Suis-je la seule ?

Bonjour,

J'aimerais savoir si je suis la seule avec cette manière de fonctionner, je m'explique : j'ai tellement peur des relations amicales a cause de pleins de choses. Je recherche la solitude car j'ai trop peur de me retrouver dans des situations embarrassantes avec des amis, résultat : si je à me fait des amis, au bout de quelques mois je les fuis, et je me sens tellement coupable de les fuir que j'ai peur des les croiser dans la rue...résultat : je sors le moins possible pour ne pas les revoir et si par malchance, pour moi, je l'ai revois, je suis dans un tel état d'angoisses (où j'ai vraiment peur de devenir folle et au point que je doit prendre des neuroleptiques pour ne pas le devenir)que je pense au suicide pour arrèter ces angoisses et ruminations et avoir la paix. Je suis suivie depuis 7 ans par une psy, ma famille me dit que j'ai fais d'énorme progrès par rapport à beaucoup de choses mais alors concernant la phobie sociale voire la phobie des amis....rien ou même c'est de pire en pire dans le sens ou j'en suis arrivée au faite que je ne veux pas d'amis car j'ai trop peur de ne pouvoir gerrer et qu'après j'aie peur de les rencontrer par hasard dans la rue, c'est difficile d'expliquer ça plus clairement. J'aimerais m'en sortir et en même temps j'ai très très peur et j'en suis arriver à la conclusions que je vais vivre dans la solitude et enfermée chez moi jusqu'à la fin de mes jours alors d'un côté cela me rassure (la solitude) mais en même temps je me dit que je passe à côté de la vie, de ma vie, que je végète quoi et que je vais végéter pour toujours et mourrir dans une routine qui me rassure mais où je n'aurais rien vécu. Enfin bref... je vais m'arrèter là car sinon demain je serais encore entrain d'écrire. Mais j'aimerais beaucoup avoir votre opinion et surtout savoir si je suis la seule dans cette façons de fonctionner, d'éviter d'avoir des amis par peur ???

Merci de m'avoir lue

Salut ! J'aimerais bien etre ton ami ;)

Vi j'ai realisé apres que les messages etaient tres vieux :)
Merci

Sido

deso mes cléophé n est plus et sidonni je sais pas
ciao

Bonjour a vous deux,

Désolée de m'immiscer ds votre conversation. Je suis tombée sur ce forum par hasard, le nom de Sidonie ayant attiré mon attention, car je m'appelle aussi Sidonie.

Je voulais juste lancer une suggestion, comme ça, à lecture de vos mails.

Ne vous ai-t-il jamais venu à l'idée, que votre solitude, votre sentiment d'incomprehension, votre interet pour les sciences, plutot qu'une phobie maladive, ne soit tout simplement de la précocité et les problèmes d'integration qui en découle chez les enfants derriere? Ca n'a peut etre rien à voir, mais vos deux discours m'y font penser.

Voila, c'etait juste en passant, et ça pourrait être une explication à pas mal de chose.

Cela n'a rien d'une affirmation, c'est juste une hypothèse.

Cordialement

Sidonie

c'est bizarre ca,d'habitude c'est moi qui me demande est ce que je suis le seul qui a peur des autres? et voila que je tente de rassurer une personne qui a le meme probleme que moi...malheureusement j'ai jamais rencontrer ou vu une personne pareille!!!tous les gens que je vois ont de l'assurance et parlent avec aisance, alors que moi,il suffit qu'on me regarde une seconde pour qu'on sache que j'ai la peur au ventre,j'ai peur qu'on me regarde, qu'on me parle !!!...mais je me sens mieux avec les gens qui me sont etrangers qu'avec ceux que je connais,je suis constament angoisse a l'idee de croiser une personne que je connais,j'ai envie de devenir invisible,mais au meme temps j'ai un grand manque d'affection,j'ai 23 ans et je n'ai jamais eu de petite amie et ca je ne vais pas le supporter trop longtemps.si tu peux m'aider je te devrais ma vie...reponds moi @+

Moi aussi, ça l'a commencé très jeune et cette poisse continue à s'acharner sur moi. Je me demande encore pourquoi je n'ai pas été chercher de l'aide plus tôt parce que là, je vais carrément raté ma vie. Pourquoi ne pas en finir tout de suite puisque de toute façon ça marchera? Je sais pas, peut-être juste pour pouvoir dire que j'aurais fais au moins un tout petit effort.

