Le ministre
de l'Intérieur a annoncé qu'il retirait le volet
santé mentale, très décrié, du projet de loi sur la prévention de la
délinquance qui est examiné en deuxième lecture aujourd'hui mardi le 13 février.
Quatre
syndicats, soutenus par diverses associations, avaient appelé les 3 500 psychiatres hospitaliers
à faire grève ce mardi pour obtenir le retrait de ces
articles. Le «taux de mobilisation» a été estimé entre 75% et 80%. Ils étaient une cinquantaine mardi rassemblés devant l’Assemblée nationale pour demander le retrait du volet santé mentale du projet de loi. On estimait que ce dernier faisait "un amalgame inacceptable entre délinquance et maladie mentale".
Ce projet de loi renforçait notamment le
rôle des maires dans les procédures d'hospitalisation
d'office, c'est-à-dire contre la volonté du patient, et
prévoyait la création d'un fichier national de patients
ayant été hospitalisés d'office en psychiatrie.
En ce qui concerne les "amalgames" possibles entre santé mentale et délinquance, on se rappelle qu'un rapport de l'Inserm sur la détection des troubles de conduites chez les très jeunes enfants a également été vivement décrié récemment.
Sources:
TF1, 13 février 2007
20minutes.fr, 13 février 2007
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