Zodacieuse,
Je n'ai jamais nié la souffrance, la tristesse et même la détresse. Je n'ai pas besoin de me relire pour savoir dans ma chair et mon coeur ce que j'ai vécu. Ceci n'empêche en aucun cas les heures de pur bonheur d'avoir existé. Me crois-tu masochiste ?
Six ans de réflexion dis-tu ? (J'en connais un qui avec un an de plus a fait un film :))
Non !
Lui et moi étions carrément séparés depuis environ un an. Mon dernier contact avec lui remontait à l'été dernier et j'ai même eu des aventures dans l'intervalle. C'est d'ailleurs ce qui m'a permis de réaliser à quel point il est irremplaçable. J'avais choisi la paix plutôt que la tourmente. Je n'étais certes pas heureuse mais commençais à respirer.
Je n'ai pas rechuté. Et ne le veux pas. Mais j'ai renoué, en le revoyant, avec les instants de bonheur total que je croyais enfuis à jamais. C'est la cause de mon dilemme actuel. Ma réflexion a donc plutôt deux mois.
Mon avenir sentimental m'angoisse mais je sais que je ne laisserai plus rien ni personne me mettre dans l'état où j'ai été. D'où ma fameuse réflexion sur le fait que c'était notre façon d'appréhender les évènements qui nous détruisait et non ces évènements eux-même.
Amitiés
Luanne