maniaco-dépressive? je ne sais pas qui je suis, ce que j'ai.

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maniaco-dépressive? je ne sais pas qui je suis, ce que j'ai.

#0 Posté le par cioranne


bonjour.
je viens de trouver ce site un peu au hasard. et j'en profite pour essayer de comprendre, voir si quelqu'un peu répondre à mes question, où tout du moins me donner une piste.
je ne sais pas vrraiment comment tourner mes mots pour que tout ce que j'ai à dire soit simple, m'enfin, je vais essayer :
j'ai 19 ans, je recommence ma première année de fac.
depuis environ 2, 3 ans, je vais de plus en plus mal.
petite, j'étais trés active, colérique, bagarreuse. puis, quand mon père nous a abandonné ( ma mère, mes 2 freres et moi) je suis devenue trés calme. ma mère a beaucoup compté sur moi, et pour ne pas lui déplaire, j'ai été "la fille parfaite". je me suis toujours posée beaucoup de questions "metaphysiques", des réfléxions parfois dans queue ni tête. je sais pas, c'est plus fort que moi.
on m'a trés souvent dit " mais arrête de te prendre la tête, tu t'invente des problèmes, redescend sur terre". et je réplique que je suis entièrement d'accord, mais que je n'ai jamais fait le choix d'être comme ça! je n'ai jamais choisi de me retourner la tête, de me poser tant de questions, et que si c'étais un simple choix, il y a longtemps que j'aurais arrêté, ça aurais été plus simple! comme si c'étais un plaisir d'aller mal!!!

