225 642 "événements de gravité très variable
" ont été déclarés. Sur ce nombre, 81,4% sont des accidents, c'est-à-dire qu'ils ont affecté la santé ou le bien-être des usagers, indique le rapport. Viennent en tête 77 739 chutes, suivies de 71 553 erreurs de médicaments, puis d'événements liés aux tests diagnostiques, à l'équipement ou au traitement.
Le Centre universitaire de santé McGill, qui inclut 6 hôpitaux de Montréal, indique n'avoir transmis que 61% des données en raison d'un problème informatique et l'Hôpital général juif indique qu'une fraction des événements déclarés a pu être recensée (3 mois sur 6) faute de personnel pour compiler les données.
Par ailleurs, sont exclues du rapport les infections nosocomiales, c'est-à-dire les infections contractées dans un établissement de santé. De 5% à 10 % des personnes qui sont hospitalisées contracteraient une telle infection selon les estimations. Elles seraient la principale cause d’évènements indésirables chez les personnes hospitalisées et, en France, contribueraient à 2,8% des décès hospitaliers, indiquait l’Institut de veille sanitaire français dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire en avril 2011.
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