Bon... Je ne sais pas trop par où commencé... C'est la première fois que j'écris sur un forum et je n'ai pas l'habitude de demander de l'aide, mais cette fois, je ne sais plus quoi faire... Mais rassurez-vous, je ne suis pas suicidaire, mon problème, c'est ma mère...
Quand j'étais enfant, les choses n'était pas si mal. Peut-être simplement parce que j'étais une enfant très douce et calme... et très docile. En fait, j'avais peur de ma mère. Elle nous a élevé, ma soeur et moi, à coups de menaces et de chantage. Je sais que c'est une méthode souvent utilisée par les parents, mais ma mère elle, elle le faisait sans arrêt. Elle criait très fort après nous et nous interdisait toute sortes de choses que font habituellement les enfants. Elles nous criait après et nous punissait si on venait à tomber et à salir ou déchirer nos vêtements. Elle ne s'occupait pas de nous rassurer parce qu'on souffrait, tout ce qui comptait était que nous avions briser nos vêtements. Elle me forçait à manger plus qu'à ma faim, en mettant le "timer" du micro-ondes et si je n'avais pas terminé à temps, elle m'envoyait dans ma chambre avec mon assiette et je ne pouvait pas ressortir avant d'avoir tout englouti. Il m'est d'ailleurs arrivé de vomir parce que j'avais trop mangé. Et qu'a-t-elle fait? Elle m'a chicané parce que je gaspillait de la nourriture, que j'avais les yeux plus grand que le ventre et blablabla. Si on faisait quelque chose de mal, elle nous envoyait réfléchir dans notre chambre pendant des heures, jusqu'à ce qu'on ait compris pourquoi on avait été puni... mais après tout ce temps, on ne savait même plus pourquoi on était en punition. Ma soeur fuyait la situation en s'endormant et moi, j'avais la télé dans ma chambre alors... Elle nous promettait toujours de jouer avec nous la fin de semaine, mais à chaque fois, elle finissait pas nous dire qu'elle n'avais pas le temps. Aussi, avec mes parents, on jouait à la bataille. Rien de bien violent, plutôt des chatouilles, mais j'ai la peau particulièrement sensible et je finissais toujours par avoir mal et alors, ma mère me disais de me tasser si je n'étais pas capable de jouer... J'ai fini par me tasser pour de bon. Mais tout ça, ce n'était pas si mal en fait...
À l'adolescence, ça a commencé à aller de pire en pire. Quand j'avais 10 ans, ma mère a commencé à être très malade, dépression chronique. Depuis ce temps, elle a été régulièrment en arrêt maladie. Et son caractère a changé. Elle me faisait des confidences d'adultes, alors que j'avais seulement 10 ans... Elle me parlait de ses problèmes avec mon père, du comportement de ma soeur... Tranquillement, elle en est venu à me parler aussi un peu de ses problèmes d'abus (elle a été abusée sexuellement quand elle avait 12 ans)... Mais je n'étais qu'une enfant encore... J'étais plutôt mature, mais quand même! Je ne savais pas quoi faire, j'étais très inconfortable avec cette situation, mais en même temps, j'étais flattée qu'elle se confie à moi, qu'une adulte se confie à moi... Aussi, j'étais très bonne à l'école. Parmi les premiers de classe dans toutes les matières (sauf l'éducation physique)... Mais ma mère n'était jamais satisfaite. Elle voulait que j'aie des A partout au primaire, et au secondaire, si je n'avais pas au moins 90%, ça ne valait rien... Et bien sur, quand j'avais 90%, et bien elle aurait souhaité que j'aie 95%... Quand nous recevions nos bulletins, elle les analysait et nous récompensait selon le nombre de A. Elle écrivait ses commentaires sur nos bulletin, du genre "tu as eu un B en mathématique cette session, tu feras mieux à la prochaine" ou "tu as eu un C en éducation physique, je suis déçu, je m'attendais à mieux de ta part". Ensuite, elle affichait nos bulletins sur le mur prévu pour ça, avec les commentaires très visibles, afin qu'on ne perde pas de vue les choses à améliorer. Ma soeur avait un peu de difficulté à l'école au primaire et a toujours été plus... affirmée disons. Ma mère passait son temps à la comparer à moi, lui disant "pourquoi n'as-tu pas d'aussi bon résultats scolaires que ta soeur?" ou "pourquoi fais-tu ça, regarde ta soeur, elle est tellement sage". Vous pouvez imaginer ce que cette attitude a pu avoir comme effet sur ma soeur... Elle se sentait toujours moins bien que moi. Et malgré le fait qu'elle soit devenu très bonne à l'école par la suite, le manège à continué. Ma soeur s'empêchait de dessiner parce qu'elle avait pris l'habitude de se comparer à moi et que j'étais très bonne en dessin. Elle avait trop peur de ne pas être à la hauteur, alors qu'elle est douée dans tout ce qu,elle fait.