en classe de première(à 16- 17 ans), je commençais à vraiment plonger. j'étais trés souvent effermée dans une sorte de mélancolie. trés calme, mais désespérée, et je n'arrivais pas a pleurer, meme si parfois les sanglots montaient, il restaient bloqués dans ma gorge, rien ne sortais, malgré mes efforts pour ce soit le cas ( et d'ailleurs, toujours aujourd'hui , il est trés rare que j'arrive à pleurer. mis à part lorsque je " bad" quand j'ai beaucoup bu ou fumé). moi qui avait été une enfant trés active, trés investie à l'école, dans des activités... tout étais en train de se barrer. mais en classe de première c'étais encore gérable.
psui, pendant les vacances scolaires entre la classe de première et de terminale, je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé, mais il y a quelque chose qui a craqué.
en classe de terminale, j'ai vraiment craqué, j'étais exaspérée, tout me semblait être construit sur des mensonges, des faux-semblants, je m'en voulait d'être hypocrite avec les autres et de continuer à faire la fille souriante, qui va toujours bien. la fille de bonne humeur et heureuse que je n'étais pas. alors j'ai pété les plombs, j'ai envoyé tout le monde se faire voir. je n'allais pas beaucoup en cours, je prenais le train et allait passer de longues journées à Nantes, essayant de fuire je ne sais quoi.
je n'attendais qu'une chose : avoir mon bac, pour plonger ailleurs qu'au lycée, où mes profs... essayaient de me faire parler, s'inquiétaient pour moi...
puis l'année dernière, je suis rentrée à la fac. sentiment d'avoir le droit d'aller mal. je n'avais pas à m'obliger à sauvegarder les apparences, je me foutais de tout. j'ai commencé à beaucoup boire le soir, et aussi à fumer des joints. je n'arrivais pas à dormir avant 4 ou 5h du matin. et après je n'allais pas en cours, trop épuisée pour me lever.
j'alternais sans cesse entre euphorie et déprime. je pouvais être d'un optimisme hallucinant, être en pleine forme, bouger dans tout les sens, rire pour un rien, completement désaxée, à moitié hystérique!
et tout d'un coup tout retombait, et je souffrait énormément. cette douleur sourde et envahisasnte m'est vite devenue insupportable. je n'arrivais pas à me sortir de là, j'avais beaucoup de problèmes matérielles et avec ma famille et je n'avais pas le droit de me laisser aller. seulement, rien ne m'interessait à part ma douleur, alors je me suis forcée, en vain , à réagir. j'ai commencé à me scarifier, pour que la douleur me ramène à la réalité, puisque rien n'y arrivait. ça me faisait un bien fou, et j'avais un certain plaisir ( si ce n'est un plaisir certain) à voir le sang couler sur mon bras.
je me faisais vomir aussi. je ne supportais plus dêtre pleine de nourriture alors que mon âme étais si vide. j'avais l'impression d'être un cocon de vide, sans sentiment, sans aucune réaction, juste une douleur diffuse dans tout mon corps.
parfois la motivation revenait et j'étais dans l'état que j'ai décris plus haut, completement surexcitée. j'alternais les deux, à un point que c'était épuisant. le matin je dormais jusqu'a midi, et parfois jusqu'au soir. puis je me levais difficilement, arrivait quelquefois à faire des démarches administratives trés importantes, mais tout me parraissait insurmontable? j'avais l'impression que je ne m'en sortirais jamais. j'étais inimaginablement fatiguée.
j'ai coupé les ponts avec ma mère. moi qui avait toujours été la fille parfaite, nos relations s'étaient deja pas mal dégradées depuis mon année de terminale. j'en pouvais plus, j'avais une envie constante de hurler, de me lacher... mais je n'y arrivait pas toute seule. alors je buvais, tré vite pour que l'effet soit rapide, et alors c'est comme si les vannes qui retenaient tout, lachaient, et je pleurais, je me lachais completement. j'avias mal à un point inimaginable, mais ça me faisait du bien d'arriver à me lacher. d'ailleurs, le lendemain, j'étais épuisée, mais moralement j'étais trés calme, comme si je m'étais momentanément purgée de tout ce qui me faisait mal... jusqu'à la prochaine cuite...
à la fin du moi de juin dernier, j'ai du rendre mon logement étudiant. j'étais à la rue , et je n'ai pas eu d'autre choix que de retourner chez ma mère. j'ai mis mes affaires chez ma mère, et, suite à mon entrevue avec une psychologue du service santé étudiant, je me suis fait hospitalisée dans un HP, plus précisément dans une unité faite pour les jeunes adultes en crise. en entrant, je me suis dit " c'est bon natasha, tu vas dans un cadre où tu pourra te lacher completement et des gens seront là pour t'aider, lache toi, tu as le droit de craquer".
et rien.
je suis restée 2 semaines et ça ne m'as servi à rien, je n'ai pleuré qu'une fois ou deux, et encore presque pas. je n'allais pas bien, mais ce n'étais pas comparable avec mon état du dehors. j'enrageais! j'étais furieuse de ne pas réussir à me lacher, malgré tout les efforts que je faisait pour y arriver! puisje suis ressortie, toujours aussi épuisée, perdue...
je suis rentrée chez ma mère. de toute façon je n'avais pas vraiment le choix. je me sentais incapable de m'investir dans quoi que ce soit, tout me parait immense, inateignable. je suis épuisée à un point pas possible. je voulais partir, prendre mon sac à dos et partir, voir si j'allais enfin craquer si j'atais à la rue. mais j'avais plein de trucs à régler avant, et je n'en avais pas la force.
je me suis énormément disputée avec ma mère et ça continue toujours. ces disputes m'épuisent. pour ma famille je suis une déglinguée qui s'invente des soucis parce qu'elle n'a rien d'autre à faire et comme le dit ma mère " tu n'as aucune raison d'aller mal. toi, ton mari ne t'as pas abandonné sans un sou avec tes 3 enfants" ( en référence à ce qu'elle meme à vécu). oui, je suis d'accord, je n'ai pas de raisons dramatiques d'aller mal! c'est plutot un amoncellement de milliers de petites choses, qui, ajoutées les unes aux eutres, forment des sables mouvants ou je m'enfonce, et plus je me débats pour m'en sortir, plus je coule.
je ne savais pas quoi faire de l'année à venir. et puis je me suis "résignée", je me suis réinscrite à la fac.
de toute façon, je ne sais pas quand je craquerais, mais j'espère que ça viendra vite parce que je me vois pas continuer comme ça longtemps encore. je suis épuisée, et j'alterne sans cesse entre euphorie et découragement profond.
la journée, en général, j'arrive à tenir le coup, à croire que c'est possible, à croire que tout ces objectifs futiles sont essentiels... c'est beaucoup plus dur d'y croire le soir, lorsque j'attends en vain d'arriver à dormir. rien ne me fait craquer. je déteste cette force que j'ai dans ma faiblesse. je voudrais soit réussir à aller bien, soit réussir à craquer un bon coup. mais je reste éternellement dans l'entre deux, et le seul paliatif que j'ai trouvé, le seul moyen que j'ai de me lachée de temps en temps, c'est de boire beaucoup, afin de me lacher un peu.
je ne sais pas ce que j'ai, je n'en peux plus. je ne sais pas ce que je veux, je n'ai plus aucun but réel. je deviens de plus en plus une sorte de zombie. je creve à petit feu et les gens ne s'en rende pas compte. et ceux qui s'en rendent compte me disent d'arreter de me prendre la tete, de me motiver... mais ne se rendent-ils pas compte que si c'étais aussi simple je l'aurais fait depuis longtemps??
je ne sais pas vraiment ce que j'ai. j'ai mis mon topic dans ce forum ci ( maniaco-dépression) parce que c'est la maladie qui je trouve se rapproche le plus de ce que je ressend.
si vous avez lu mon profil jusque la, je vous en remercie. si vous avez des pistes, si vous avez vecu la meme chose, si vous avez une idée de ce que j'ai et de ce que je peux faire, svp répondez à ce message. je suis au bout du rouleau. j'ai besoin d'aide. je veux comprendre et tout régler, mais je n'arrive pas à gérer...
merci.

