L'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), organisation syndicale regroupant 29 000 personnes, demande au nouveau ministre de la santé d'intervenir afin d'améliorer l'accès à un hébergement public pour les personnes âgées en perte d'autonomie.
Le Programme hébergement pour évaluation (PHPE), auparavant appelé Programme 68, conçu à l'origine pour évaluer les besoins de services des personnes en perte d'autonomie qui doivent quitter les hôpitaux afin de libérer des lits, s'est "transformé en cauchemar pour les personnes concernées et leur famille
", explique l'APTS dans un communiqué.
Le programme prévoit qu'avant d'obtenir un hébergement permanent, la personne âgée passe de l'hôpital à un lit d'évaluation, puis un lit de transition et puis un lieu d'hébergement permanent. Il n'est pas rare que la personne passe par plusieurs lits de transition avant d'obtenir une place définitive. Si durant le processus la personne se blesse, il faut tout recommencer depuis le début puisque l'évaluation de ses besoins en termes de soins ne tient plus, ce qui implique de repasser par l'urgence, explique l'APTS.
"Le stress causé par ces multiples déplacements aggrave bien souvent l'état des personnes âgées
", déclare Francis Collin, responsable politique de la région de Montréal à l'APTS.
L'APTS est intervenu, en vain, à de multiples reprises auprès de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Elle demande au nouveau ministre "d'alléger le processus, de simplifier les étapes et d'ajouter des places en hébergement public
".
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