Ma mère nous as donné très tôt des responsabilités d'adultes, et surtout, il ne fallait pas les faire en s'Amusant. Nous n'avions pas le droit de parler en faisant la vaisselle, car nos voix dérangeaient ma mère pendant qu'elle écoutait la télé. Nous n'avions pas le droit non plus de jouer aux jeux vidéos en sa présence, parce que les bruits et les images la dérangeaient. Nous ne pouvions pas pianoter sur le clavier de l'ordinateur trop vite, parce que, encore là, ça la dérangeait. Elle empêchait (et empêche toujours) mon père de jouer de la guitare parce que le bruit la dérange. On ne pouvait pas non plus écouter de musique. Et les dessins animés aussi l'emmerde, elle trouve ça laid, ou je ne sais quoi... En fait, pour la télé, elle a toujours eu le contrôle de la télécommande et nous étions tous obligé de se plier à SES goûts. En fait, pour toute situation, nous devions (mon père, ma soeur et moi) nous plier à ses choix. Elle est maniaque du contrôle. Elle donnait des tas de règles, mais elle, elle avait le droit de ne pas les respecter sous prétexte qu'elle était la mère.
Tout a toujours été planifié à la seconde près dans notre vie, et surtout les vacances. Et les dépenses... Elle a toujours tout gérer. Mon père lui donne son argent, elle s'occupe de tout et lui donne un certain montant d'argent de poche, pour s'acheter des cigarettes (l'humiliation!). Elle m'a dit une fois que c'était parce que mon père est trop dépensier, qu'elle a du lui mettre un frein. Elle le harcèle aussi constamment avec sa consommation de bière. Avant que je naisse, il buvait une bière par jour, rien d'extravagant, mais ma mère considère qu'il était alcoolique et à mis un frein à ça. Et aujourd'hui, elle continu. Il n'en prend que le vendredi et elle le harcèle pour savoir combien il en a pris, lui reproche qu'il en cosomme trop (2-3 bières par semaine?), sans arrêt... Ma soeur l'a même déjà vu boire de la bière en cachette dans son garage... Ce n'est surement pas pour rien...
Lorsque j'ai commencé à avoir des sein, elle s'est empressée de paniqué et s'est mise à me tâter la poitrine devant tout le monde... quelle humiliation... et lors de mes premières menstruations, elle se moquait de moi parce que je marchais bizarrement... normal, je sentais ça couler et je ne savais pas trop quoi faire et à l'époque, les serviettes étaient encore plutôt gigantesques... Jamais elle ne m'a rassurée. En plus, je devais commencer mes cours de natation cette journée-là et elle me traitait de moumoune parce que je ne voulais pas y aller. Elle me disait que j'avais juste à mettre un tampon, mais j'en était incapable... Ma mère parlait toujours en mal de la sexualité, disant que les hommes ne pensaient qu'avec leur pénis, que les bisexuels étaient des pervers qui étaient à tout (et pourtant, elle adore les gais et respecte tout le monde, qu'elle dit), que le sexe était sal... Alors, pour moi, il s'agissait d'une partie du corps dégoûtante et jamais de la vie je ne voulais y entrer quelque chose... Elle m'interdisais aussi de montrer mon nombril, elle disait que comme c'était un trou, les garçons allaient vouloir me faire du mal parce qu'ils allaient penser à mettre leur pénis dedans (???). Et plus je vieillissais, plus j'avais peur des hommes. Je devais aller faire des devoirs régulièrement le soir chez une amie, et je revenais à pied toute seule. C'était à 5 minutes de chez moi à peine, mais elle me disait qu,elle était trop inquiète, qu,elle n'aimait pas que je sorte seule le soir, que les "méchants monsieurs" sortaient le soir... Quand je revenais chez moi, j'étais terrorisée... Je marchait avec une attitude que je voulait masculine et cachait mon visage et mes cheveux en espérant que les "méchants monsieurs" me prenne pour un garçon et ne me fasse pas de mal. En fait, avec ses histoires, elle m'a fait beaucoup de tord... Je me dégoûtais d'être une fille. Longtemps, je me suis habillée comme un garçon, pour cacher mes formes... Et quand, à l'âge de 16 ans environ, je me suis mise à porter des vêtmements féminins, elle a redoublé d'ardeur pour me faire peur. Elle chialait toujours contre ce que je portait, rien n'était jamais assez bien pour elle. Rien de ce que je faisais n'était jamais assez bien... Une fois, j'avais eu 80% à un examen de mathématiques 436 et j'étais très fière parce que c'était difficile, et ma mère m'a engueulée parce que je n'avais pas assez performée. à force de me faire critiquer, je me suis repliée sur moi-même et j'ai développé une scoliose. Mais elle me le reprochait, en me disant à quel point c'était laid, que je ressemblait à telle autre fille (qui avait également le même problème de dos). En tout cas... ça me pesait...