Messages récents

Message #22

#22 Posté le par cramouille

Le suicide c'est égoïste! Je n'y ai jamais songé vraiment car toujours je me suis dit dans le creux de la vague: "ma vie ne vaut pas le coup certes...mais qu'importe, je vivrais donc pour les autres et je veux bien tout supporter pour ceux que j'aime, même supporter mon mal être"

Et puis l'expérience montre que qq jours, qq semaines ou qq mois après on remonte...alors patience, courrage, médocs...et ça remonte un jour.

(si chaque jour on se dit "on verra bien demain si ça va mieux ou pas"...un jour ça va mieux et on est contant...à condition de faire ce qu'il faut et tout ce qu'il faut pour aller mieux."

Les médoc c'est jamais que pour compbler ce qui est naturel et nous manque un peu dans la cervelle. (je suis dans la pharmaceutique, les neurotransmetteurs, les notres, ils ont un tout petit problème qui fout le m****, alprs on en met des chimiques mais c'est pareil...les eefet secondaire sont du au fait qu'on les avales au lieu de les fabriquer dans le cerveau...c'est aussi naturel que l'aspirine qui vient de l'écorce du Saule à l'origine.)

Message #21

#21 Posté le par CaThOuP

allo Carly!

Merci de me dir ca! oui jaime trop la vie pour en finir! mais il y a des jours ou la noirceur eteint complètement la lumiere.... cest jour la létincelle s'amincie mais elle ne s'éteind pas! je dois me le rapeller courrament! Jaime trop la beauté de la nature les couché de soleil, les annimaux les nuages!! jadore la vie et ca me fait une douleur indescriptible de penser que je préfèrerais mourir! cest un cercle vicieux.... plus on a mal et plus on a envi den finir et plus on a envi den finir... plus on a mal....

Je garde toujours espoire! je commence ma médication dans moin de 2 semaines! je suis en période dacceptation du verdicte! je lai apris il y a a peine une semaine! meme si au fond de moi je le savais.... Je commence a avoir hate de prendres cest médiacaments... meme si au fond de moi je ne voulais rien savoir de ca! la jen peux plus je ne peux pas men sortir toute seul! cest douleureux mais cest réel!

Merci encore pour ce que tu mas dit! ca me fait du bien!

Bye! xxx
Cath

trouble bipolaire types 1 2

#20 Posté le par carly
:? :oops: allo cathoup, je pense a toi aussi et quand tu parle a cocianne tu lui donne des conseils que toi-meme essaie de pratiquer et déja ca c`est de vouloir vivre comme avec une étincelle qui te reste dans le coeur.C`est ca que j`avais au-dedans de moi.C`est ce qui m`a empeché de m`en aller parce que j`ai eu ce sentiment de partir et foutre tout en l`air pour seumlement avoir la paix et ne plus exister.Continue et j`espere que tu as des médicaments ca c`est essentiel je sais ca fait chier de prendre ca parque l`on pense qu`on est attaché au bout d`une corde mais pense a ceux qui font du diabete ou autre et qui doivent prendre toujours les leurs.Ca me console.Je pense a toi! continue bye!