Le regroupement Médecins québécois pour le régime public (MQRP) et 5 organisations de défense des patients ont réclamé, lors d'un point de presse le 26 janvier, "des gestes concrets du ministre de la Santé Réjean Hébert pour régler le problème des frais accessoires, une barrière à l'accès aux soins jugée dommageable pour les patients et contraire aux règles de notre système de santé public".

"Rappelant que l'Assemblée nationale avait unanimement demandé au ministre en juin dernier de « mettre fin à la pratique des frais accessoires », les représentants des organisations ont souligné être toujours en attente de mesures permettant d'éliminer ces frais qui menacent le caractère public de notre système de santé."

Le MQRP poursuit son action afin de sensibiliser la population en distribuant un dépliant dénonçant la situation. Il abordera aussi cette question lors d'une rencontre prochaine avec le ministre Hébert.

Les 5 organisations qui se joignent au MQRP pour demander l'abolition de ces frais sont la Coalition Solidarité Santé, la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles, le Conseil pour la protection des malades, l'Union des consommateurs et le Regroupement provincial des comités des usagers.

En juin dernier, le MQRP qui lançait sa campagne "Parce que payer de sa santé n'a rien d'accessoire", encourageait à présenter une demande de remboursement et faire une plainte à la régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) en cas de facturation de frais abusifs ou illégaux. Il présentait un outil d'information qui dresse la liste des frais qui peuvent être facturés pour les médicaments, soins, fournitures et examens ainsi que ceux qui ne doivent pas l'être.

Il demande que les exceptions actuellement permises soient levées et que la couverture soit élargie afin que tous les soins médicalement requis soient couverts par le régime public.

Le MQRP "regroupe plus de 500 membres médecins, résidents et étudiants en médecine, qui se vouent à la défense et l'amélioration de notre système public de santé".

Psychomédia avec source: Médecins québécois pour le régime public.
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