Je suis celui qui frappe dans la vie, à grand coup d’amour (Gerry Boulet)

Hélas, je n’ai pas 21 ans, j’en ai 28 . Par contre, physiquement, j’en fait aisement 20 (on me le repète assez souvent) ce qui ne me déplait pas. A 21 ans, j’étais pas bien malin, il a fallu le temps pour arriver à penser un peu par moi-même (enfin, penser par moi-même c’est beaucoup dire).

Mais je focalise pas sur mon âge et à 80 ans, je continuerais à m’interesser aux mêmes choses qu’aujourd’hui, même si ça déplait à la terre entière.

J’exagérais un peu pour la techno....moi, j’en suis resté aux bonnes vieilles musiques des années 80 (Toto, Clapton, Supertramp, etc...) sans trop en abuser non plus. Et quelques musiques d’aujourd’hui à faible dose style Anastasia, etc... qui sont largement inspirées du disco.

En matière amoureuse, je fait exactement le même bilan que toi, quasiment rien. Mais n’a t-on pas tendance à rechercher en l’autre la solution à nos problèmes. Jj’ai toujours eu peur de transferer mes problèmes dans la relation amoureuse ou de m’en servir comme béquille. Mais la principale raison de mon état actuel, c’est quand-même cette petite phrase qui tourne en boucle dans ma tête« mais qui donc voudrait de quelqu’un comme toi ?».

« trop vieille pour reprendre des études » : Ca va pas non ! Au contraire, la vieillesse commence dès l’instant où l’on décide de ne plus apprendre (mais je suis mal placé pour paler, ex cancre). Le mieux, c’est d’apprendre en autodidacte, sans la pression des examens, ainsi liberé on s’aperçoit alors que tout est source d’interêt.

Tu sais, moi, le mot maturité, ça m’effrait un peu, ça me rappelle le discours de mes parents. Maturité = responsabilité. Et les responsabilité, c’est pas mon fort, comme toi, je les évite.

J’ai beau sortir mes beaux discours, je suis un grand gamin en manque d’affection (et pourtant, je pense pas avoir été en manque pendant mon enfance).

Tu habites chez ton père ou tu le vois de temps en temps. Moi, personnellement, je n’ai plus aucune relation avec et je m’en porte beaucoups mieux. J’au gardé une rancune envers eux que je tiendrais jusqu’à trépas.

Tu parlais de ta mère névrotique, la mienne était dans le même genre , dépressive , phobique sociale et jalouse. Mon père, lui était sévère (du genre « j’élève mes gamins comme au XIX ème siècle !»).

« L’enfant symptôme », c’est un syndrôme répandu ou une appelation de circonstance ?

Tu dis « Mes deux frères me considéraient un peu comme une rivale » : J’ai aussi un frère, complètement modelé par mes parents, aucune communication n’a jamais été possible. Il était toujours du côté des parents pour taper sur ma soeur. Les dernières années passées avec eux, ça été « réglement de compte à OKCoral », des crises, des tensions permanentes etc................ ; ;

Tu dis « Je pense que je ne serai sans doute jamais adulte » : Faux, tu le sera à l’instant même où tu décidera de ne plus te poser cette question.

Pascal

Malheureusement moi aussi je suis seule ce soir. Je devais y aller avec mon ami, mais apparemment il m'a posé un lapin ! C'est la première fois que cela arrive. Mais il avait un entretien professionnel ce matin, alors il est peut-être trop fatigué ou déprimé parce que ça s'est mal passé.

