Augmenter la durée du sommeil améliore la sensibilité à l'insuline, selon une étude publiée dans la revue Sleep. Des études ont déjà montré que trop peu de sommeil entraîne une diminution de la sensibilité à l’insuline, augmentant ainsi le risque de diabète de type 2.
Rachel Leproult de l’Université libre de Bruxelles et ses collègues ont vérifié si, à l'inverse, une intervention pour augmenter la durée de sommeil améliorait la sensibilité à l'insuline.
Seize personnes en bonne santé mais dormant trop peu par rapport à leurs besoins ont été recrutées. Leur manque de sommeil chronique était mis en évidence par le fait qu’ils dormaient systématiquement au moins une heure de plus le week-end par rapport à la semaine.
Pendant les deux premières semaines de l’étude, ils ont gardé leurs habitudes de sommeil (en moyenne 6h de sommeil en semaine et plus de 7h le week-end) et leur sensibilité à l’insuline a été mesurée.
Ils ont ensuite essayé d’augmenter leur temps de sommeil d’environ une heure par nuit pendant 6 semaines consécutives. Ils sont parvenus à l'augmenter de 45 minutes par jour en moyenne durant les jours de semaine, sans changer leurs habitudes du week-end.
Ceux qui ont le mieux réussi à augmenter leur durée de sommeil sont ceux chez qui la sensibilité à l’insuline s’est le plus améliorée.
Cette étude suggère qu’une attention accrue à la qualité de sommeil chez les personnes souffrant de diabète peut participer à une atténuation de leurs symptômes et une meilleure régulation de leur métabolisme, une hypothèse qui devra être testée dans des études ultérieures.
"Les recommandations classiquement données aux patients pré-diabétiques et diabétiques visent à une perte de poids et une augmentation de l’activité physique, mais négligent la qualité du sommeil des patients, soulignent les chercheurs.
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Psychomédia avec source: Université libre de Bruxelles.
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