Mais un jour, je suis tombée amoureuse. En secondaire 5, j'ai rencontré l'homme de ma vie (je suis encore avec lui aujourd'hui, après 7 ans de vie commune). Mon père lui as fait passé un interrogatoire en règle afin qu'il puisse me fréquenter (la honte totale), mais il a été assez bien accepté... Sauf que je l'embrassait trop au goût de ma mère. Et je n'avais que 17 ans... Elle était inquiète parce qu'elle ne voulait pas que j'aie de rapport sexuels avec lui avant l'âge de 19 ans, parce que c'est à cet âge-là que ma mère avait eu ses premiers rapports et donc, c'était obligatoirement l'âge correct. Mais ça c,est produit avant et elle l'a deviné... Elle a été furieuse... Elle a même gâchée notre première fois et je vous épargne les détails, mais elle l'a fait exprès. Mais ensuite, elle s'est mise à me parler tout le temps de sexualité, en faisant semblant qu'elle n'avait pas de problèmes. Elle me racontait ce qu'elle faisait avec mon père, pas en détails quand même, et elle adoptait une attitude de copine avec moi. Mais franchement, je n'avais pas envie de savoir ce que mes parents font dans leur chambre à coucher... En fait, elle tentait d'attirer des confidences de ma part. Et aussi, elle avait perdue ses amies, alors je suppose que j'étais un remplacement.
Elle avait aussi tout planifier mon avenir, je devais étudier en sciences pures, vu que j'en avais les capacités... Elle se moquait bien de se dont moi j'avais envie, j'étais capable de le faire, donc je devais le faire. J'ai du me battre avec elle pour qu'elle accepte que je fasse un dec technique. Et imaginez quand j'ai voulu partir étudier à 700 km de chez elle, et habiter avec mon copain en plus. Il faut préciser que j'était en dépression sévère depuis l'âge de 14 ans, mais je le cachais très bien. Et en secondaire 5, j'ai fait plusieurs tentatives de suicides, que j'ai également cachées. Mon amoureux était tout ce qui me gardait en vie, il était mon seul espoir. Je ne voulais pas être séparée de lui. Une fois, je me suis vraiment fâchée contre ma mère qui refusait de ma laisser partir avec lui et je lui ai dit à quel point j'était malheureuse. Elle a rit de moi et m'a répondu que je n'avais aucune raison de l'être, que j'avais tout. Elle a finalement accepté quand même et cette année-là, je me suis sentie libre. Mais pas pour longtemps. Peu de temps après que je sois partie, elle a fait tué mon chat. Il avait un problème de comportement: il se vangeait de ma mère qui lui avait interdit tout d'un coup de sortir dehors, alors qu'il en avait l'habitude depuis longtemps, en faisant ses besoins partout dans la maison. Le pire, c'est qu'on avait convenu que j'allais le prendre avec moi à mon appartement. Et quelque jour après, on se parle au téléphone et à la fin de la conversdation, elle m'annonce de façon tout à fait anodine que c'est fait, que mon chat est mort.
