses lacunes en matière de relations humaines, et souvent, un jeune enfant se serait débrouillé bien mieux que moi. Je suis en train d'apprendre ce que j'aurais normalement dû intégrer longtemps auparavant au contact de mes semblables sans avoir pu le faire. C'est sans doute un peu comme d'apprendre à lire à l'âge adulte : c'est beaucoup plus long et plus difficile lorsqu'on a dépassé l'âge normal pour le faire. J'ai déjà fait quelques progrès depuis cette époque-là, mais comme tu le vois, ce n'est pas encore au point.

Je ne sais pas comment restaurer le sentiment de ma valeur intrinsèque. J'ai été blessée par une multitude de personnes différentes, tout cela fait un magma indémêlable dans mon esprit. Et puis je n'ai jamais réussi à comprendre pourquoi on m'avait traité de cette façon, je n'étais qu'une enfant comme les autres, pourquoi d'un seul coup ai-je été mise à l'écart et couverte d'opprobre. A 11 ans, c'est assez traumatisant. "Mais pourquoi ?" me demandais-je. "Parce que tu n'es qu'une pauvre m.... semblaient me répondre les autres, tu le mérites, c'est tout". Même ma mère me disait que je ne méritais pas d'avoir des amis, elle, la seule chose qui l'intéressait vraiment, c'était mon bulletin trimestriel. C'est en fonction de cela qu'elle a fixé ma valeur. Le jour où je n'ai plus été tête de classe (à partir de 14 ans environ), elle a commencé à me prendre en grippe. Et plus mes notes ont chuté, plus ça a empiré. Lorsque j'étais en terminale, elle ne pouvait carrément plus me supporter, elle me couvrait de reproches tous les jours. Elle trouvait que je l'avais trahie. J'ai tendance à penser que je ne suis née que pour ça : satisfaire ses désirs frustrés de réussite. Mais j'ai échoué partout. J'ai deux frères qui ont brillamment réussi, alors aujourd'hui, je passe pour la ratée de la famille, j'essaie désespérément de me racheter en essayant un domaine d'études après l'autre mais rien ne marche jamais. Durant les années qui ont précédé sa mort, ma mère était parfois carrément glaciale avec moi. Elle avait quelquefois de bons gestes, mais je sentais qu'en vérité elle me méprisait, cela transparaissait très bien dans ses paroles, et surtout dans le ton de sa voix. L'ancienne amie de mon frère m'a une fois dit, assez stupéfaite : "on dirait qu'elle te parle comme à un chien, par contre ton frère lorsqu'elle lui parle, il y a de l'adoration dans sa voix". Je lui ai répondu : "t'en fais pas, j'ai l'habitude..."

La colère me vient de toutes ces humiliations que j'ai dû subir à l'adolescence sans pouvoir réagir (il était impossible que je me défende, ils étaient trop nombreux). J'en ai avalé, des couleuvres! Quotidiennement. C'est sans doute pour cela que c'est contre les jeunes qu'elle est principalement dirigée. Il y a beaucoup moins de risque que ça m'arrive avec un adulte. C'est peut-être pour ça que j'ai réussi à t'aider un peu.

Oui la relation avec ma mère était très ambivalente et conflictuelle des deux côtés, chargée d'attentes immenses effectivement. Ma mère souffrait également d'une névrose, et elle a toujours catégoriquement refusé de m'emmener consulter un psy alors que j'en aurai eu drastiquement besoin, car elle ne voulait en aucun cas devoir participer à la thérapie et se remettre en question. C'était une personne à la personnalité complexe, ambigüe, difficile à comprendre et à satisfaire. C'est un deuil très compliqué que j'ai vécu, et que je suis encore en train de vivre, d'après ma psy je n'aurais jamais réussi à le résoudre toute seule, il y a trop de choses qui sont restées en suspens, irrésolues. Si je n'étais pas allée la consulter, j'aurais sans doute évolué vers des troubles graves, ou je serais peut-être allée la rejoindre dans l'autre monde. Paradoxalement, je sais mieux ce qu'elle a projeté sur moi que moi sur elle. Il y a sans doute beaucoup de refoulements à lever chez moi, mais je pense que je n'en suis pas encore au stade de pouvoir vraiment les assumer. Je suis aussi bardée de défenses qu'un abri antiatomique, et même au bout de 5 ans de thérapie analytique, il me reste encore énormément de choses à résoudre. A vrai dire, je ne sais pas si j'y parviendrai un jour...

Merci pour ton écoute,

Cléo.