Une nouvelle analyse publiée le 14 août par l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) sur les événements indésirables dans les hôpitaux canadiens (à l'exclusion du Québec) examine le risque de certains événements indésirables, dont les erreurs de médicament.

Le rapport Le point sur la sécurité des patients au Canada montre que, par comparaison, certains événements indésirables sont rares, alors que d'autres, comme les erreurs de médicaments, sont plus fréquents.
En 2005, 1 adulte sur 10 aux prises avec des problèmes de santé a indiqué avoir reçu un mauvais médicament ou une mauvaise dose dans un hôpital canadien au cours de l'année précédente.

En 2005, 46% des adultes ont aussi rapporté qu'une erreur médicale subie dans un hôpital a amené un problème de santé plus ou moins sérieux, comparativement à 60% en 2002.

La confiance dans la sécurité des hôpitaux n'est pas très élevée dans la population, 60% des Canadiens croyant qu'une personne a de bonnes chances de subir une erreur médicale sérieuse lorsque traitée dans un hôpital.

Amélioration de la sécurité des patients

"Les experts ont suggéré diverses stratégies pour réduire les risques, dont les mises en garde automatisées (sur ordinateur) concernant les médicaments ainsi que le bilan comparatif des médicaments, processus visant à prévenir les erreurs de médicaments aux points de transition des patients et considéré depuis peu en tant que critère d'accréditation pour les établissements de santé du Canada.

En 2006, 10 % des dispensateurs de soins de première ligne au Canada ont signalé recevoir régulièrement des mises en garde électroniques les informant sur les risques d'interactions médicamenteuses ou les problèmes liés aux doses, tandis que 31 % disaient avoir reçu ce type d'information au moyen d'un système manuel.

En comparaison, les pourcentages de dispensateurs de soins de première ligne qui recevaient régulièrement des mises en garde électroniques étaient de 23 % aux États-Unis, 40 % en Allemagne et 80 % ou plus en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni."

Sources:
Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), communiqué de presse
CBC Manitoba (Canada)