Aussi, elle finançait entièrement mes études et elle s'est mise à utiliser ça comme un argument contre moi, pour me faire faire ses quatres volontés. Elle disait que si je faisais telle ou telle chose, elle me couperait les vivres. J'étais à 700km d'elle et pourtant, je vivais dans un état constant de peur et d'angoisse. Elle me parlait tout le temps en mal de ma soeur, se dépêchant de me raconter leurs disputes et essayant de me faire prendre son parti. Quand ma soeur a quitté la maison à son tour, ma mère a fait une grosse déprime. Elle n'est absolument pas capable de nous laisser devenir des adultes. Là, elle s'est mise à accourir chez ma soeur au moindre souci, car elle habitait plus près de chez ma mère. Moi elle ne venait jamais me voir, disant que j'étais trop loin, qu'ils étaient trop fatigués ou trop malades. Elle n'est même pas venu voir mon exposition finale lorsque j'ai terminé mon dec, sous prétexte que mon père et elle travaillaient trop, qu,ils ne pouvaient pas prendre de congé... Et elle ne comprenait pas du tout l'importance que cet événement avait, mais de toute façon, elle ne m'a jamais comprise et elle ne comprend surtout pas les arts non plus. Elle me disait toujours que je n'avais pas de chance en art, que je ne gagnerais jamais ma vie là-dedans... Elle aurait préféré que j'étudie en médecine, que je fasse un bac pour avoir un meilleur salaire... Et quand j'ai eu fini mon dec, elle m'a convaincu par la manipulation, la victimisation et la culpabilisation d'aller à l'université parce qu'elle avait investi de l'argent pour moi et qu,elle ne voulait pas le perdre, que cet argent ne serve à rien. J'y suis allé, mais j'ai vite lâché, ça ne m'intéressait pas. J'ai pris une année sabatique. Elle a fait semblant que c'était ok, juste pour pouvoir me le repprocher plus tard. J'avais déménagé plus près de chez elle, et elle était contente. Elle passait son temps à passer des jugements sur tout, les gens, les endroits dont je parlait... Et je ne sais pas pourquoi, je finissait toujours par dire comme elle même si je ne le pensais pas. Je faisais vraiment confiance à mon copain et il sortait avec des amis et amies sans que moi je sois là, ça ne m'inquiétait pas... Mais ma mère suggérait toujours que je lui faisait trop confiance. Alors je me suis mise à être inquiète de l'amour qu'il me portait. Et puis souvent, je téléphonait à ma mère quand il n'était pas à la maison, pour des raison strictement pratiques, et elle finissait par me faire croire qu'il m'abandonnait, qu'il n'était pas assez présent ou assez attentionné. Elle me repprochais tout le temps le fait qu'elle payait mes études, que ça lui pesait, qu'elle n'avait pas d'argent. Et moi je ne lui demandais rien du tout. J'aurais pu m'arrranger seule et si je lui disais de ne plus me donner d'argent, elle disais qu'elle ne pouvait pas, que ça ne se faisait pas, qu'elle avait choisi de le faire et le ferait jusqu'au bout. Elle m'envoyait toujours des messages contradictories, je me sentais très mal, mêlée... J'ai commencé un autre dec, encore en art... Elle faisait toujours semblant que c'était correct, que ça m'ouvrait des portes... Mais à tout bout de champ, elle me disait encore que je ne me trouverais pas de travail, que je devrais "entrer dans le système" pour faire de l'argent. Mais jamais de la vie je ne devrais me contenter de travailler dans une épicerie ou un restaurant par exemple. Elle n'a jamais respecté ce que je suis, ce que j'aime.Elle dénigre tout le temps ce que j'aime, n'y prête pas attention. Je lui fait écouter de la musique et soit elle passe des commentaires négatifs en se moquant, soit elle n'écoute pas et à la place, elle me parle d'une chanson qu'elle aime elle et que je devrais écouter.