Mon ami n'est ni phobique ni timide mais il a eu d'autres problèmes graves : il a souffert de bouffées délirantes, a perdu son emploi, sa femme et son père en l'espace de très peu de temps. Au début c'était lui qui allais mal et moi qui le soutenais, maintenant il remonte la pente, il va mieux mais c'est moi qui déprime. Je suis prise dans ces fichus souvenirs, j'en parle à ma psy, mais à force, elle me dit qu'il serait temps que je tourne la page et que je pense à l'avenir. Je n'y arrive pas vraiment. La colère que j'ai refoulée parfois resurgit, mais l'ennui c'est que je la déplace sur des gens qui ne sont pas responsables, et aussi que je la retourne contre moi-même, franchement je ne m'aime pas beaucoup.

Moi, j'aime bien la techno, mais pas pour faire comme tout le monde, seulement parce que j'aime les sonorités, j'ai plaisir a en écouter. Par contre, le rap, je n'aime pas du tout et je n'en écoute pratiquement jamais. Et je n'aime pas du tout Loft Story non plus.

Seulement ma partie mature est très réduite. Il me semble avoir lu que tu as 21 ans, j'en ai 28, et tu sembles bien plus mûr que moi. J'ai une allure et des goûts d'adolescente, presque pas d'expérience amoureuse, peu d'expérience professionnelle, mon âge psychique est environ 10 ans en retard sur mon âge physique et ça commence déjà à me poser problème. Lorsque je pense que dans 2 ans j'aurai 30 ans, quelle horreur !!! Dans 10 ans, entre la femme que je verrai dans la glace et ce que je ressentirai dans ma tête, il y aura un sacré hiatus !! De plus, les hommes de mon âge me trouvent trop "gamine" et les plus jeunes n'ont pas envie de sortir avec une fille plus âgée qu'eux.

Par exemple, on me dit que je suis trop vieille pour reprendre des études, que c'est trop tard, alors que dans ma tête j'ai l'impression de ne même pas avoir 20 ans ! Si seulement je pouvais rajeunir...Mais il y a cette partie en moi qui a souffert, et qui parfois a l'impression d'en avoir 50 ou 60...Un jour j'ai discuté avec un homme au téléphone, qui ne m'a jamais vue physiquement. Il a dit qu'il avait l'impression de discuter avec une femme de 40 ans et que je lui semblais très mature pour mon âge. C'est qu'en fait il y a une différence entre ma maturité intellectuelle et ma maturité émotionnelle. Je parais assez mature dans les échanges intellectuels, mais mon comportement est plutôt infantile, mes réactions aussi. De plus j'ai une personnalité évitante, il y a beaucoup de choses que je fuis. La prise de décisions m'est quasiment impossible et je fuis les responsabilités, ce que mon père supporte très mal. Il me fait souvent des reproches, il en a assez d'avoir une grande gamine de 28 ans, d'un côté je le comprends.

Ma mère, d'après ma psy, souffrait de problèmes névrotiques, mais comme elle détestait se remettre en question, elle n'a jamais pensé à voir un psy ou un médecin. Elle a reporté une grande partie de ses problèmes sur moi. Il y avais plusieurs dysfonctionnements dans ma famille, mais ils étaient inapparents. J'étais l' "enfant symptôme", celle qui les exprimaist ouvertement. C'est pourquoi je passais un peu pour l' "emmerdeuse" de la famille, celle qui dérange le calme bien établi entretenu plus ou moins artificiellement par ce déni. C'est vrai qu'elle me rabaissait souvent. Elle critiquait tout chez moi (sauf mon niveau scolaire, intellectuel et culturel, là, apparemment, elle était satisfaite, du moins jusqu'en première, là où je me suis plantée. Ensuite elle m'a fait tous les reproches de la terre. Elle me traitait d'ingrate, de paresseuse, d'inconsciente et d'égoïste, et elle me disait que je n'avais pas le droit de jeter ainsi mon potentiel par les fenêtres car c'était faire injure à ceux qui n'en possédaient pas autant et qui auraient bien aimé réussir tout en ne pouvant pas. Enfin bref, pas la joie, quoi). Mes deux frères me considéraient un peu comme une rivale, c'est pourquoi aucun d'eux ne m'a jamais défendue. Il y en a même un qui était content lorsque j'avais de mauvaises notes en terminale et qui me traitait de nulle.

Je pense que je ne serai sans doute jamais adulte...