Elle nous disait tout le temps qu'il faut donner sans rien attendre en retour, mais elle nous reproche toujours le fait qu,elle nous donne des trucs. Elle nous dit toujours, lorsqu'on se chicane:"je t'ai donné telle chose et voilà comment tu me remercie!" et c'est comme ça à chaque fois. Rien n'est jamais gratuit avec elle. Elle ne reconnaît jamais ses tords. Pour elle, c'est toujours l'autre qui est le fautif et elle va même jusqu'à altérer la réalité et à se convaincre que sa version est la bonne. Et elle dit que sa version est la vérité. Elle n'est jamais satisfaite de rien, ne fait que parler en mal des autres et les juge sur un seul truc, elle ne parle que d'abus sexuels et d'enfants maltraités. En fait, elle ne reconnait pas les gens selon telle ou telle caractéristique, mais selon l'abus qu'ils ont subit. Elle utilise le chantage affectif, les menaces et la victimisation sans arrêt pour obtenir tout ce qu'elle veut. Elle passe ses journées assise dur le divan, en pyjama et elle fait tout faire par les autres. Mais elle ne demande jamais directement ce qu'elle veut. Elle pousse à la confidence en nous harcelant jusqu'à ce qu'on cède, en utilisant la manipulation et si on se confie, elle le retournera contre nous, ça on peut en être certain. Elle passe son temps à nous psychanaliser (elle se dit être "très psychologue") et à nous poser des tas de questions bizarres, mais quand elle pose des questions, elle attend de nous que l'on donne une certaine réponse (c'est toujours dans le but de nous tester, de tester l'amour que l'on a pour elle) et si on ne donne pas la réponse qu,elle souhaitait entendre, elle se victimise et se plaint qu'on ne l'aime pas pour qu'on culpabilise et qu'on se rétracte. Elle veut toujours tout contrôler et ne respecte pas les besoins et les limites des autres. Je me suis toujours sentie comme une fillete stupide devant elle, totalement pétrifiée. Je n'ai jamais réussi à m'affirmer, craingnant trop que ses menaces se réalisent. Je ne comprenais pas comment elle réussissait à me faire faire des tas de trucs que je ne voulais pas faire, même parfois des trucs qui allaient totalement à l'encontre de mes valeurs et de ma personnalité. Mais j'ai découvert un peu par hasard des trucs sur la manipulation et ça a été une révélation. C'était comme si le casse-tête que je n'arrivait pas à faire s'était fait tout seul. Sur les 30 critères déterminant si oui ou non une personne est manipulatrice, ma mère en a 24 et je suis peut-être trop indulgente. Comprendre ça m'a vraiment ouvert les yeux.
Nous étions sensé déménager à côté de chez elle, mon copain et moi. En core là, je ne sais pas comment elle a pu me convaincre parce qu'il était plus qu'évident qu'on avait pas les moyens de se payer le logement en question. Mais nous avons eu un empêchement. Mon copain fait une dépression et il a besoin de repos, alors il doit travailler moins et nous avons bien compris, qu'effectivement, nous ne pouvions pas louer le logement de mes parents. Mon beau-père nous avait proposé de nous louer le logement qui se trouve au-dessus de chez lui et nous avons trouvé l'idée excellente, d'autant plus qu,il ne voulait pas nous charger de loyer pour nous aider. Nous en avons parlé à mes parents et ils étaient très ouverts et réceptifs, très compatissants et tout le tralala. Mais dès que mon copain a été parti, ma mère s'est mise à tenter de détruire l'estime que j'avais pour mon beau-père en me racontant plein de trucs ignobles, des commérages en plus, à me dire qu'on ne serait pas bien, qu'il est trop contrôlant et blablabla. Qu'on serait tellement mieux dans son logement à elle, qu,on serait tranquille, qu,elle ne viendrait jamais nous déranger... Je n'en revenais pas de la voir se transformer en un instant en une si vilaine harpie...
Et dernièrement, je me suis chicané avec elle. Une vraie grosse chicane. J'en avait assez qu'elle ne m'écoute pas. Elle essayait encore de me faire faire une chose qui me dégoûtait et cette fois, je ne voulait pas céder. Malgré mes protestations, elle continuait quand même et ne m'écoutait pas. Elle était fâchée et m'a ordonné de m'assoir (bien sur, elle, elle ne bougeait pas de son cher divan) comme à une enfant et à m'ordonner de faire ce que je ne voulais pas faire et j'ai explosé. Je suis partie de chez elle et suis retourné chez moi (j'habite maintenant à une dizaine de km de chez elle). Elle s'est mise à insinuer que je la jettais et blablabla et mon père m'a dit de prendre mes cochonneries et de m'en aller. Je suis partie. Je ne leur ai pas parlé pendant 2 semaines. Puis mon père a téléphoné pour me dire qu'il venait me chercher ilico presto parce que ma mère braillait depuis ce temps et qu'il était tanné. Mais il était très agressif et je ne voulais pas que ça se fasse dans ce climat, hostile en partant. Je le lui ai dit et il m'a dit qu'il voulait comprendre ma réaction. Je lui ai dit de me laisser du temps. Finalement, je leur ai écrit une lettre parce que je ne suis pas capable de leur parler, je m'écrase toujours et je deviens un genre de zombie. Ça a toujours été comme ça, chez mes parents, je me sentais toujours comme dans l'irréalité, comme si je n'étais pas vraiment présente. En fait, j'ai eu peur d'être schizophrène pendant longtemps, ou de devenir complètement folle. Et pourtant non, je ne suis pas folle. Et dans ma lettre, je leur explique en détail les causes de mes réactions, en parlant aussi de comment je crois qu'eux se sont senti. Je raconte l'événement en détail, sans essayer de mettre les choses à mon avantage, en admettant facilement mes tords et je suis très claire au sujet de mes sentiments, du fait que je ne me sens pas écoutée ni respectée et que je déteste quand on essaie de me contrôler. J'ai aussi envoyé des fleurs à ma mère pour la fête des mères. Elle m'a téléphonée le lendemain pour me remercier, sans plus. Puis elle a retéléphoné hier, et en gros, elle ne comprend pas où je suis allé chercher tout ça (elle a un blackout total de l'histoire), qu,elle ne s'excusera jamais parce qu'elle n'a rien fait, que je suis toujours méchante avec elle, que je suis entièrement responsable de tout... Elle a essayé de me culpabiliser en me disant à quel point mon père souffrait, qu'il était au désespoir et qu'il n'avait plus goût à rien, etc... Elle m'a demandé pourquoi je les avais choisi comme parents, si je ne les aime pas, parce qu'elle, elle croit qu'on choisi ses parents soi-même, avant de naître et qu'elle impose ses croyances à tout le monde. Elle m'a reproché mon ingratitude envers tout ce qu'elle a bien pu me donné (donné? non, imposé parce que jamais sans mon accord ou m'avoir consulté avant). Mais je ne me suis pas laissé attendrir, je ne veux pas perdre encore une fois... Et là, elle tente une campagne de salissage... Elle à raconté sa version des faits à elle à ma soeur, une version très abrégée sur les parties qui la concerne, et elle m'Accuse de tous les maux de la terre. Elle lui a même dit que je suis manipulatrice, que je lui avait sournoisement demandé de l'argent, alors que tout ce que je faisais était de me confier à elle (sous son insistance très tenace) du fait que j'étais insécure par rapport au fait que je termine mes études et que je vais devenir autonome (enfin, elle ne pourra plus m'imposer son argent!). Mais cette conversation était tellement pure, sans ausune arrière pensée... En fait, j'ai toujours été volontairement naïve, espérant sans cesse que je pourrais un jour avoir une véritable conversation avec ma mère, partager... Mais je me rend à l'évidence, c'est impossible. Je ne sais plus quoi faire. Elle ne veut pas comprendre, elle ne veut pas changer et moi je n'en peux plus. Elle me gâche la vie. Elle s'immisse dans tout, elle essaie de prendre part à mes décision. Là elle me reproche d'être "dans mon monde" avec mon amoureux et de ne pas la laisser entrer. Est-ce qu,il faut vraiment que ma mère fasse partie de mon intimité amoureuse??? J'ai l'impression de devenir folle encore une fois. De n'être pas correcte, d'être réellement ingrate. Et pourtant, je sais que cela fait partie du comportement du manipulé... On conseil partout aux gens de couper les ponts avec les manipulateurs, mais je n'arrive pas à m'y résoudre. Surtout que je sais combien elle est malheureuse, je voudrais pouvoir la sauver... Et mon père, il est totalement embobiné et ne se rend compte de rien... Heureusement, ma soeur n'est pas dupe et voie clair dans les magouilles de ma mère. Elle est demeurée neutre depuis le début, ce que je trouve très bien parce que je n'ai pas envi qu'elle soit mêlée à ça, elle pourrait avoir mal... Mais je ne sais pas exactement ce qu'elle pense... J'ai l'impression qu'elle ne comprend pas entièrement ce qui se passe, comment je peux me sentir depuis tout ce temps. Je crosi qu,elle aimerait que les choses s'Arrange et que je me réconcilie avec ma mère... Je ne sais vraiement plus quoi faire... Et c'est dur de perdre ses parents...
SVP, si quelqu'un a vécu un truc semblable ou à des conseils à me donner, je suis partante, parce que je suis dans une situation bien compliquée...
Merci... et désolée pour la longueur du texte...